Expositions 2019

Sommaire :

PARIS

La Conciergerie

16 OCTOBRE 2019  > 26 JANVIER 2020     EXPOSITION

Exposition : « Marie-Antoinette, métamorphoses d’une image » !

Château de Versailles

  • Les Salles Louis XIV
  • Madame de Maintenon – Tricentenaire de sa mort
  • Le Grand Appartement de la Reine
  • Restauration du Hameau de la Reine

LE PUY DU FOU (85)

  • Clovis et le 1er Royaume

LYON : Exposition sur l’Empereur Claude

VAL DE LOIRE : Indre et Loire – Leonard de VINCI également au Musée du Louvre du 24/10/2019 au 24/02/2020

Château de Chenonceau : Catherine de Médicis.

LOIR ET CHER :

  • Château de Chambord fête ses 500 ans
  • Festival des Jardins à CHAUMONT SUR LOIRE – Val de Loire (41)

VIDEOS :  10 châteaux de la Loire vus du ciel

https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/10-chateaux-loire-vus-du-ciel-1677681.html

Cheverny – Blois – Valencay – Amboise – Villandry – Chinon – Chaumont sur Loire – Montrésor – Chenonceau – Chambord

Actualité des spectacles et expositions 2019

MARIE-ANTOINETTE, MÉTAMORPHOSES D’UNE IMAGE

16 OCTOBRE 2019  > 26 JANVIER 2020     EXPOSITION

Rendez-vous à la Conciergerie pour l’exposition

« Marie-Antoinette, métamorphoses d’une image » !

La CONCIERGERIE où Marie-Antoinette fut transférée le 2 août 1793, séparée de  sa fille, madame Royale, et de sa belle-sœur, madame Elisabeth, et où elle fut détenue jusqu’à son exécution le 16 Octobre 1793 ; accueille une exposition sur la Reine de FRANCE. Pour les visiteurs n’oubliez pas de passer à  la Chapelle expiatoire bâtie à l’emplacement du cachot, et située en toute fin de parcours.

Cette exposition s’intéresse surtout à l’évolution de l’’image de la Reine dans le temps pour devenir une icône mondiale, et devenir une star « contemporaine », présente aussi bien sur les brosses à cheveux, les mugs, ou les boules à neige !!.

UNE REINE DEVENUE ICÔNE POPULAIRE

Aucune figure historique n’a connu un tel foisonnement de représentations, de son vivant, puis, surtout, après sa mort, le 16 octobre 1793.

C’est à travers près de 200 œuvres, objets d’art et archives, extraits de films, accessoires de mode, que vous découvrirez les multiples représentations de Marie-Antoinette.

L’exposition abordera cinq thématiques qui vous permettront de comprendre les différentes images de la Reine Marie-Antoinette.

Marie-Antoinette à la Conciergerie

Savez-vous que la reine passa ses dix dernières semaines dans le « couloir de la mort » emprisonnée à la Conciergerie. Son procès se tient dans le même temps au Tribunal révolutionnaire, à quelques mètres de sa cellule. 
Un certain nombre de fétiches mémoriels témoignent de ses derniers jours : chemise, soulier, ceinture, plans d’aménagement des lieux et documents d’archives autour du procès et de l’exécution de la reine.

Les histoires

Plongez au cœur de vingt événements de la vie de Marie-Antoinette, publics ou privés, de sa naissance à sa mort, puis à ses funérailles officielles en 1814 à partir de vingt livres édités de 1788 à nos jours. 

L’image de la reine

La figure de Marie-Antoinette est une véritable « planche à images », dont la production peut s’emballer soudain, en fonction d’un événement, d’une commémoration, de l’actualité culturelle ou de la vogue d’un motif. 
Dans cette troisième section, quatre corpus permettent d’organiser cette profusion des images hétérogènes de Marie-Antoinette, marquée par le motif de la reproduction en série.

– Les portraits d’Elisabeth Louise Vigée Le Brun
– La mémoire politique de la reine martyre 
– Marie-Antoinette dans l’imagerie d’histoire
– Marie-Antoinette à l’écran

Fétiches de reine

Le rapport à Marie-Antoinette a souvent été passionnel et conflictuel, engendrant des cultes, des hommages, ou au contraire de violentes attaques. De plus, il est généralement passé par le fantasme et l’imaginaire, s’établissant sur un registre où l’intime peut croiser le mythologique.
Trois principaux motifs illustreront dans l’exposition ce lien fétichiste à la reine :

– La chevelure
– Le corps
– La tête coupée

Les retours de la reine

Ces dernières années, Marie-Antoinette connaît un regain de popularité, lié à la modernisation du personnage, devenu une jeune femme de son/notre temps. 
Ce retour est illustré notamment par le manga japonais, qui a réinventé Marie-Antoinette dans La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda ; la biographie de l’écrivaine anglaise Antonia Fraser, Marie-Antoinette, puis son adaptation par le film de Sofia Coppola, Marie-Antoinette.  Ce revival est également présent à travers les rapports que les créateurs de mode entretiennent avec la figure de la reine. Enfin, le fan cult s’est emparé de la figure de Marie-Antoinette, la plus recyclée en poupées, mangas, romans, publicités ou jeux vidéo, illustrant la consommation de la reine.

CONFÉRENCES HISTORIQUES, NOCTURNES DES MERCREDIS À 18H30

27 novembre 2019     

Les secrets de Marie-Antoinette, Evelyne Lever, historienne et spécialiste du XVIIIe siècle

4 décembre 2019       

Reliques et fétiches : Anne Zazzo, conservatrice en chef du patrimoine, Musée Carnavalet et Claude d’Anthenaise, conservateur en chef et directeur du Musée de la Chasse et de la Nature 

11 décembre 2019     

Marie-Antoinette en rose et noir, Annie Duprat, historienne spécialiste d’iconographie politique

15 janvier 2020          

Marie-Antoinette, la reine de la Révolution, Cécile Berly, historienne, spécialiste du XVIIIe siècle 

Tarif: Droit d’entrée du monument

Billetterie

VISITES CONFÉRENCES

De lundi au vendredi, à 10h et 14h. Nocturnes le mercredi à 18h30. Week-ends et jours fériés à 10h, 14h, 16h

Groupes limités à 25 personnes. 

Programme des visites conférences

Les salles Louis XIV au Château de Versailles, nouvelle présentation

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Versailles, les salles Louis XIV - photos

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Versailles, les salles Louis XIV – photos Le Château de Versailles dévoile à partir du 4 mai 2019, une nouvelle présentation des salles Louis XIV qui retracent le règne du Roi Soleil. Découvrez un parcours totalement repensé de façon chronologique et thématique. Des chefs-d’oeuvres viennent dialoguer avec des oeuvres méconnus des réserves ou fraichement acquises ou restaurées. Un nouveau regard à expérimenter absolument.

Le Château de Versailles vous invite à découvrir la nouvelle présentation des Salles Louis XIV. Situées au premier étage, dans l’aile nord du château, ces 10 salles en enfilade nous dévoile un nouveau parcours retraçant le règne du Roi Soleil, dit le Grand. 

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Versailles, les salles Louis XIV - photos


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A nous la découverte d’une présentation chronologique allant de la naissance à la mort du Roi Soleil. On découvre ainsi l’histoire de la vie du souverain, de sa famille et de la cour à travers des portraits de famille, des évènements festifs et politique. Les œuvres présentées dans ces salles constituent des témoignages historiques inestimables sur le XVIIe et le début du XVIIIe siècle. 

