SAINT LOUIS

Nous souhaitons une bonne fête à SAR le Prince Louis de Bourbon en ce 25 août.

Ce 25/08/1270, décède le Roi louis IX, Saint Louis à TUNIS (25/05/1214 – 25/08/1270)

Parti pour la 8ème croisade en Terre Sainte depuis Aigues Mortes le 01/07/1270 c’est à Tunis qu’une épidémie de typhus et de dysenterie lui sera fatale ainsi qu’à son jeune fils Jean Tristan. il décède après avoir reçu les derniers sacrements le 25.08.1270, son fils présent à Tunis devenu Philippe III le Hardi ramènera la dépouille de son père en France où il sera inhumé le 22/05/1271 à St Denis.

Canonisé le 11/08/1297 sous le règne de son petit-fils Philippe le Bel.

Saint Louis – Diocèse de Paris

Année du bicentenaire du sacre de Charles X

PROGRAMME de L’ INSTITUT DE LA MAISON DE BOURBON    

Mercredi 28 mai 2025, à 15h00

Visite guidée de l’exposition :

« Charles X, le dernier Sacre« ,

organisée par le Mobilier national.

Jeudi 29 mai 2025

200ème anniversaire du sacre de Charles X en la cathédrale de REIMS

– 11h00 : Messe à la cathédrale par Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims,

– 12h30 : Déjeuner au « Bistro des Anges« , 12 rue de Chanzy Reims,

– 15h00 : Conférence dans la cathédrale -« Le sacre de Charles X à Reims« , par le Professeur Patrick Demouy,

– 17h00 : Visite des caves Taittinger,

– 18h00 : Fin de journée.

Télécharger le programme

Début novembre 2025

Voyage à Gorizia (où se trouve la sépulture du roi Charles X)

Visite des palais habités par la famille royale en exil de Charles X au Comte de Chambord

Visite de l’exposition consacrée au règne de Charles X à Gorizia,

capitale européenne de la culture en 2025

Messe au couvent de La Castagnavizza

Info : https//www.royaute.info

NANTES

Louis de Bourbon regrette la disparition provisoire de la statue de son ancêtre Louis XVI

La disparition éphémère de la statue de Louis XVI à Nantes irrite l’un de ses descendants. Dans un message Facebook cinglant, le prince Louis de Bourbon, l’un des deux prétendants au trône de France, a vivement critiqué ce projet artistique. Dans le cadre du Voyage à Nantes dont l’édition estivale s’intitule «L’étrange été», la sculpture va en effet être encadrée par une structure en miroirs dissipant le souverain défunt.

«Ce dispositif invite à réinterroger la présence des symboles monarchiques dans l’espace public», explique le dossier de presse consacré à l’événement prévu du 28 juin au 31 août. L’œuvre est signée Iván Argote, un artiste colombien qui «remet en cause certains récits historiques dominants et tente d’en proposer des versions alternatives», précise le communiqué, ajoutant que son travail est souvent «empreint d’humour et de poésie».

Hier c’était saint Louis que l’on voulait déboulonner, aujourd’hui Louis XVI, demain sera donc le tour d’Henri IV ?Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou

Cette initiative contemporaine ne fait absolument pas rire Louis XX. «Je ne laisserai personne piétiner l’héritage de nos rois sans protester. Ils n’effaceront pas 1000 ans d’histoire royale en toute impunité», a réagi fermement vendredi matin le Duc d’Anjou, sur sa page Facebook. L’ancien roi de France est l’un de ses grands-oncles. «À plus d’un titre, Louis XVI s’est distingué par sa bonté et sa magnanimité envers les Français. Et seules deux statues (dans l’espace public, NDLR) honorent encore sa mémoire en France. J’entends donc qu’elles soient respectées et non qu’elles soient l’objet de lubies faussement artistiques mais vraiment révolutionnaires», défend-il, faisant référence à celle du Loroux-Bottereau. Une troisième trône au château de Caradeuc (Ille-et-Vilaine) et une dernière dans l’ancienne abbaye du village de Sorèze (Tarn). Celle de Nantes a été inaugurée dans sa version finale en 1823.

Celui qui n’hésite pas à s’exprimer publiquement, comme en 2018, où il avait soutenu les «gilets jaunes», n’exclut pas de venir à Nantes si ses déplacements le lui permettent. «Il est paradoxal que la mémoire du monarque qui a le plus fait pour l’abolition de l’esclavage soit ainsi bafouée dans la ville la plus impliquée dans la traite et qui opposa le plus de résistance à son abolition», ajoute le chef de la maison de Bourbon, contacté par Le Figaro.

