ATTENTION – CHANGEMENT DE DATE PAR RAPPORT AU PROGRAMME INITIAL
La messe à l’Eglise Saint Georges aura lieu le SAMEDI 25 OCTOBRE 2025 et non le 18 à 11 H 00
Samedi 25 octobre 2025 à 11 h 00
Messe à la mémoire de la Reine Marie Antoinette Église Saint Georges Quai Fulchiron Lyon 5ème, suivie d’un déjeuner sur réservation
Vous allez recevoir votre courrier d’invitation pour la messe et pour le déjeuner. Nous confirmer ensuite au plus vite, votre présence au repas, par téléphone ou par email : psblyon @free.fr.
Le menu et le prix du repas sont indiqués sur le courrier, le règlement se fera sur place.
Au plaisir de vous revoir et de nous retrouver à cette occasion.
Nous souhaitons une bonne fête à SAR le Prince Louis de Bourbon en ce 25 août.
Ce 25/08/1270, décède le Roi louis IX, Saint Louis à TUNIS (25/05/1214 – 25/08/1270)
Parti pour la 8ème croisade en Terre Sainte depuis Aigues Mortes le 01/07/1270 c’est à Tunis qu’une épidémie de typhus et de dysenterie lui sera fatale ainsi qu’à son jeune fils Jean Tristan. il décède après avoir reçu les derniers sacrements le 25.08.1270, son fils présent à Tunis devenu Philippe III le Hardi ramènera la dépouille de son père en France où il sera inhumé le 22/05/1271 à St Denis.
Canonisé le 11/08/1297 sous le règne de son petit-fils Philippe le Bel.
Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de Monsieur Yves BRUYAS, ancien Conseiller Général du Rhône, et également ancien Président de notre association PSB en Lyonnais de l’année 2000 à 2003.
Nous présentons nos plus sincères condoléances à son épouse et à toute sa famille, en leur assurant de nos prières, et de toute notre sympathie dans le souvenir de leur cher défunt.
En 2025, le regard apporté par cette contre-enquête de Thierry Ardisson sur la monarchie est toujours pertinent.
Louis de Bourbon, duc d’Anjou, chef de la maison de Bourbon et aîné des Capétiens, prétendant légitimiste au trône de France sous le nom de « Louis XX », a bien voulu donner, en exclusivité pour Boulevard Voltaire, une tribune à l’occasion de la mort, le 14 juillet dernier, de Thierry Ardisson, auteur, en 1986, d’un ouvrage intitulé Louis XX. Contre-enquête sur la monarchie.
« La mort de Thierry Ardisson, le 14 juillet dernier, m’a amené à relire son Louis XX (Orban, 1986), heureuse relecture que je souhaite faire partager. Ce livre, en effet, n’a pas vieilli. Il est toujours d’actualité, en particulier à travers son sous-titre : Contre-enquête sur la monarchie. C’était là le cœur du propos de l’auteur, en 1983, quand il en préparait l’écriture, comme dans les derniers mois de sa vie, puisqu’il se remettait au travail sur ce sujet. Il souhaitait poursuivre son enquête. Apporter de nouveau sa pierre à l’édifice et montrer qu’il pouvait avoir un regard neuf et moderne sur cette institution immémoriale. Un regard objectif. En 1986, en journaliste audacieux, Thierry entendait présenter ce qu’était réellement la royauté française et son apport à la France. Abandonner le ringard pour l’espoir, la nostalgie pour la dynamique. Ainsi, intituler son livre Louis XX participait de cette démarche. Louis XX s’entend comme Louis vingt le successeur de la lignée des rois, mais aussi comme Louis vint… pour reprendre et continuer la geste royale. Comprenne qui pourra… ou voudra ! Pour Ardisson, annonce indiscutable de jours meilleurs pour la France et les Français.