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Versailles, les salles Louis XIV - photos

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Dans cette nouvelle présentation, on découvre bien sûr les chefs-d’oeuvres historiques connus du grand public mais aussi des œuvres encore méconnues issues des réserves ou récemment acquises. 

On y découvre également l’évolution du portrait à travers le siècle : en buste, de trois-quarts, en pied, intime, officiel ou travesti. Certaines des œuvres présentées comptent parmi les créations majeures de Le Brun, de Mignard, de Van der Meulen, de Largillière ou de Coysevox ; d’autres ont été créées par de petits maîtres et témoignent de la richesse de la création artistique au XVIIe siècle. 

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Versailles, les salles Louis XIV - photos

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Parmi les dernières acquisitions, on découvre : La famille royale autour du berceau du duc d’Anjou de Charles Le Brun, les quatre petits portraits de Louis Elle le Père, celui de Tiberio Fiorilli, dit Scaramouche de Pietro Paolini ou encore La Sculpture travaillant au buste de Louis XIV de Baudrin Yvart et La Fondation de l’hôtel des Invalides en 1674 de Pierre Dulin. 

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Versailles, les salles Louis XIV - photos

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Ces salles ne présentent pas seulement des tableaux mais aussi de superbes objets et un éventail de mobilier provenant d’emplacements aujourd’hui disparus comme le médaillier du Cabinet des Raretés de Louis XIV. Il comprend des œuvres du Grand Siècle ou produites aux siècles suivants dans le même esprit. La marqueterie conçue par l’ébéniste André-Charles Boulle est en effet devenue un type et un style dont la mode perdurera jusqu’au XIXe siècle. 

Bref, de belles salles à découvrir pour un nouvel enchantement. 
En savoir plus sur https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/190942-les-salles-louis-xiv-au-chateau-de-versailles-nouvelle-presentation#OtP5wa20S2ucmboV.99

Madame de Maintenon
Dans les allées du pouvoir

16 avril- 21 juillet 2019

À l’occasion du tricentenaire de la mort de Madame de Maintenon (1635-1719), le château de Versailles met en lumière la destinée exceptionnelle de cette femme qui naquit dans une prison puis devint l’épouse du roi le plus puissant du monde. Présentée dans l’appartement que Mme de Maintenon occupa au premier étage du palais, à proximité de l’appartement du Roi, cette exposition retrace en une soixantaine d’œuvres et documents la vie de cette figure essentielle de la cour. Grâce à une scénographie évocatrice, les visiteurs pourront également redécouvrir un décor emblématique du XVIIe siècle dont aucun exemple ne subsiste à Versailles.

Après une enfance difficile et pauvre, Françoise d’Aubigné épouse à 16 ans le célèbre poète Scarron qui l’introduit dans les cercles précieux de la capitale. Devenue veuve, elle se voit confier la mission d’élever les enfants illégitimes nés des amours de Louis XIV et de Madame de Montespan. Après la légitimation des premiers enfants en 1673, Françoise d’Aubigné s’établit à la cour, et se fait apprécier du souverain. Devenue Madame de Maintenon, elle épouse Louis XIV à la suite de la disgrâce de la précédente favorite et de la mort de la reine Marie-Thérèse. En 1686, aboutissement de son œuvre d’éducatrice, elle est à l’origine de la maison royale d’éducation de Saint-Louis à Saint-Cyr qui accueille les jeunes filles pauvres de la noblesse de France et leur délivre un programme pédagogique d’une grande modernité. Qu’elle fût décriée ou admirée, Madame de Maintenon continue aujourd’hui à fasciner.

Une scénographie évocatrice pour un appartement à redécouvrir

L’exposition est l’occasion d’ouvrir au public l’appartement de Madame de Maintenon et d’y présenter une évocation de ce qui fut son environnement lorsqu’elle occupa les lieux de 1680 à 1715. Relativement modeste au regard des appartements royaux et princiers, le logement est situé à un emplacement prisé et exceptionnel, au premier étage du corps central du palais, tout proche de l’appartement du Roi. L’espace a subi de nombreuses métamorphoses pour les occupants postérieurs à Madame de Maintenon, et surtout à cause des travaux de transformation du palais en musée dédié à toutes les gloires de la France, par Louis-Philippe au XIXe siècle. Pour cette exposition, tableaux, dessins, gravures, livres, sculptures, médailles et documents inédits sont présentés dans les différentes pièces de l’appartement et retracent la destinée de Madame de Maintenon.
La scénographie, particulièrement évocatrice grâce à la restitution des tentures murales, permet de recréer l’ambiance colorée de cette suite de pièces, discrètes mais raffinées, à l’image de leur occupante.Le tissage a été réalisé par Tassinari et Chatel – la plus ancienne manufacture de soieries fondée à Lyon par Louis XIV – à partir de la description figurant dans l’inventaire de 1708 du Garde-Meuble de la Couronne. à cette date, les murs de l’appartement de Madame de Maintenon étaient richement tendus de soieries, réparties en lés alternés dans la plupart des pièces : rouge et brocatelle de Venise pour la première antichambre, rouge et or pour la chambre et le grand cabinet.
Ce type de décor emblématique du XVIIe siècle ayant aujourd’hui disparu à Versailles, l’exposition est l’occasion unique pour les visiteurs de pouvoir admirer l’intérieur d’un appartement de courtisan au Grand Siècle.

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Portrait de Françoise d’Aubigné
Francoise Scarron et les deux enfants de Mme de Montespan
Marquise de Maintenon
Marquise de Maintenon
Mme de Maintenon et sa niece
Pierre le Grand
Le Ravissement de Saint Paul
Le Château de Maintenon du côté de l’entrée, le Château de Maintenon du côté du jardin
Louis XIV tenant le plan de la maison royale de Saint-Cyr
Petit livre secret
Agrippa d’Aubigné
Mme de Maintenon déguisée en moine
Le Camp de Compiègne
Acte du baptême de Françoise d’Aubigné
Vue de l’exposition Madame de Maintenon. Dans les allées du pouvoir. Château de Versailles, 16 avril-21 juillet 2019
Vue de l’exposition Madame de Maintenon. Dans les allées du pouvoir. Château de Versailles, 16 avril-21 juillet 2019
Vue de l’exposition Madame de Maintenon. Dans les allées du pouvoir. Château de Versailles, 16 avril-21 juillet 2019
Vue de l’exposition Madame de Maintenon. Dans les allées du pouvoir. Château de Versailles, 16 avril – 21 juillet
Vue de l’exposition Madame de Maintenon. Dans les allées du pouvoir. Château de Versailles, 16 avril – 21 juillet 2019

Le Grand Appartement de la Reine rouvre à la visite au château de Versailles

Après trois ans de travaux, le Grand Appartement de la Reine au château de Versailles (Yvelines) rouvre à la visite aujourd’hui.

Publié le 16 Avr 19 à 7:02

La restauration de la Salle des Gardes de la Reine a bénéficié du mécénat des American Friends of Versailles et de la Société des Amis de Versailles.
La restauration de la Salle des Gardes de la Reine a bénéficié du mécénat des American Friends of Versailles et de la Société des Amis de Versailles.

Après trois ans de travaux, le Grand Appartement de la Reine au château de Versailles (Yvelines) rouvre ses portes à la visite ce matin.

Ce Grand Appartement est composé de quatre pièces : la Chambre de la Reine, l’Antichambre du Grand Couvert, le salon des Nobles et la salle des Gardes.

Des travaux d’une rare ampleur

Depuis 2016, les lieux étaient fermés à la visite pour permettre la réalisation de rénovation des réseaux, de mise en sécurité et de traitement climatique.