Plus généralement, il regrette le manque de considération pour le passé. «Je ne sais pas si une seule période de notre histoire commune trouve grâce aux yeux des censeurs contemporains. Tous ceux qui nous ont précédés sont presque automatiquement marqués du sceau de l’infamie et du mépris collectif. Nous ne savons plus reconnaître le respect dû à ceux qui nous ont transmis un héritage séculaire dont nous ne sommes que les passeurs», expose le descendant du roi guillotiné. Tout en restant lucide. «Est-ce à dire que tout ce qui appartient à l’histoire est forcément bien ? Non, évidemment pas. Tout ne se vaut pas. Mais je ne suis pas certain que de vouloir effacer le souvenir de Louis XVI, figure politique paternelle et magnanime pour les Français de son époque, soit un très bon signal. Hier c’était saint Louis que l’on voulait déboulonner, aujourd’hui Louis XVI, demain sera donc le tour d’Henri IV ?», conclut-il. Récemment, le tribunal administratif de Dijon a estimé que la statue de Louis IX de Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), n’offensait pas la laïcité.

Source :  Laurène Trillard, Le Figaro Nantes

CONFERENCE de Monsieur Bruno SAVORNIN et COMPTE-RENDU

SAMEDI 29 MARS 2025

 » De la Dynastie carolingienne à la Dynastie Capétienne 936 /1031″

Vous trouverez ci-dessous le résumé de la première partie de cette conférence portant sur : « Des Carolingiens aux Capétiens (936-1031) » que nous a transmis le Conférencier M. SAVORNIN.

I. Le règne de Louis IV d’Outremer (936-954)

A la mort du roi Raoul (3e et dernier roi « Robertien »), le 14/1/936, les Grands du royaume décident de faire revenir sur le trône un carolingien, en l’occurence, Louis IV, fils de Charles III. Louis IV avait dû fuir en Angleterre avec sa mère Ogive. C’est pour cela qu’on le surnomme Louis d’Outremer. 

Louis IV est sacré à Laon le 19/6/936. Mais il ne possède que le comté de cette ville. Louis IV prend la ville de Langres durant l’été qui suit. Louis IV doit affronter les Hongrois, qui n’ont pas encore été christianisés. Ceux-ci ont en effet passé la frontière française en 937. Herbert de Vermandois en profite pour conquérir Laon. Appuyé par Arnoul de Flandre et grâce à l’usage d’une nouvelle machine de guerre, Louis IV, revenu en France, reconquiert Laon.

Louis IV et Hugues le Grand s’affrontent rapidement car Louis IV cherche à imposer son autorité. Ils s’affrontent en Lorraine. En 939, Louis IV épouse Gerberge, soeur d’Otton de Germanie. Il devient ainsi beau-frère de son concurrent car Hugues le Grand a, lui, épousé Edwige, soeur de Gerberge.

Louis IV subit une défaite à Château-Porcien (Picardie), en 941. Il se réfugie à Vienne (en France), alors capitale du royaume de Bourgogne. Il envoie certains de ses partisans plaider sa cause auprès du pape Etienne IX. En ce qui concerne le pouvoir féodal, seul le duc de Normandie, Guillaume Longue-Epée, le duc de Guyenne, Guillaume Tête d’Etoupe et le duc des Bretons, Alain, se soumettent à Louis IV.

Une trève est signée en Picardie en septembre 942. Guillaume Longue-Epée était pieux et à agit en faveur de la paix entre Louis IV et Hugues le Grand. Mais il est lâchement assassiné en 943. 

Les Danois ayant attaqué la France, Louis IV riposte et il est victorieux. Il obtient à son retour en Normandie la garde et l’éducation de Richard, encore enfant, fils de Guillaume Longue-Epée et nouveau duc de Normandie.

Alors qu’il assiège Reims, Louis IV est obligé d’abandonner ce siège pour venir aider son représentant, Rodolphe le tort, attaqué par Haigrold, à la tête d’une armée danoise. Bernard le Danois, un Normand, propose à Louis IV de négocier avec Haigrold, à la demande de celui-ci. Des violences éclatent alors entre des Français et des Normands à propos du meurtre de Guillaume Longue-Epée au cours desquelles les Normands tuent les 18 comtes français qui accompagnaient Louis. Louis IV parvient à s’enfuir mais il est finalement livré par un Normand qui l’avait d’abord secouru. Après avoir été emprisonné à Rouen, il est échangé contre Richard, mais se retrouve alors prisonnier de Thibault le tricheur, comte de Blois, Chartres et Tours.