Le livre est à relire car les images fortes et les raisonnements pertinents que le publicitaire employait en 1986 sont encore plus criants en 2025. Il y a quarante ans, Ardisson notait le blocage des institutions qui se mettait en place avec la première cohabitation. Elle obligeait, pour la faire vivre, à tordre la Constitution. Qu’importe si c’est à ce prix que les privilégiés conservent le pouvoir ! Depuis, les institutions ont continué à se dégrader et la crise sociétale n’a fait qu’empirer avec la France à deux vitesses ou celle du pré carré capétien éclaté en archipel. L’homme en noir, s’il devait réécrire son livre, ne manquerait pas de citer le désarroi des gilets jaunes et celui des bonnets rouges. En contrepoint à toutes les promesses non tenues de la République, Ardisson s’appuyait sur les derniers souverains, qu’ils aient effectivement régné (Louis XVI, Louis XVIII, Charles X) ou non (Louis XIX, le comte de Chambord et ses successeurs, les chefs de Maison jusqu’à moi-même), présents comme successeurs légitimes des rois, pour maintenir le principe.
Un ouvrage toujours d’actualité
En 2025, le regard apporté par cette contre-enquête sur la monarchie est toujours pertinent. En quelques pages, dans ce qu’il appelle une « ouverture » et non une préface, Ardisson synthétise (page 22, notamment) ce qu’est la royauté française. C’est dit avec simplicité et la phrase, limpide, ne manque pas d’un certain lyrisme : « À travers toutes ces épreuves transformées en expériences, la famille Capet invente des lois qu’aucun de ses monarques ne pourra plus violer, elle en tire des leçons qu’aucun de ses dauphins ne pourra oublier. »
Ardisson, dans une approche très capétienne, replace l’Histoire dans le temps long et dans l’actualité. Pour lui, la monarchie n’a été que suspendue, en 1792, puis en 1830 ; elle a encore sa place que le millénaire capétien, qui se profilait lors de la parution, devait rappeler. Là aussi, il avait raison et on sait, en effet, quel beau tour de France cela a permis à mon père d’effectuer, durant toute l’année 1987, en allant à la rencontre et des Français et de l’Histoire. Ardisson donne plusieurs extraits de ses discours (pages 112 et 156, notamment), eux aussi toujours d’actualité.
Ce présent de la monarchie, tout le livre l’explique. La royauté est, par essence, le bon régime. Celui qui voit à sa tête quelqu’un formé dès son plus jeune âge, car « régner est un métier » (page 126), celui qui permet l’harmonie et l’arbitrage entre toutes les forces parfois contraires parce que les intérêts ne sont pas les mêmes. Ses pages sur Louis XVIII qui « savait tout rehausser d’un cachet de grandeur » (page 101) montrent avec des exemples parlants combien, en quelques années, le souverain a pu renouer avec le pays en même temps qu’il s’imposait au reste de l’Europe. A contrario, Ardisson fustige la valse des politiques et des législations que l’on change comme « une robe » qui ne serait plus à la mode de l’opinion (page 228). Le message rigoureux et lucide semble encore plus actuel qu’en 1986.
Il posait la question du régime, la seule qui compte vraiment et qui, depuis 1986, n’a pas évolué, d’où l’intérêt de rééditer son livre pour relancer les recherches. Tel est d’ailleurs bien un des drames de la France, avec celui du dévoiement de la pensée axée sur le relativisme, et la montée de l’immigration incontrôlée qui fait perdre au peuple son identité.
Redevenir pragmatique
Si Ardisson a beaucoup lu, a médité, s’est inspiré des grands auteurs, a recruté des documentalistes pour vérifier les faits, c’est avec son savoir-faire, habitué à faire parler les mots pour trouver des formules et des images, qu’il a œuvré. Personne n’a oublié celle des toutes dernières lignes du livre, avec l’évocation du « skate-board de Louis XX ». En trois lignes, il m’a fait connaître pour toujours dans une phrase où se révèle sa sympathie et tous ses espoirs…
Souvent, on me demande d’écrire et de préciser mes pensées sur le présent et sur l’avenir. À sa manière, Ardisson avait apporté des éclairages en montrant que chaque règne avait su résoudre les problèmes de son temps. Pas un programme, mais redevenir pragmatique. Renouer avec le réel.
Si quasiment quarante ans nous séparent de sa parution initiale, ce livre de Thierry Ardisson reste brûlant d’actualité. Quel sera l’éditeur audacieux qui le republiera ? Louis XX. Contre-enquête sur la monarchie avait été le premier succès de l’homme en noir, avec 100.000 exemplaires vendus, toutes éditions confondues. Le tirage de demain serait à la hauteur des enjeux vitaux pour la France. Ce n’est plus seulement le millénaire capétien, qu’il faut commémorer, mais ne faudrait-il pas préparer le renouveau capétien ? »