Des travaux « d’une rare ampleur, commente Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques.

Notre objectif est d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Par exemple, nous pouvons maintenant mieux contrôler la température des pièces. »

Car lorsqu’il fait 30 °C au sol dans une pièce, il en fait souvent 40 à 45 au niveau des plafonds, qui pâtissent de la chaleur.

Or, les plafonds de Versailles sont aussi précieux que les meubles de la demeure royale.

La visite commence « à l’envers » par la Chambre de la Reine, au sortir de la Galerie des Glaces. Boiseries, plafonds et dorures ont été restaurés.

Vient ensuite l’Antichambre des Nobles où les peintures du plafond avaient fait l’objet d’une restauration en 2003.

Le dernier chantier a consisté en la restauration du décor mural notamment les dorures aux tons or vert et or jaune. 

La Salle des Gardes dans son état d’origine

Dans l’Antichambre du Grand Couvert, peu de meubles mais une tenture de la Galerie de Saint-Cloud, montrant Apollon entouré des muses réunis sur le mont Parnasse.

Elle a été totalement restaurée. Enfin, la visite de ces nouvelles pièces se termine par la Salle des Gardes de la Reine, pendant du salon de Diane dans le Grand Appartement du Roi.

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Rappel : restauration du Hameau de la Reine Ouverture après restauration et remeublement de la Maison de la reine

La Maison de la Reine ouvre ses portes au public le 12 mai 2018, grâce au mécénat de Dior. Située au coeur du Hameau construit par Richard Mique pour Marie-Antoinette, entre 1783 et 1787, la Maison nécessitait une restauration complète. Celle-ci a été accompagnée d’un remeublement, selon le plus ancien état historique connu, celui conçu pour l’impératrice Marie-Louise, seconde épouse de Napoléon Ier. Pour la première fois depuis deux siècles, les visiteurs pourront découvrir l’extrême raffinement du décor intérieur de la Maison, contrastant avec son apparence extérieure pittoresque et champêtre.

Une restauration indispensable selon les dispositions d’origine


La restauration de la Maison de la Reine et du Réchauffoir, situé à proximité, était devenue d’autant plus nécessaire que leur état de vétusté interdisait l’accueil du public. Le programme engagé depuis 2015 a porté à la fois sur un assainissement des ouvrages et sur une restauration complète des structures maçonnées, des charpentes et des couvertures. La consolidation structurelle autorise désormais les visites guidées. Les sols, menuiseries et peintures ont été repris selon leurs dispositions précisées par les mémoires de travaux du XVIIIe siècle, ou selon l’aménagement effectué au début du XIXe siècle pour l’impératrice Marie-Louise, petite-nièce de Marie-Antoinette. La restauration du Réchauffoir – bâtiment annexe abritant cuisine et pièces de service (garde-manger, argenterie, dressoir, potager et four à pain) utilisé pour la préparation des repas servis dans la salle à manger de la Maison de la Reine voisine – permet d’évoquer le fonctionnement et la vie du Hameau sous l’Ancien Régime. La recomposition des jardins et des abords de ces bâtiments parachève l’opération. Les dispositions paysagères du Hameau sont rétablies comme dans les années 1930 : elles conjuguent l’état refait pour Marie-Louise en 1810 et quelques souvenirs des dispositions conçues pour Marie-Antoinette (l’escalier hélicoïdal, les jardins potagers …)

Un remeublement exceptionnel


La restauration des décors intérieurs et le remeublement des pièces principales de la Maison de la Reine et de la Maison du Billard, qui lui est accolée, constituent un élément majeur de cette opération. Deux cents ans après la chute de l’Empire, les lieux retrouvent aujourd’hui leur raffinement conçu pour Marie-Louise et l’opposition souhaitée par les souveraines entre des dehors rustiques « en vétusté » et des intérieurs au luxe inouï. Maçons, menuisiers, charpentiers, chaumiers, électriciens, chauffagistes, peintres, jardiniers … de nombreux corps de métiers ont contribué à cette opération sous la conduite de Jacques Moulin, Architecte en chef des monuments historiques. Ébénistes, soyeux, passementiers, tapissiers, restaurateurs de textiles anciens, peaussiers, bronziers, sculpteurs sur bois, doreurs, autant d’artisans d’art ont concouru à cette réussite, sous la direction de Jérémie Benoît, conservateur général au château de Versailles, en charge des châteaux de Trianon. Les savoir-faire d’excellence des artisans d’art français sont ainsi, une nouvelle fois, mis à l’honneur.


Un nouveau musée


Depuis de nombreuses années la valorisation du domaine de Trianon est une priorité pour le château de Versailles. Débutés en 2008 au Petit Trianon, poursuivis en 2016 dans les appartements présidentiels du Grand Trianon et à la Maison de la Reine en 2018, la restauration et le remeublement complet de ces espaces permettent de mettre en lumière des lieux singuliers et évocateurs de l’intimité des monarques. Le château de Versailles invite ses visiteurs à ouvrir sans cesse de nouvelles portes.

La restauration de la Maison de la Reine a été réalisée grâce au mécénat de : 

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Vue aérienne du Hameau de la Reine
La Maison de la Reine restaurée et la Tour de Malborough
La Maison de la Reine restaurée
La Maison de la Reine restaurée
La Maison de la Reine restaurée
Salle à manger de la Maison de la Reine
Salle à manger de la Maison de la Reine
Le Salon de la Maison de la Reine
Chambre à coucher de la Maison de la Reine
Salon du Billard
Le Salon de la Maison du Billard
Le Boudoir faisant chambre à coucher de la Maison du Billard
Intérieur de la cuisine du Réchauffoir de la Maison de la Reine
la Maison de la Reine

COUP DE COEUR – LE PUY DU FOU EN VENDEE – 85 590 LES EPESSES

Le vase de Soissons de Clovis

Clovis et le Premier Royaume – Le fantastique destin du roi des Francs à l’affiche du Puy du Fou 2019

Auteur : Le Reporter sablais Dans Animations, NEWS, Puy du Fou, Tourisme, Vendée 29 mars 2019 0

Clovis et le Premier Royaume – Le fantastique destin du roi des Francs à l’affiche du Puy du Fou 2019

Le Puy du Fou va ouvrir dans quelques jours, le samedi 6 avril 2019. Et il poursuit sur la lancée des années précédentes avec de forts investissements. Dont un nouveau spectacle, Le Premier Royaume, qui met en scène le roi de Francs, Clovis. Le coût de réalisation du spectacle est de 13 millions d’€. Pour 14 univers (scènes) qui seront parcourus lors d’une déambulation d’environ 20 minutes. L’ensemble représente 2200m2 sur lesquels ont été positionnés 27 vidéo-projecteurs, 151 pistes audio et 1250 projecteurs lumière.
Objectif ? Permettre à chacun des visiteurs une totale immersion dans le spectacle.

Statistiques
Le Premier Royaume sera joué par 12 acteurs. Le coût est donc de 13 millions d’€ contre 10 millions d’€ pour Le Mystère de la Pérouse. Sur l’année, Le Puy du Fou aura investi 30 millions d’€ dont: 3,5 millions pour les nouvelles entrées, 13 millions pour le Premier Royaume et 13,5 millions en investissements divers (installations techniques, manège équestre pour les cavaliers, matériels pour des effets nouveaux dans les spectacles, nouvelle infirmerie etc…).
Le Puy du Fou salarie 2100 personnes en saison (contre 2000 en 2018) auxquels il faut ajouter les 200 en Espagne, et 50 aux Pays-Bas.