Après un an d’emprisonnement, Louis IV est finalement obligé, par Hugues le Grand, de céder son unique comté de Laon pour être libéré. Il s’installe alors à Compiègne (selon Richer et plusieurs historiens récents) ou dans le domaine de Chevregny, près de Laon.

Louis IV, allié d’Otton et de Conrad, roi de Bourgogne et époux de la soeur de Louis IV, Mathilde, reprennent Reims, ce qui permet à l’archevêque légitime de cette ville, Artaud; de s’y réinstaller. Trois conciles ont lieu, à Verdun, en 947, puis à Saint-Pierre-de-Mouzon (archevêché de Reims) et Ingelheim, en 948. Hugues le Grand est sommé de se soumettre au roi sous peine d’excommunication.

Laon est reconquise par Conrad le Roux, nouveau duc de Lorraine, pour le compte de Louis IV.

Hugues le Grand n’ayant pas cédé (bien au contraire puisqu’il a ravagé les terres de Guy, évêque de Soissons, qui venait de prendre parti pour Louis IV après avoir défendu Hugues le Grand), il est excommunié par le concile de Trèves.

Louis IV reprend Montaigu dans les environs de Laon.

Lors d’un concile à Rome en 950, le pape Agapet II confirme l’excommunication de Hugues le Grand. Cette décision du pape lui-même convainc Hugues de se soumettre. Il lui rend l’hommage féodal.

Cette soumission permet au royaume de France de retrouver la paix pendant les quatre dernières années du règne de Louis IV (950-954).

Louis IV et Hugues le Grand visitent ensemble les provinces du royaume où Louis IV reçoit notamment les hommages de l’évêque Etienne d’Auvergne, de Charles-Constantin, comte de Vienne et de Guillaume Tête d’Etoupe, duc de Guyenne et comte de Poitiers. Louis IV reprend Brienne, un repaire de brigands, près de Bar/Aube.

La mère de Louis IV, Ogive (ou Eadgive) s’étant remarié avec Herbert, comte de Meaux, fils de Herbert II de Vermandois qui avait combattu Charles III, le père de Louis IV, celui-ci décide de sanctionner sa mère en la privant de son douaire. Louis IV redonne celui-ci à sa femme, Gerberge.

Louis IV meurt d’un accident de chasse. Poursuivant un loup, son cheval trébuche et retombe sur lui. Louis meurt après une longue agonie de plusieurs semaines, le 9/9/954.

Louis IV eut à subir l’opposition de la plupart des Grands. Le conflit a freiné l’architecture. Des édifices carolingiens ont disparu: Saint-Denis, Saint-Riquier, Corbie.

Louis IV a eu 5 enfants, Lothaire en 941 (il lui succède), Mathilde en 943, un garçon mort peu après sa naissance mais dont on ignore le prénom, Henri en 953, mort peu après son baptême et son frère jumeau Charles.

Bruno Savornin

1ERE PARTIE DU COMPTE-RENDU DE CETTE CONFERENCE

Raoul meurt le 14/1/936 et est inhumé dans l’abbatiale Sainte-Colombe de Sens.

Les Grands du royaume demandent à Louis IV, fils de Charles III, de revenir d’outre-mer, c’est-à-dire d’Angleterre, pour régner. Pour cela, ils s’engagent auprès de son oncle, le roi anglais Aethelstan, oncle de Louis IV (la soeur d’Aethelstan, Ogive, avait épousé Charles III), à l’honorer, mais à condition toutefois qu’il suive leurs conseils.

Les Grands souhaitent donc un roi aux pouvoirs limités puisqu’il devrait suivre leurs conseils.

Louis IV est sacré le 19/6/936 à Laon.

Il conquiert Langres durant l’été.

Les Hongrois, après avoir ravagé la Germanie et la Lorraine, passent la frontière française en 937.  De plus, Louis IV veut imposer son autorité, ce qui entraîne un autre conflit, avec Hugues le Grand, qui commence en Lorraine.

Louis IV épouse en 939 Gerberge, soeur d’Otton.

Il est battu en 941 à Château-Porcien, en Picardie. Il se réfugie à Vienne, en France, alors capitale du royaume de Bourgogne. Il envoie une délégation soutenir sa cause auprès du pape Etienne IX. Celui-ci décide de l’appuyer. Guillaume Longue-Epée (932-943), fils de Rollon et nouveau duc de Normandie, se soumet au roi et l’accueille à Rouen. Le duc de Guyenne, Guillaume tête d’Etoupe, et le duc des Bretons, Alain, le suivent dans son allégeance au roi.

