LOUIS XX

publié le 04/02/2019 à 17:32 par RTL

Le dimanche 20 Janvier, une foule de royalistes s’est rassemblée dans le centre de Paris, devant la Chapelle Expiatoire, afin d’y célébrer une messe en hommage à Louis XVI et Marie Antoinette, inhumés ici en 1793. 

Pour l’occasion, Anne-Marie est venue spécialement de Beauvais. Elle s’est levée aux aurores et espère être bien placée lors de la célébration : « Je suis venue pour la commémoration d’un bon roi qui a été assassiné, et pour voir Monseigneur« .

Ce « Monseigneur » en question est Louis de Bourbon, dit Louis XX, qui est le descendant direct de Saint-Louis, Henri IV et Louis XIV. À 44 ans, il se dit prêt à monter sur le trône si les Français lui demandent. Nostalgiques de l’ancien Régime, les royalistes produisent un discours politique où il est question d’un pays qui n’a plus de valeurs et qui a besoin d’un roi, fervent catholique pour diriger la France. 

« Je suis disponible, demandez aux Français »

Qu’ils soient partisans de Louis XX ou de Jean d’Orléans, autre prétendant au trône, tous veulent le retour au pouvoir d’un souverain sacré. À la sortie de la messe, les sujets s’inclinent devant celui qu’ils appellent « le roi ».  

De nationalité franco-espagnole, Louis XX est l’héritier de la couronne française par son père mais c’est aussi l’arrière-petit-fils du dictateur espagnol, Franco, par sa mère. Il a vécu en Espagne, où il a passé la majeure partie de son enfance. 

Devant les caméras de Zone Interdite en 2000, le jeune banquier de 26 ans affichait une certaine simplicité. « Je ne pourrai pas vivre sans travailler » et à la question « La fortune des Rois de France n’est pas arrivée jusqu’à vous? », il répondait amusé :  « Pas encore ».

Louis XX est télégénique, sportif mais aussi valseur émérite. Et déjà à l’époque, quand on lui demandait s’il voulait être roi, il répondait : « Moi je suis disponible, demandez aux Français. La moitié des pays en Europe ont une monarchie, et ça a l’air de très bien fonctionner,comme en Espagne ».

Un soutien du mouvement « gilets jaunes »

Louis de Bourbon s’est marié à Marie Marguerite Vargas, la fille du patron d’une grande banque vénézuélienne, dont il est devenu le vice-président. Aujourd’hui, il partage son temps entre Caracas et Madrid où vivent ses quatre enfants.

Louis de Bourbon se dit prêt à monter sur le trône si les Français lui demandent
Louis de Bourbon se dit prêt à monter sur le trône si les Français lui demandent Crédit : M6

Avec les années, son discours n’a pas changé. Récemment, il a fait part de son soutien au « Mouvement des gilets Jaunes », dont certains d’entre eux n’ont pas manqué, en ce dimanche 20 janvier, de le remercier et de s’afficher avec lui sur des photos.  

« Je pense que les Français ont peut-être été un peu abandonnés et le gouvernement n’a pas su expliquer les mesures qu’ils ont prises, il n’a pas pris en compte la population. » Ce jour-là, quelques partisans du Prince se retrouvent pour déjeuner.

Ces derniers temps, les monarchistes ont le sourire. Ils affirment recevoir de plus en plus de soutiens. Parmi eux, Loic Baverel, 36 ans, est responsable des ressources humaines d’une entreprise de services à la personne : « Suite à l’intervention du Prince sur les ‘gilets jaunes’, nous avons accueilli un flux de personnes qui ont souhaité se renseigner sur notre mouvement« .

À ses côtés, Philippe Montillet, membre du secrétariat du Prince. L’un comme l’autre croient au Grand Soir pour les monarchistes Français : « En politique tout est réalisable. Qui aurait pu penser en 1989 que quasiment du jour au lendemain, le monde communiste aller s’écrouler ? »

Jhttps://www.rtl.fr/actu/debats-societe/video-qui-sont-les-royalistes-en-france-en-2019-7796443585

Heureuse naissance

Monseigneur Louis de Bourbon nous fait part de la naissance de son 4ème enfant prénommé Henri survenue le 1er Février 2019, et titré Duc de Touraine



Le Président de la PSB Lyon, les Administrateurs et tous les membres de notre association présentent leurs plus vives félicitations au Prince Louis de Bourbon et à la Princesse Marie-Marguerite de Bourbon pour cet heureux événement.

Que Dieu protège le Prince Henri, à qui nous souhaitons une longue et heureuse vie.

Entretien de Monseigneur Louis de Bourbon

Louis de Bourbon : « La France doit rester unie et se regrouper autour des fondamentaux »

bvoltaire.fr/louis-de-bourbon-la-france-doit-rester-unie-et-se-regrouper-autour-des-fondamentaux

23 janvier 2019

À la suite de la messe célébrée le dimanche 20 janvier, le prince Louis, duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon, a accepté de répondre à quelques questions.

Monseigneur, vous avez commémoré le 21 janvier ? Que signifie cette date, pour vous ?