Le style architectural des nouvelles entrées

Le Fer de lance de la saison 2019
Le Premier Royaume sera le fer de lance de la saison pour le Puy du Fou. D’autres nouveautés sont, bien sûr, à l’affiche. Une totale rénovation du système des entrées physiques – qui avait 25 ans – avec un doublement des postes – dans un style architectural empruntant aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles – permettant d’accueillir 6000 visiteurs à l’heure au lieu de 3000, et réduisant ainsi les délais d’attente.
Autre nouveauté, un changement dans la restauration avec la volonté de proposer des produits de très grande qualité et de mettre en avant les valeurs gustatives.

Clovis, roi des Francs

« Le Premier Royaume » est une narration artistique du destin de Clovis.
Au Vème siècle, en pleine chute de l’Empire Romain, ravagé par les hordes d’Attila, Clovis – un grand stratège – est partagé entre deux orientations: celle de suivre les traditions ancestrales de son peuple et une voie nouvelle destinée à fonder le Premier Royaume.
Le spectacle se veut totalement immersif au travers d’un défilement de 14 univers permettant de découvrir les premiers balbutiements de ce qui sera la France. Le Puy du Fou n’a pas lésiné sur les moyens afin de donner à voir une mise en scène qui devrait être éblouissante au regard des premiers éléments découverts. Le Puy du Fou – 2ème Parc de France avec 2,3 millions de visiteurs – confirme vouloir poursuivre sur des « excellence artistique et exigence technique »  – par exemple en analysant les éléments iconographiques existants – tout en empruntant au légendaire et au fantastique, et en faisant à nouveau appel à l’innovation avec des effets spéciaux inédits. 80 costumes réalisés en respectant les codes ancestraux et les traditions mérovingiennes seront utilisés afin de coller au plus près de l’authenticité historique.

Les univers immersifs que rencontreront les visiteurs durant leur déambulation
Rares sont les sources scientifiques qui témoignent de cette période de l’Histoire de France. L’écriture de ce spectacle a donc nécessité un travail pointu d’analyse de ces documents datés de plus de 1500 ans.
Malgré cette volonté de coller à l’authenticité, Nicolas de Villiers tient à préciser quelle est la vocation du Puy du Fou: « Nous n’avons surtout pas la vocation d’être des historiens scientifiques, nous ne sommes pas historiens, nous sommes des artistes et nous considérons que notre vocation est celle du poète qui jette simplement un regard sur l’histoire, un regard qui est celui de la légende plutôt qu’un regard scientifique, c’est pourquoi (il faut considérer) nos spectacles comme des romances historiques. »

Les ambiances différentes de chaque salle sont portées par des effets technologiques novateurs (vidéo projection, mapping 3D, etc.), mais aussi par des décors riches, des effets de lumière uniques et des mouvements de décors surprenants. Tout est pensé pour plonger le visiteur au coeur de l’action. Par exemple, les effets d’eau, présents dans un certain nombre de salles, permettent une immersion visuelle permanente. De nombreux mécanismes ont été inventés afin de faire léviter des objets, faire respirer les parois de pierre écrasantes, ou reproduire le mouvement d’objets immergés sous l’eau. L’eau en lévitation, l’impression d’immersion sous-marine, les jets de lave en fusion sont autant d’innovations qui immergent le visiteur dans un univers qui emprunte parfois au fantastique.
A également été ajoutée une véritable expérience olfactive avec des encens du « Scriptorium », des effluves d’herbes fraîches sous le manteau de Saint Martin ou des parfums inconnus et délicieux.

Déambulation
– C’est au détour d’une allée de pierres levées, dans le sanctuaire du roi Childéric, le père de Clovis, que les visiteurs débutent leur voyage, à la fin du Vème siècle. Ils découvrent alors le tumulus où Childéric repose, dans un sous-bois abritant des totems et des colonnes funéraires. Une fortification de bois gauloise leur fait face et les mène vers un scriptorium mérovingien. Plongé dans la pénombre d’une atmosphère studieuse, le jeune Clovis, alors âgé de 5 ans, est plongé dans la lecture d’un manuscrit enluminé. Il y découvre l’histoire de l’invasion du Nord de la France par les hordes d’Attila. Tout autour de lui, des moines copistes encapuchonnés oeuvrent avec sérénité sur des lutrins, en dépit des vicissitudes des guerres qui font rage au dehors. Le scriptorium est coiffé de grandes voûtes et de vitraux, d’où les visiteurs aperçoivent les hordes barbares qui ravagent le pays.

Le Dieu Wotan

En quittant le scriptorium, les visiteurs découvrent un immense visage inquiétant, fait d’entrelacs germaniques. Il s’agit du dieu Wotan, l’idole de la mythologie nordique. Par la bouche de ce visage, les visiteurs sont invités à entrer dans une armurerie impressionnante, où sont forgées les armes et armures du futur roi des Francs. Toutes les armes sont en mouvement et provoquent une sensation opressante pour les visiteurs. La salle semble vivante, incandescente, elle se meut au son des coups portés par les forgerons. Les visiteurs se frayent un chemin entre les grands soufflets ardents et arrivent au coeur d’une batisse mérovingienne où Clovis, adolescent, est hissé sur le pavois. Les coups de boutoir de l’armée romaine secouent la maigre palissade qui protège à peine les visiteurs, pris en étau entre les deux armées. Le jeune roi, tout juste proclamé, s’apprête à chasser les romains de Syagrius et gagner la bataille de Soissons.
La victoire est acquise et les visiteurs découvrent une allée romaine jonchée d’armures romaines dépouillées. L’armée franque chante sa joie et conduit les visiteurs jusque dans le Palais de Syagrius, le général romain déchu, au sein duquel sont entassés de nombreux trésors de guerre. Les spectateurs surplombent le palais où ils assistent à un dialogue entre Clovis et l’un de ses soldats à propos du vase de Soissons. Clovis veut rendre le vase à Rémi, à Reims. Mais le soldat entend soumettre son chef aux vieilles coutumes germaniques : le vase doit être partagé entre tous les guerriers. C’est alors qu’il brise le vase dans un éclair assourdissant.

Laurent Albert, Dir. Gal et Nicolas de Villiers, prés. autour de certains acteurs du Premier Royaume

Le parcours mène ensuite les visiteurs dans une grotte crayère où Clovis a rassemblé son armée. Le roi marche sur un pont rocheux, réprimande le soldat rebelle et, d’un coup de hache, frappe celui qui avait brisé le vase de Soissons. Soudain, les visiteurs basculent dans une atmosphère onirique, les voilà dans un rêve éveillé. Ils ont imperceptiblement rejoint les abysses. Rome a sombré, et les colonnes de pierre qui les entourent, ballotées par les courant sous-marins, se disloquent. La douce voix de Clothilde les invite à revenir à eux. Il faut choisir entre le Valhalla et les nouvelles croyances. Les visiteurs poursuivent leur pérégrination dans les entrailles de la terre au coeur du bouillonnant Valhalla, le fameux paradis des guerriers francs, autour de l’Yggdrasil, un arbre mythique aux vertus extraordinaires qui puise son nectar dans le sol. Les visiteurs traversent un univers de laves rougeoyantes et découvrent le roi Clovis implorant la statue du dieu Wotan de lui donner la victoire contre les Alamans, à Tolbiac.
Les visiteurs vont maintenant s’arracher aux profondeurs pour arpenter l’énorme tronc d’un arbre de Tolbiac. Ils marchent à la verticale dans une forêt incendiée. Autour d’eux, la bataille de Tolbiac fait rage et l’armée de Clovis est malmenée. Le roi des Francs se résout alors à abandonner ses idoles et implore le dieu de Clothilde de l’aider.
Le destin du combat se retourne. Clovis sort finalement victorieux et les visiteurs aperçoivent bientôt la statue de Wotan effondrée, dans un puits de lumière dramatique. Ils sont ensuite recueillis dans le manteau de Saint Martin, que Clovis avait choisi comme exemple. C’est entre les hautes colonnes de pierre que les visiteurs découvrent alors le baptême de Clovis qui conclura son règne. L’eau semble jaillir de toutes parts, comme une pluie sculptée, l’orfèvrerie fondatrice d’une nouvelle civilisation naissante.