Une trève est signée en Picardie en septembre 942, pour deux mois seulement. Louis parvient à s’allier avec Otton de Germanie, son beau-frère. Il convoque ses vassaux à un plaid à Attigny, sur l’Aisne.

Louis IV et Otton de Germanie se rencontrent à Attigny. Otton reproche ensuite à Hugues le Grand de faire la guerre au roi. Il lui demande de l’accompagner pour voir le roi. Hugues accepte enfin de se réconcilier avec Louis IV.

Guillaume Longue-Epée était pieux. Il a même voulu, comme Saint Louis trois siècles plus tard, devenir moine. Mais l’abbé de Jumièges lui dit qu’il est plus important pour lui de remplir sa mission de prince chrétien. Guillaume était aussi intervenu pour obliger Otton de Germanie à respecter la préséance de Louis IV lors de la conférence d’Attigny.

Guillaume est lâchement assassiné en 943, à la fin d’une journée de négociations qui avait apparemment réussi. Alors qu’il venait de partir, des Flamands lui demandent de revenir car le comte de Flandre aurait oublié de lui dire quelque chose. En fait, 4 familiers de ce comte le tuent. Guillaume est remplacé par Richard, son fils, comme duc de Normandie.

Herbert de Vermandois meurt à la fin de 943.

En décembre 943, une flotte danoise attaque le royaume de France. Le roi les attaque aussitôt avec 800 cavaliers. Il est vainqueur. Les Danois ont 9 000 morts, les Francs quelques uns. Le retour de Louis IV à Rouen est un triomphe. Il obtient d’emmener Richard, duc de Normandie, pour l’éduquer… et le garder sous son contrôle.

Simulant une maladie sur le conseil d’Osmond, un seigneur normand, et profitant d’un relachement de la surveillance, Richard parvient à s’enfuir.

A l’occasion de négociations avec Haigrold, un Danois, Louis parvient à s’enfuir, aidé par un seigneur normand. Mais celui-ci le livre finalement et il est emprisonné à Rouen. Gerberge, femme de Louis IV, ne parvient pas à le libérer bien qu’elle ait fait appel au roi de Germanie et à Hugues le Grand. Louis IV est finalement échangé contre Richard mais se retrouve prisonnier de Thibaut le Tricheur, comte de Blois, Chartres et Tours.

Otton réclame à Hugues, en tant que chef des Grands, la libération de Louis. Quant à Edouard Ier l’Ancien, roi d’Angleterre (939-946), frère d’Aethelstan, il menace d’envahir la France si Louis n’est pas libéré. Sans succès. Au contraire, Hugues le Grand répond à Edouard que les Français sauront se défendre.

Par ailleurs, aucun vassal de Louis n’intervient pour le tirer d’affaire. Il est vrai qu’il n’avait pas bien traité Richard, dont il avait la tutelle.

Un an après son incarcération, Hugues demande à Louis de lui céder Laon, la seule place dont il dispose, en échange de sa libération. Louis accepte.

Louis obtient l’appui d’Otton et de Conrad, roi de Bourgogne et époux de sa sœur Mathilde mais ils n’osent pas attaquer Laon, dont les fortifications ont été renforcées par Hugues. Mais ils parviennent à reprendre Reims et à réinstaller Artaud comme archevêque de cette ville.

Trois conciles ont lieu : à Verdun en 947, à Saint-Pierre de Mouzon (archevêché de Reims) et Ingelheim en 948. Hugues est sommé de se soumettre au roi sous peine d’excommunication et Artaud est confirmé comme archevêque de Reims.

Laon est reconquise par Conrad le Roux, nouveau duc de Lorraine, pour le compte du roi. Gui, évêque de Soissons, ancien allié de Hugues, décide d’appuyer Louis IV.

Hugues se venge en saccageant les terres de l’évêque de Soissons et celles de Reims puisque Hugues, l’ancien archevêque de Reims, a été remplacé par Artaud.

Un nouveau concile, à Trèves, avec cette fois-ci, trois évêques français au lieu d’un seul à Ingelheim, excommunie Hugues le Grand. Ce concile décide aussi de destituer Thibaud, sacré illégitimement archevêque de Reims par Hugues, et de le remplacer par un protégé de Louis IV. Louis IV reprend Montaigu, près de Laon.

Les évêques Gui d’Auxerre et Anségise de Troyes obtiennent une trève.

Le pape Agapet II convoque un concile à Rome, les précédents ayant réuni trop peu de membres du clergé. Hugues ne s’y présentant pas, le pape l’excommunie lui-même.

Hugues se soumet enfin.