Chaque année, en principe, j’assiste à une ou plusieurs cérémonies organisées à la mémoire du roi Louis XVI. Je maintiens ainsi une tradition qu’avant moi mon grand-père et mon père avaient tenu à respecter. Savez-vous que c’est mon grand-père qui, en 1972, a souhaité qu’une messe annuelle ait lieu à la chapelle expiatoire ? Jusqu’alors, seule la nécropole de Saint-Denis avait une cérémonie tous les ans. Ces messes sont célébrées en communion avec de très nombreuses autres dans toute la France et à l’étranger.

Cette date, pour moi comme pour tous les Français, est très importante car elle marque une rupture dans la tradition politique de notre pays. En assassinant le roi, c’est la tête de la France qui était atteinte encore plus que celle d’un homme.

Depuis, l’équilibre politique est instable. Après les huit siècles de royauté, comptez les régimes qui ont suivi : cinq républiques, mais aussi deux empires, un État, des formes parlementaires de monarchie comme celle de Louis-Philippe. Et chacun de ces régimes, souvent, a connu des phases multiples. Tout cela est éphémère. Le pouvoir a besoin de la durée.

À cette occasion, quel message voudriez-vous faire passer au peuple français ?

Actuellement, les Français s’interrogent sur leur identité et leur avenir. Ils sont confrontés à des enjeux extérieurs (mondialisation, par exemple) ou à des périls (montée de l’islamisme). Pour les affronter, le pays doit être uni et partager un même objectif, savoir ce qu’il est et savoir ce qu’il veut. Ainsi, mon message est celui de l’espoir et du non-découragement. Il faut se regrouper autour des fondamentaux : bien commun pour lutter contre les communautarismes et les corporatismes ; justice pour que les plus faibles soient aussi entendus ; souveraineté afin que la France ne se fasse pas dicter ses lois par l’extérieur. La France est un vieux pays qui a longtemps montré le chemin aux autres. Elle ne peut se faire dicter ce qu’elle doit faire, surtout en ce moment où le monde entier est en mutation.

À cette occasion, de nombreux internautes et intellectuels ont ressorti quelques lignes du testament de Louis XVI. Un document édifiant. Il dit notamment à son fils « si vous avez le malheur de devenir roi »… Pour vous, que veut réellement dire « être roi de France ? »

Etre comme Saint Louis, juste ; être comme Henri IV, savoir faire la paix des cœurs ; comme Louis XIV, avoir le sens de la grandeur du pays ; et comme Louis XVI, savoir accepter le sacrifice s’il faut rester en accord avec son âme.

Vous avez la double nationalité française et espagnole et vous avez eu une longue carrière internationale. Envisagez-vous de vous rapprocher davantage de la France ?

Je ne suis pas éloigné de la France. Je vis à l’étranger, c’est très différent. Comme vous le savez, chaque fois qu’une autorité m’invite pour telle ou telle manifestation culturelle ou sociale, je réponds favorablement.

On vous a vu et entendu soutenir les gilets jaunes. Pourquoi ce soutien et en quoi vous semble-t-il légitime ?

J’ai voulu montrer une certaine solidarité avec tout le pays dont je voyais qu’il était en souffrance. Il y a un ressenti d’une grande injustice en train de se développer : d’un côté une fiscalité toujours plus forte, et de l’autre des services publics et un niveau de vie en baisse, et cela, tant dans la France rurale que dans les banlieues qui sont devenues, en certains endroits, des territoires de non-droit. Est-ce sain ? Je ne le pense pas. L’intérêt du mouvement actuel est qu’il est spontané, né de la distorsion entre une France légale et celle qui vit dans la réalité du quotidien. Ainsi, des personnes de tous les horizons s’y associent ou l’approuvent. La durée du mouvement montre sa légitimité.
Certains politiques, comme Benoît Hamon, parlent de « vacillement de la République ».

En effet, la crise des gilets jaunes semble avoir fragilisé la confiance des Français vis-à-vis des institutions. Parallèlement, on sent un regain d’intérêt pour votre parole, qui est reprise par les grands médias. Y voyez-vous un signe quelconque ?

Les huit siècles de royauté ont montré qu’il fallait savoir évoluer. Celle du XIIIe siècle n’était pas celle de François Ier ou de Louis XIV. La royauté n’était pas conservatrice. La république est une forme de gouvernement comme une autre. Rien ne sert de s’attacher à un mot s’il perd de son sens.

Par téléphone nous avons pu rejoindre le prince, le 21, juste après l’annonce du décès du comte de Paris.

Monseigneur, le prince Henri d’Orléans, comte de Paris, est décédé ce 21 janvier. Quel message voudriez-vous adresser à vos lointains cousins ?