Vidéo: Le Puy du Fou et la Chine

Vidéo: Ouverture du Puy du Fou / Clovis: Le Premier royaume

Restauration: un spectacle dans l’assiette
Le Puy du Fou vient de sceller une nouvelle alliance avec Compass Group France et sa filiale « La Puyfolaise de Restauration » pour réinventer totalement son offre de restauration. Ce partenariat vise à donner un nouveau souffle à l’offre culinaire du parc et à faire de chaque repas un véritable spectacle. Pour atteindre cette ambition, il a été demandé à Yannick Alléno – Chef de 4 restaurants étoilés au guide MICHELIN (dont deux restaurants trois étoiles) – d’imaginer l’art de prolonger, dans les assiettes, ce voyage dans le temps afin de prolonger les émotions des visiteurs. Les filières courtes seront privilégiées afin de valoriser les métiers de l’agriculture locale et les richesses du terroir qui entoure le Puy du Fou.

Croustillant farci au saumon, chou farci au foie gras, asperge

Exemple de mets proposés par les restaurants du Puy du Fou

Croustillant farci au saumon, chou farci au foie gras, asperge Exemple de mets proposés par les restaurants du Puy du Fou

Promotion / Affiche / Visuels
Une nouvelle affiche servira la promotion du Puy du Fou. Elle reprend sous forme pyramidale l’essentiel des personnages et des héros qui participent à la notoriété du Puy du Fou. Le personnage central, Clovis, domine la scène avec sa grande cape rouge. Elle est parfaitement en phase avec le slogan du Puy du Fou datant de 2015: « L’histoire n’attend que vous. » Les personnages du Mystère de la Pérouse, du Dernier Panache, des Amoureux de Verdun ou de Mouquetaire de Richelieu ne sont pas absents. Un vrai voyage dans le temps, à la découverte de mondes et d’époques que l’on croyait à jamais disparus et qui, pourtant, sont toujours présents dans la forêt centenaire du Puy du Fou.
Le visuel a été réalisé par Jean-Noël Leblanc-Bontemps et l’agence Les Gros mots (avec Le Puy du Fou depuis 2009).
Il faut avoir aussi dans cette composition le souhait de marier les époques. En regardant attentivement, on peut voir que, parfois, les armes et les vêtements et capes sont prolongées afin de servir deux ou trois personnages. Une robe devient une cape, ou une cape devient une toge, une épée devient une lance, un glaive une fourche…. La preuve vivante qu’au Puy du Fou on peut croiser toutes les époques.

Le Puy du Fou: Affiche 2019 © Le Puy du Fou / Agence les Gros mots / Jean-Noël Leblanc Bontemps

En 2015, la campagne promotionnelle s’était appuyée sur les photos de l’écossais Finlay Mac Kay, qui avait déjà collaboré avec de grandes marques sportives). Il avait alors réalisé pour Le Puy du Fou des photos en forme de grandes fresques guerrières, de scènes de bataille. 6000 photos et 6 mois de traitement plus tard, cela avait donné un résultat retentissant ! Des scènes dignes de Géricault.
© Le Puy du Fou / Finlay Mac Kay

(lire ci-dessous l’histoire résumée de Clovis)

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

L’histoire
Un peuple minoritaire occupe l’actuelle Île de France, avec à sa tête un jeune roi, Clovis, qui va progressivement mesurer les enjeux politiques de l’époque. Dans ce chaos généralisé, Clovis va fonder un véritable royaume en étendant son territoire. Il noue notamment une alliance avec les Burgondes, par son mariage avec la princesse Clothilde. À la fin de son règne, il abandonne ses anciennes croyances pour embrasser le christianisme. Sa destinée demeurera célèbre dans l’Histoire et Clovis entrera au panthéon des rois de France comme le roi fondateur. Issu de la lignée des Mérovingiens, l’enfant de Tournai est initié dès le plus jeune âge à l’art de la guerre et aux traditions germaniques de son peuple.

À tout juste quinze ans, en 481, Clovis est hissé sur le pavois à Tournai, et proclamé roi des Francs. Rapidement, le jeune roi affirme son autorité, fait preuve de bravoure au combat, regroupe les tribus locales et crée des alliances pour conquérir les terres convoitées par le général romain Syagrius et sa principale ville, Soissons. Il déclare la guerre aux Romains en 486 et triomphe aux portes de la ville. Ce grand stratège forme ainsi une armée permanente, dont il se servira pour étendre le royaume des Francs jusqu’à la Bretagne et la Loire.
La victoire de Clovis contre Syagrius est d’une importance clé : le général représentait jusqu’alors l’autorité romaine en Gaule. En remportant cette victoire, Clovis choisit d’assumer pleinement l’héritage de la civilisation romaine. Sa grande force sera d’opérer la synthèse entre romanité et francité. S’ensuit l’alliance avec les Ostrogoths en 492, puis avec les Burgondes.

Le fameux vase de Soissons (ici bien sûr volontairement apocryphe)

À l’Est, les Alamans se montrent de plus en plus agressifs et menacent l’unité du territoire. C’est lors d’une bataille mal engagée contre les troupes ennemies, en 496 à Tolbiac, que Clovis promet à Clotilde de se convertir au christianisme si ses prières lui offrent la victoire. Le chef alaman sera aussitôt vaincu et le roi respectera son engagement. Clovis et ses hommes seront ainsi baptisés en 508 par Rémi, l’évêque de Reims. C’est alors un peuple entier qui adopte une nouvelle croyance qui deviendra le fondement de toute la société.
Clovis est l’homme en qui se réunissent deux traditions, barbare païenne et romaine catholique. C’est de la fusion de ces deux forces antagonistes qu’est né le premier royaume Franc, la future France.

La conquête du royaume de Syagrius marque la première véritable victoire militaire de Clovis aux portes de Soissons. Les traditions franques établissaient le partage du butin entre le roi et ses hommes de manière strictement équitable. Le jeune roi décide pourtant de s’affranchir de cette coutume et de garder un précieux vase pour le rendre à l’évêque de Soissons. Malheureusement l’un de ses guerriers s’oppose farouchement à cette décision et accuse publiquement Clovis de s’affranchir des coutumes ancestrales. Entrant dans une rage terrible, il brise le vase en mille morceaux. Quelques temps après cet épisode, lors d’une revue militaire, le roi reconnaît ce guerrier et jette sa hache à ses pieds. Le soldat se baisse pour la ramasser et Clovis le frappe d’un coup de francisque en prononçant les mots fameux : « Souviens-toi du vase de Soissons ». La légende du célèbre vase de Soissons était née. Cet épisode illustre les premiers pas d’un roi vers la culture romano-chrétienne. C’est également la première affirmation d’une véritable autorité monarchique. Il s’émancipe des intérêts particuliers de son peuple, pour le bien commun. Clovis cesse d’être un simple chef tribal sur un pied d’égalité avec ses hommes d’armes. Il se sait appelé à devenir le roi de tout un peuple, qui comporte non seulement des Francs, mais aussi des Gallo-Romains.

