Discours du Pré Catelan

Discours prononcé par le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou le 26 Septembre 2005 au PRE CATELAN devant une assemblée de plus de 600 personnes venues l’accueillir en compagnie de son épouse la Princesse Marie Marguerite Duchesse d’Anjou.

Chère Grand-Mère,
Monseigneur le Nonce Apostolique,
Monsieur le Duc,
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Généraux,
Madame et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,

Pour prolonger l’invitation officielle qui nous avait été faite hier de commémorer la Fondation de l’Institution des Invalides par mon aïeul le Roi Louis XIV, vous avez eu la délicate attention d’organiser cette réception en notre honneur. Soyez en remerciés, vous Monsieur le Duc et Cher Cousin malgré le deuil si cruel qui vous accable, pour l’avoir organisée, et vous tous chers amis pour être présents.

Cette réception permet, pour la première fois depuis notre mariage, à ma Chère Épouse, la Princesse Marie-Marguerite, de rencontrer officiellement, ceux qui demeurent attachés à la royauté et à ce qu’elle a donné à la France tout autant qu’au principe de continuité que j’incarne. Que nous incarnons désormais tous les deux.

La réunion chaleureuse de ce jour est ainsi, pour la princesse et pour moi-même, une réunion de famille. Elle l’est à plus d’un titre. Tout d’abord parce que, autour de nous deux, Notre Famille de Bourbon est présente : *Notre Chère Grand Mère en premier lieu. Sa place est primordiale. Elle fait et, je le souhaite, fera encore longtemps le lien entre les générations, lien si nécessaire pour maintenir vivante la mémoire de notre dynastie ;* Nos cousins Bourbons de Parme qui sont souvent, en mon nom et, désormais en notre Nom, présents dans de nombreuses manifestations liées à l’évocation de la royauté française ; * Enfin, je veux citer mon Cousin le Duc de Séville qu’un contretemps de dernière minute a empêché d’être parmi nous comme il le fut lors de notre mariage et alors qu’il y tenait tant pour marquer l’union entre nos deux rameaux dynastes de la branche aînée de la Maison de Bourbon.

Réunion de famille aussi parce que, Monsieur le duc et Cher Cousin, autour de vous du Conseil d’Administration de l’Institut de la Maison de Bourbon, il y a les présidents ou les responsables de l’ensemble des associations qui participent, chacune à leur place et selon sa vocation, au maintien de la tradition en France.

Enfin réunion amicale avec les nombreux représentants de l’Eglise, des familles, de l’Ordre souverain de Malte, de la diplomatie, de l’administration et des affaires publiques, de l’économie et de l’entreprise, des arts et des lettres qui ont répondu à cette invitation. Ils forment la société française pour qui tradition et mémoire sont synonymes d’espoir et d’avenir. Cette conception de la société est celle de notre pays et de sa mission comme l’avait rappelé si justement le Vénéré Saint-Père, le Pape Jean-Paul II.

Pour nous Bourbons, cette mission est celle du service envers la France que, les rois nos aïeux ont assuré depuis le baptême de Clovis, à travers le règne fondateur d’Hugues Capet, la sainteté de Louis IX, le panache de François Ier, le pragmatisme de Henri IV, la grandeur de Louis XIV et le sacrifice de Louis XVI.

La Princesse Marie-Marguerite et moi-même continuerons à assumer ce devoir de mémoire et d’espérance que nous ont légué les siècles et qui incombe depuis Charles X à la branche aînée des Bourbons. Nous le rappellerons chaque fois que l’occasion nous en sera donnée comme nous le faisons aujourd’hui.

Pour la Princesse et Moi-même, cette soirée officielle prélude à de nombreuses réunions que dans les mois et années avenir, nous serons heureux de partager avec vous pour faire vivre en France, le souvenir de l’oeuvre des Rois.