J’ai immédiatement fait part de ma compassion. Je suis le chef de maison et mon rôle est d’être présent dans les moments douloureux qui peuvent frapper les uns ou les autres.

entretien réalisé par Marc Eynaud

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Voeux de Monseigneur Louis de Bourbon

Vœux de Louis XX aux Français pour 2019

6 janvier 2019UCLF

Chers Français,

Votre immense cri de désespoir a marqué la fin de l’année écoulée. Désespoir de n’être plus entendus, ni écoutés comme si vos souffrances avaient moins d’importance que les normes et les règlements. Comme si votre vie quotidienne ne comptait pas ou plus. Comme si des mots pouvaient suffire à nier les réalités.

Ce cri ne doit pas demeurer vain, mais il ne s’agit pas non plus de se tromper d’objectif. Certes, si des rattrapages en de nombreux domaines, et notamment, en matière de niveau de vie sont nécessaires, ils ne doivent pas être une fin en soi cachant l’essentiel. Les mesures ne doivent pas être uniquement conjoncturelles et sectorielles.

Ce qui manque à la France depuis des dizaines d’années, c’est un projet de société partagé par tous. Un projet commun qui soude les uns et les autres et qui respecte sa souveraineté. Un projet qui réunit et entraîne sans privilégier certains aux dépens de tous les autres. L’équilibre social a été progressivement brisé parce que le bien commun a été oublié au profit des intérêts individuels ou des mirages. Prenons garde que ce ne soit pas les intérêts et les passions communautaristes qui les remplacent ! Le mal serait encore plus grand et le cri de la France serait étouffé. L’histoire rappelle que les Français ont toujours accepté les sacrifices lorsqu’ils servaient la cause commune. Ils rejettent au contraire tout ce qui est injuste.

L’histoire, heureusement, comme une bonne fée veillant sur la France, est là pour nous faire souvenir qu’il n’y a pas à désespérer. Les situations les plus catastrophiques trouvent toujours un dénouement — pensons à la Guerre de Cent Ans, aux guerres de Religion, aux revers militaires qui ont pu faire douter du destin de la fille aînée de l’Église. Le sursaut vient chaque fois d’un retour aux sources, en cherchant à retrouver les fondements de ce qui fait notre cher et vieux pays plus que millénaire.

Le mot « valeurs » a beaucoup été employé ces derniers temps, mais il ne faut pas le contrefaire. Les valeurs ne se trouvent ni dans l’éphémère ni dans le contingent, ni dans ce qui porte atteinte à la nature humaine. Les nôtres puisent au plus profond de notre histoire. Ce sont d’abord les valeurs de l’héritage gréco-romain. Il a apporté la citoyenneté, c’est-à-dire le sens de la vie en commun tempéré par le droit. Cet immense héritage fait accepter les différences des uns et des autres dès lors que tous se retrouvent sur un projet d’avenir partagé. Il a nom : Royaume, Couronne, État. Chaque génération l’a adapté. À la nôtre de le faire en s’appuyant sur les familles.

Le second fondement nous vient de la chrétienté qui a forgé l’âme de l’Europe et de la France. Elle a créé son unité, elle a fondé la grandeur de sa civilisation en faisant de chaque être humain la mesure de toute chose. Elle a libéré les esclaves, tempéré les riches, réconforté les pauvres, les malades et les sans-abris, donné du sens à l’existence.

Le socle est encore là. Il appartient à chacun de le faire vivre. Ainsi la société redonnera espoir à ceux qui souffrent. Tel est ce que je souhaite à tous en ce début d’année et notamment aux familles. Que saint Louis et sainte Jeanne d’Arc veillent sur la France et apportent aux Français l’espérance qu’ils méritent et qu’ils attendent. Ainsi notre pays retrouvera la route de l’avenir.

Louis de Bourbon,
Duc d’Anjou

SOURCE : La légitimité

Louis de Bourbon soutient le mouvement des Gilets jaunes

Français, mes chers compatriotes,

Alors que se développe de semaine en semaine sur toute l’étendue du territoire national, le mouvement de protestation et de contestation des « Gilets Jaunes », je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance, et qui n’ont d’autre moyen d’expression que de se lever comme un seul homme pour manifester leur déception, leur angoisse et leur colère. Ces Français, c’est la majorité silencieuse qui se tait depuis des décennies et dont certains avaient oublié l’existence. Aujourd’hui c’est le peuple de France qui se dresse pour défendre son mode de vie et sa dignité.

Il est essentiel de l’entendre, essentiel de prendre en compte ses légitimes aspirations.

Bien sûr, il faut condamner et bannir le recours à la violence de certains groupes extrêmes qui cherchent à exploiter ce mouvement profondément populaire pour déstabiliser l’Etat. Cette violence coupable et stérile ne peut que favoriser la cause de ceux qui ne veulent pas entendre le cri de tout un peuple.

En ce jour de l’Immaculée Conception, je confie la France à Notre Dame qui est la vraie Reine de France.

Que Dieu protège la Fille aînée de Son Eglise, que Dieu vienne en aide aux Français malheureux, démunis et souffrants. Qu’Il leur rende l’Espérance et la foi en l’avenir de notre pays qui doit se relever et renouer avec tout ce qui en a constitué la grandeur autant que la paix des cœurs et la douceur de vivre.
 

Louis,
Duc d’Anjou