69 – LYON Au Musée des Beaux-arts du 1er décembre 2018 au 4 mars 2019,

Exposition Claude, un empereur au destin singulier : Tibérius Claudius Drusus…

(Lyon, 10 av. J.-C. – Rome, 54 ap. J.-C.)

Au Musée des Beaux-arts du 1er décembre 2018 au 4 mars 2019, on évoque un des premiers Lyonnais célèbres : un certain Tibérius Claudius Drusus… 

01/12/2018 au 04/03/2019, du mercredi au lundi de 10h à 18h, Vendredi : 10h30-18h. Fermé les mardi et jours fériés.Musée des Beaux-Arts 20 place des Terreaux – 69001 Lyon 1er

Affiche de l'exposition Claude, un empereur au destin singulier - Musée des Beaux-arts de Lyon

Claude, dans la nudité héroïque, vers 40 ap. J.-C., Gabies, fin du règne de Caligula – début du règne de Claude, Musée du Louvre, Département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines

Un destin singulier ? Certes, car Claude n’aurait jamais dû régner sans l’assassinat de Caligula, qui le propulsa à 51 ans à la tête de l’Empire romain.

Claude est né à Lugdunum, en 10 avant JC. 
Si ses épouses Messaline et Agrippine ont quelque peu terni son image, tout comme la fin tragique de Britannicus, son fils, il est légitime de réhabiliter cet homme cultivé, qui eut le souci de son peuple et mena de grandes réformes dans l’Empire.

Quelque 150 pièces de collections et œuvres, agrémentées de vidéos, d’extraits de films, de photographies de Ferrante Ferranti, sont présentées lors de cette exposition qui pose un regard nouveau et plus juste sur un empereur aimé de son peuple… et des Lyonnais !

Une exposition qui séduit aussi bien les amateurs d’art que d’histoire antique. 

L’accès au Musée des Beaux-arts et à l’exposition sont inclus dans la Lyon City Card.

Autour de l’exposition…

  • Visites commentées de l’exposition les lundis à 12h15, jeudis à 16h et samedis à 10h15
  • Visite avec le photographe Ferrante Ferranti, mercredi 12 décembre à 12h15
  • Visite focus sur la table claudienne jeudi 10 janvier 2019 à 12h15 
  • Visites actives pour les 6/7 ans : Un jour chez l’Empereur, les jeudi 3 et vendredi 4 janvier 2019, lundis 18 et 25, mercredis 20 et 27 et jeudis 21 et 28 février 2019 à 10h30.
  • Visite atelier pour les 8/10 ans : Portraits romains revisités les jeudi 3 et vendredi 4 janvier 2019, lundis 18 et 25, mercredis 20 et 27 et jeudis 21 et 28 février 2019 à 10h15.
  • Visite couplée sur l’éclat de Lugdunum au temps des Julio-Claudiens, les jeudis 13 décembre 2018, 17 janvier et 28 février 2019 à 11h.
  • Visite pour les personnes aveugles et malvoyantes samedis 26 janvier et 9 février 2019 à 9h30
  • Visite pour les personnes sourdes et malentendantes (LSF) samedi 15 décembre 2018 à 14h30.
  • En-cas culturels de 30 mn à 12h30 : mercredis 19 décembre 2018, 9 janvier et 16 janvier 2019.
  • 4 Conférences autour de l’exposition, à 18h30 les mercredi 12 décembre 2018, jeudi 12 janvier, mercredi 13 février et vendredi 1er mars 2019.
  • Des découvertes urbaines : avec Lugdunum Musée, les samedis 1er décembre 2018 et 9 février à 10h30.

Des Nocturnes 

  • Nocturne dansée dans l’expo vendredi 4 janvier 2018
  • Nocturne théâtrale vendredi 1er février 2019 de 18h à 22h.
  • Ouverture tardive de l’exposition les vendredi 1er et samedi 2 mars 2019 jusqu’à 22h, avec visites commentées à 18h30, 19h, 20h et 20h30.

Tous les détails et la réservation sur  www.mba-lyon.fr

37 – INDRE ET LOIRE

En Val de Loire, 2019 sera l’année Léonard de Vinci

La présentation des événements des 500 ans de la Renaissance a notamment eu lieu au palais Farnèse, en Italie.
© (Photo NR)

Né à Florence, mort à Amboise, Léonard de Vinci est un trait d’union entre la France et l’Italie. Les 500 ans de sa disparition seront commémorés en région.

Il est mort il y a bientôt cinq siècles – le 2 mai 1519 au Clos Lucé, à Amboise – mais il est connu dans le monde entier. Le plus« universel » des Italiens, Léonard de Vinci sera largement célébré l’an prochain, en France comme dans son pays natal.

« Pour lui c’était le même pays. On retient souvent le fait qu’il ait traversé les Alpes à dos de mulet en 1516… Mais ses relations avec la France sont bien antérieures : elles commencent dès les années 1490 », souligne Paolo Galluzzi, directeur du musée Galileo de Florence (ville natale de Léonard). Il est aussi le président du comité national pour la célébration des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci et se dit « très impressionné par la qualité et la quantité » des événements envisagés en 2019 en Toscane et en région Centre-Val de Loire (*). Certains seront d’ailleurs proposés dans les deux pays, comme une pièce de théâtre conçue par le génie lui-même : elle sera jouée en Italie et à Chambord.

Le programme détaillé des festivités des 500 ans de la Renaissance en région n’est pas encore arrêté mais plusieurs rendez-vous sont déjà connus. Et on peut d’ores et déjà annoncer : Léonard sera partout !

Il investira le musée des Beaux-Arts de Tours, pour une exposition autour de son « invention musicale ». Il sera à la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, à Orléans, où sa Vis (précurseur de l’hélicoptère) sera reconstituée. Il sera même possible de se mettre « dans ses pas », avec l’Ensemble Jacques Moderne, qui proposera plusieurs concerts avec le programme « Au long de la Loire » mettant à l’honneur les compositeurs de la Renaissance.


La tapisserie de la Cène au Clos Lucé Les visiteurs du Clos Lucé pourront découvrir, de juin à septembre 2019, la tapisserie de la Cène. C’est la première fois qu’elle sera exposée en dehors des Musées du Vatican et d’Italie. Créée à partir de la célèbre fresque milanaise, elle fut tissée en soie et argent pour François 1er.

Sur un plan plus scientifique, le Centre d’études supérieures de la Renaissance consacrera son 62e colloque international d’études humaniste au père de La Joconde : les plus grands spécialistes internationaux du sujet se réuniront à Tours, Amboise et Chambord en juin 2019.

L’« aura spirituelle » de Léonard flottera même au-dessus de la Loire : une installation plastique grand format de type land art sera visible au cours de l’été à proximité d’Amboise, Chaumont-sur-Loire, Orléans et Tours. Elle reposera sur sept miroirs implantés sur des bancs de sable… Les 500 ans de la Renaissance n’oublient pas l’art contemporain.

https://www.amboise-valdeloire.com/destination-amboise/leonard-de-vinci/amboise-fete-les-500-ans-de-leonard/

CHATEAU LE CLOS LUCE  – AMBOISE

Expositions

2 mai au 2 septembre 2019 – Château Royal d’Amboise
Exposition « 1519, la mort de Léonard de Vinci : la construction d’un mythe »
Collections de la Bibliothèque Nationale de France, organisée conjointement avec la Fondation Saint-Louis.