Après la cérémonie d’hommage féodal, Louis IV et Hugues le Grand visitent ensemble les provinces du royaume. A Macon, Charles-Constantin, comte de Vienne, rend hommage à Louis IV. Dans cette région, Louis IV reçoit aussi l’hommage de l’évêque Etienne d’Auvergne et de Guillaume Tête d’Etoupe, duc de Guyenne et comte de Poitiers.

Louis IV reprend Brienne, un repaire de brigands, près de Bar-sur-Aube.

Edwige, mère de Louis IV et veuve de Charles III le Simple, se remarie avec Herbert, comte de Meaux, fils de Herbert II  de Vermandois. Ils auront un fils, Etienne, futur comte de Meaux et de Troyes.

Comme Herbert II avait combattu son père, Louis IV sanctionne sa mère en la privant de son douaire qu’il donne à sa femme Gerberge.

Louis IV a eu 5 enfants : Lothaire en 941, Mathilde en 943, Henri en 953, mort peu après son baptême, Charles, son frère jumeau et un autre garçon dont on ne connaît pas le prénom, mort lui aussi peu après sa naissance.

Le mariage d’Eadgive avec Herbert, comte de Meaux, puis de Troyes et la paix obtenu avec le duc des Francs assure 4 ans de paix au royaume de France, de 950 à 954. A noter qu’Ermangarde, sœur de Hugues le Noir, lui succède comme duc de Bourgogne. Elle et son mari Gilbert d’Autun ont une fille unique, Liégarde, qui se marie avec Otton, fils de Hugues le Grand, ce qui lia la Bourgogne aux Capétiens.

Louis IV meurt d’un accident: poursuivant un loup, son cheval trébuche et tombe sur lui. Il meurt quelques semaines plus tard, le 9/9/954. Il est enterré dans l’abbatiale Saint Rémi. Gerberge désigne Lothaire, 13 ans, pour lui succéder. Le royaume n’est pas partagé, ce qui est une sage décision. Hugues le Grandne s’y oppose pas.

L’archevêque Artaud de Reims sacre Lothaire dans la basilique Saint-Rémi de cette ville.

Le duc de Guyenne, Guillaume Tête d’Etoupe, se rebelle mais il est vaincu par Hugues le Grand. Celui-ci meurt de maladie le 16/6/956, à 59 ans.

Louis IV a subit les inconvénients de la féodalité. Contrairement à Charlemagne, il ne possédait plus d’empire mais unique Laon qu’il a perdu, puis repris grâce à l’appui de l’Église.

Hugues le Grand était le représentant des vassaux de Louis IV. La plupart de ceux-ci étaient rebelles. Le conflit entre Louis IV et ses vassaux a freiné l’architecture. Des édifices carolingiens ont disparu : Saint-Denis, Saint-Riquier, Corbie.

Il y a toutefois eu des fondations religieuses: Adèle, duchesse de Guyenne, a fondé Saint-Cyprien à Poitiers, où elle a pris l’habit et Saint-Pierre-le-Puellier. Guillaume Longue-Epée a fondé la Trinité de Fécamp. Saint Gérard de Brogne a fondé Saint-Bertin. Arnould de Flandre a fondé Saint-Bavon de Gand et Saint-Riquier. Raoul, seigneur d’Issoudun, a fondé Sainte-Marie d’Issoudun. Le vicomte de Béziers a fondé Saint-Pierre de Lezat. Autre fondation de ce temps: Saint-Pierre de Gand.

PLAIDOYER POUR LA MONARCHIE (Eric de Verdelhan)

La France éternelle a entamé son déclin, sa descente aux enfers, en détruisant « le Divin et le Sacré » en 1789.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour avoir un Résumé de l’histoire de France,

https://www.minurne.org/billets/44152

La décadence, depuis la Révolution qui a commencé par la terreur et l’exécution de tant d’innocents, dont le Roi Louis XVI, pour mettre en place un système qui montre ses faiblesses, et qui n’est pas là pour le bien du peuple mais uniquement  pour le bien  d’une élite désireuse de rester au pouvoir et de profiter du système, et qui est en guerre contre son peuple.

Les partis politiques créés uniquement pour attiser la discorde, n’œuvrent pas pour le bien commun.

Vivement le retour du ROI.

Le Roi va travailler pour le long terme et non pour être réélu, il ne fait pas passer des lois pour faciliter sa réélection, son ambition personnelle, ou pour obtenir des suffrages à tout prix.

La personne royale, et sa descendance garantissent la continuité du royaume, la politique entreprise, l’unité du pays, l’union nationale. Le Roi et son peuple font corps.