2 mai au 2 septembre  2019 – Château Royal d’Amboise
Andrea Mattoni alias RAVO, artiste-graffeur italien de son état, sera en résidence au château royal d’Amboise durant une dizaine de jours, en avril 2019. Il réalisera, en public, 5 toiles de grandes dimensions avec pour sujet des détails du monumental tableau de François-Guillaume Ménageot « La Mort de Léonard de Vinci », qui trouveront place sur les murs de la tour des Minimes.

1er juin au 2 septembre 2019 – Château du Clos Lucé
Exposition « La Cène de Léonard de Vinci pour François 1er, un chef d’œuvre en soie et en argent »
Une tapisserie tissée pour le futur François 1er, une œuvre exceptionnelle n’ayant jamais été exposée hors des musées du Vatican. Elle sera accompagnée d’une trentaine d’autres œuvres, prêts de musées ou issues de la collection du Clos Lucé.

Ouverture automne 2019

Château du Clos Lucé : Ouverture de 2 nouveaux espaces muséographiques
« Léonard de Vinci peintre » : Visite immersive et spectacle audio-visuel animant les 17 chefs-d’œuvre de Léonard de Vinci
« Léonard de Vinci architecte » : Scénographie digitale, animations 3D et réalité augmentée présentent les travaux de Léonard de Vinci architecte civil, urbaniste et militaire

PARIS   MUSEE DU LOUVRE    AUTOMNE 2019 Léonard de Vinci

La grande rétrospective de Léonard de Vinci au Louvre à Paris est prévue du 24 octobre 2019 au 24 février 2020.

Une exposition d’envergure internationale sur l’un des artistes les plus connus au monde.

Automne 2019 – Hall Napoléon

À l’automne 2019, le musée du Louvre organisera une exposition exceptionnelle consacrée à Léonard de Vinci. Un corpus d’oeuvre unique que seul le musée du Louvre pouvait rassembler, en complément de son fonds exceptionnel de tableaux et dessins du maître italien.

Cette date revêt pour le Louvre une signification toute particulière : l’année 2019 marque le cinquième centenaire du décès de l’artiste, à Amboise. À l’invitation du nouveau roi de France, François Ier, Léonard de Vinci quitta en effet l’Italie pour la France à la mort de son protecteur, Julien de Médicis. Il arriva sans doute vers novembre 1516 dans la demeure du Clos Lucé, située à quelques pas de la résidence royale d’Amboise.

C’est là que François Ier logea magnifiquement Léonard, qu’il nomma « premier peintre, ingénieur et architecte du roi » et pensionna royalement. L’artiste y vécut les trois dernières années de sa vie, organisant ses notes sur divers sujets scientifiques et artistiques en vue d’en publier des traités et travaillant à ses tableaux dont il n’avait jamais voulu se séparer : la Sainte Anne, La Joconde, le Saint Jean Baptiste. On garde aussi de ce temps d’admirables dessins sur des papiers de fabrication française, démontrant qu’il travailla à une monumentale sculpture équestre, à des projets hydrauliques ou à l’organisation de festivités pour le souverain.

Le grand génie italien de la Renaissance mourut au Clos Lucé le 2 mai 1519. C’est ainsi que le Louvre conserve près du tiers du corpus des tableaux de l’artiste : les peintures apportées en France, achetées par François Ier, entrèrent alors dans les collections royales, où se trouvaient sans doute déjà La Vierge aux rochers et La Belle Ferronnière, acquises par Louis XII. À cet ensemble extraordinaire, qui constitue l’origine même des collections du musée du Louvre, s’ajoute un fonds exceptionnel de vingt-deux dessins de Léonard de Vinci.

Le cinquième centenaire du décès du maître italien offre donc au Louvre l’occasion singulière de réunir autour des cinq grands tableaux de ses collections la plus grande part possible des peintures de Léonard (quatorze à dix-sept, selon les spécialistes, lui sont de nos jours attribuées), afin de pouvoir les confronter à un large choix de dessins ainsi qu’à un ensemble, restreint mais significatif, de tableaux et de sculptures qui en offriront une contextualisation concrète.

Cette rétrospective internationale permettra ainsi de présenter les résultats des recherches les plus récentes, associés à la réédition critique de la documentation fondamentale, en même temps que les dernières études scientifiques conduites en laboratoire ou lors des récentes restaurations menées par le musée du Louvre.

https://www.louvre.fr/leonard-de-vinci-1


37 – INDRE ET LOIRE

Catherine de Médicis et le château de Chenonceau

« J’ai eu la fille toute nue » ! Ainsi se lamente François 1er lorsque le Pape Paul III refuse de verser la dote promise par son prédécesseur Clément VII pour le mariage unissant Catherine de Médicis et le deuxième fils de François 1er, Henri d’Orléans (le futur Henri II).

Catherine de Médicis : une Reine de France venue d’Italie

Héritière de la lignée des Médicis, aux commandes de Florence, Catherine est un choix stratégique pour un rapprochement Franco-Italien dans le contexte des guerres d’Italie et des rivalités entre François 1er et Charles Quint. Avec le décès soudain de François de France, premier fils de François 1er, le mari de Catherine de Médicis devient donc Dauphin, puis Roi de France en 1547.

Catherine de Médicis

Chaumont, puis Chenonceau !

Parallèlement à son rôle actif dans la vie de la Cour et à ses grossesses, la Reine Catherine administre également à partir de 1550 le riche domaine du château de Chaumont-sur-Loire. A la mort du Roi de France, elle l’échangera pour s’octroyer le château de Chenonceau, au dépend de sa grande rivale, Diane de Poitiers.

Si l’ancienne favorite a profondément transformé Chenonceau, en créant notamment le jardin de Diane, c’est Catherine de Médicis qui fait bâtir les galeries au-dessus du Cher (à l’image du Ponte Vecchio… de Florence), qui donnent au château un charme à nul autre pareil. Le parterre de Diane est également modifié, et Catherine de Médicis crée son propre jardin. Le bâtiment des Dômes et la Chancellerie seront également érigés.

Elle accroît également le vignoble, qui arbore de nos jours l’appellation « Touraine Chenonceaux ». On peut déguster ces vins à la cave des Dômes, à l’intérieur du château, ou encore auprès de la cave du Père Auguste, le domaine viticole voisin.

Les festivités de Catherine de Médicis au château de Chenonceau

Reine-Mère et régente du royaume à plusieurs reprises, Catherine de Médicis sera une actrice majeure au cœur des guerres de Religion. Stratège, elle organisa de nombreuses festivités non dépourvues d’objectifs, et notamment 3 grands événements au château de Chenonceau.

Après l’épisode de la conjuration d’Amboise en 1560 (auteurs d’un complot, de nombreux protestants sont tués ; certains finissent même pendus aux balustrades du château royal d’Amboise), une grande fête est donnée en l’honneur du jeune roi François II et de son épouse Marie Ire d’Écosse (née Marie Stuart), du 31 mars au 6 avril 1560. Une fois les travaux de ses jardins achevés, la reine-mère organise les secondes fêtes somptueuses à Chenonceau pour son second fils, le roi Charles IX, du 13 au 22 avril 1563. C’est l’occasion de marquer une trêve dans la lutte des partis, juste après la signature de la Paix d’Amboise entre les Catholiques et les Protestants, en invitant notamment le prince de Condé, chef des Protestants.

www.touraineloirevalley.com/catherine-de-medicis-et-chenonceau/

41 LOIR ET CHER

En images: le château de Chambord, une utopie architecturale qui fête ses 500 ans

LeVifWeekend.be Rédaction du VifWeekend.be

14/02/19 à 11:51 – Mise à jour à 11:49 Source Afp

Du 26 mai au 1er septembre 2019, la plus grande exposition jamais organisée dans ce joyau de la Renaissance, intitulée « Utopie à l’oeuvre », se tiendra sous le double commissariat de l’architecte Dominique Perrault et du philosophe Roland Schaer. Une exposition qui se veut « accessible aux érudits comme aux publics familiaux ».

Jean d’Haussonville, directeur général du domaine national de Chambord, a voulu que cette exposition, aboutissement de quinze années de recherches, « travaille le sens de ce qu’est Chambord et de ce qu’il n’est pas » et soit la « clé de voûte scientifique » expliquant cinq cents ans d’existence. « C’est aussi un hommage à nos racines italiennes », déclare le directeur à l’AFP. L’influence de Léonard de Vinci, mort à Amboise l’année où débuta la construction, se voit par exemple dans le donjon. Chambord intégre la tradition architecturale française et « la modernité venue d’Italie », selon Jean d’Haussonville. « Le commanditaire, François Ier, a eu une influence très forte, roi architecte, roi artiste, roi qui dessinait », observe-t-il.

Regardez les photos

https://weekend.levif.be/lifestyle/info/en-images-chambord-chateau-utopique-grandiose/diaporama-embedded-1092537.html#photo=1

L’exposition permettra de re-situer la genèse de Chambord, classé à l’UNESCO depuis 1981, et d’étudier ses dimensions allégoriques: telle une utopie, à mi-chemin entre rêverie folle et exercice de pensée. François 1er, en construisant ce château, voulait donner une forme à l’idée qu’il se faisait de son rêve et de son royaume.

Le premier volet de l’exposition repose sur une exploration de la dimension historique fascinante du lieu, via 146 oeuvres, des éléments de scénographie et des textes: elle permettra de connaître le contexte religieux et historique, l’aura de bâtisseur de François 1er, les éléments relatifs au chantier, et la touche de Vinci.

« Chambord inachevé », ou « comment on terminerait Chambord aujourd’hui », constitue le second volet de cette exposition sur plus de 2.000 m2, dans lequel 18 projets de laboratoires d’architecture des cinq continents (Espagne, Etats-Unis, Royaume uni, Turquie, Afrique du Sud, Australie, Mexique, Portugal, Italie, Corée du Sud, Emirats, Japon, Autriche) projettent leur vision du château dans un futur grâce à des films, des textes explicatifs ou des panneaux.

Des oeuvres provenant de 33 musées et institutions, notamment la Bibliothèque nationale de France, le Louvre, la Galerie des Offices, le British Museum, seont exposés. Parmi les prêts, figureront trois feuillets du précieux « Codex Atlanticus – Etudes de physique sur le contrepoids et le mouvement perpétuel » de Léonard, venant de la Veneranda Biblioteca Ambrosiana de Milan.

FESTIVAL DES JARDINS A CHAUMONT SUR LOIRE ( VAL DE LOIRE – 41)

À Chaumont-sur-Loire, des jardins de paradis

“Jardins de paradis”, tel est le thème de la 28ème édition du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire.

Jusqu’au 3 NOVEMBRE 2019 , pour les chanceux

Labyrinthe rond, couronne de plumes, oasis… l’éden a bien des facettes. LP/Philippe Lavieille

Au cœur du Val de Loire, le domaine de Chaumont fait refleurir son festival des jardins. Avec cette année, l’envie de vous emmener au paradis.

Et si le paradis se trouvait à deux heures de Paris ? Juste là, autour d’un château de la Renaissance surplombant le cours du fleuve, à Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher). Dans le parc qui l’entoure, paysagistes, architectes, jardiniers vous font partager une vision, leur vision, de l’éden pour la 28e édition du Festival des jardins, décliné cette année sur le thème des « Jardins de paradis ».

« Je trouve que l’actualité est particulièrement noire ces derniers temps. Nous avons sans doute tous besoin de nous inventer un nouveau paradis terrestre, suggère Chantal Colleu-Dumond, directrice du domaine et du festival, pour expliquer ce choix. Le paradis, tout le monde en rêve. C’est le lieu de l’innocence, de la beauté, de la pureté… Étymologiquement, paradaeza, la racine de paradis, signifie jardin en persan. »

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La 28e du Festival international des jardins se tient du 25 avril au 3 novembre. LP/Philippe Lavieille

Comme chaque année, pour ce grand rendez-vous de « l’art vert », des créateurs du monde entier, des Etats-Unis à la Corée du Sud, ont laissé aller leur imagination pour conquérir le cœur des membres du jury et des visiteurs. Sur quelque 300 propositions, 26 ont pris racine dans le parc le temps du festival. « Ils ont vraiment donné des interprétations très diversifiées de ce paradis, allant des références bibliques à l’invitation à la contemplation, voire à la solitude », détaille Chantal Colleu-Dumond.

LIRE AUSSI >À Chaumont-sur-Loire, le dernier voyage d’Agnès Varda

Au fil des allées, il faut musarder, le regard curieux et le pas tranquille. Les surprises sont toujours au rendez-vous. Comme ce « Parfum du paradis », inspiré du best-seller « le Parfum », de Patrick Süskind, tout en fleurs blanches et mauves exhalant des senteurs, et ponctué par des sculptures composées de flacons. Ici, même les mirages sont possibles. C’est le nom retenu pour cet espace d’inspiration orientale, petite oasis de verdure avec sa fontaine persane et son bleu indigo, caché derrière des moucharabiehs.

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Le Parfum du paradis. LP/Philippe Lavieille

Pour une halte, direction « le Jardin qui chante » : à l’ombre des arbres fruitiers placés en cercle et parsemés de nids, des coussins invitent à s’installer pour écouter le chant des oiseaux, enregistrés ou non. Car oui, l’éden est aussi terrestre. C’est ce que suggère « le Paradis de la pie », avec ses tunnels en osier tressé, sorte de transcription d’une campagne rêvée, celle des dîners entre amis et des jeux d’enfants. L’enfance n’est pas loin non plus, celle des dessins animés, avec un jardin italien composé d’îlots de bananiers et de becs orangés des oiseaux de paradis, ces fleurs tropicales, au milieu desquelles on se promène avec l’impression de marcher sur le ciel.

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Le Jardin qui chante. LP/Philippe Lavieille

Plus loin, des artistes réinventent les jardins suspendus de Babylone, version matériaux de récupération, quand d’autres proposent un chemin parsemé de portes tournantes, invitant peut-être à prendre la direction de l’enfer. En fin de parcours, l’architecte David Bitton et le paysagiste Philippe Collignon, le Monsieur Jardin de « Télématin », sur France 2, ont, eux, décidé d’accompagner le visiteur dans le passage vers « l’après ». Il faut pénétrer dans leur labyrinthe rond, d’abord très sombre, puis couvert de fleurs pour arriver à un éden rêvé, baigné d’une fontaine et planté d’un olivier, nimbé de parfums et de musique…

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Un paradis sans fin. LP/Philippe Lavieille

Souvent inspirés, parfois ludiques ou malins, attirants en diable, ces jardins-là donnent envie de prendre le chemin qui mène à Chaumont.

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/a-chaumont-sur-loire-des-jardins-de-paradis-03-05-2019-8064933.php