Discours Président de la PSB le 20 Janvier 2007

DISCOURS DU DÉJEUNER DU 20 JANVIER 2007

Par le Président de la Présence du Souvenir Bourbonien en Lyonnais, Forez et Beaujolais

Monseigneur,

Monsieur le Maire,

Messieurs les Présidents,

Mesdames, Messieurs les administrateurs,

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Chers Amis,

Le temps des vœux nous rappelle chaque année que: la vie est faite pour être belle ! Non d’une beauté factice faisant fi de ce lot de souffrances, qui accompagne notre existence, mais d’une beauté essentielle, divine, celle que le Créateur a voulue pour chacun de nous dès cette terre.

Notre association, au début de cette année 2007, voudrait se faire l’écho de cette beauté-là. C’est pourquoi, la PSB en Lyonnais, Forez et Beaujolais, le Conseil d’administration vous offre à chacun de vous, pour vous-même, votre famille et tous vos proches, leurs vœux les plus chaleureux.

Deux évènements marquaient le calendrier du Prince Louis de Bourbon et de son épouse, la Princesse Marie Marguerite pour le mois de septembre 2006 : l’invitation officielle qui leur avait été faite de participer à la messe solennelle du 300ème anniversaire de la Fondation des Invalides par le roi Louis XIV et l’organisation par l’IMB d’un colloque universitaire sur la Reine Marie-Antoinette.

Le Prince souhaita profiter des quelques jours qui séparaient les deux évènements pour organiser un déplacement en France. Il voulait présenter à sa jeune épouse, le Princesse Marie Marguerite, quelques hauts lieux auxquels il est lui-même particulièrement attaché, l’Anjou dont il porte la titulature comme tous les princes de la branche aînée, mais aussi Saumur dont il gardait un bon souvenir de sa précédente visite.

En présence du duc de Beaufremont, président de l’IMB, de Christian Pinot, président de la Fédération des PSB et de Jean-Marie Becker, président pour la Lorraine, ce thème fut trouvé autour de la Croix d’Anjou devenue Croix de Lorraine. La Croix d’Anjou Lorraine donnait son élévation à ce voyage qui s’accompagna d’autant de stations chaque fois animées par Monsieur l’Abbé Chanut et les autorités religieuses locales.

Ce déplacement fut une grande réussite pour le Prince et la Princesse qui prirent ainsi une nouvelle fois la dimension de l’espoir qu’ils incarnent. Cet espoir fut renforcé par l’annonce officielle que le Prince fit à tous, au cœur de l’Anjou, de l’arrivée prochaine d’un heureux événement.

Après la messe de fondation des Invalides, le prince Louis et la princesse, duc et duchesse d’Anjou prenaient le TGV pour Angers, où ils assistaient, en présence de Mgr Brugès, évêque d’Angers à un concert spirituel en la cathédrale de la ville. Monsieur l’Abbé Chanut ponctua ce concert par un prêche fort pénétré de l’esprit chrétien qui animait le déplacement princier de toute la semaine, placé sous l’emblème de la croix d’Anjou.

En fin de journée, le prince Louis et la princesse Marie Marguerite recevaient de nombreux angevins, mais également beaucoup de français venus d’autres provinces pour saluer le jeune couple princier. Le prince Louis rappela, à cette occasion, à l’instar de Monsieur le Ministre Jean Foyer, les règles de l’ancien droit qui lui conféraient le titre de duc d’Anjou, en déplorant l’usurpation récente de ce titre par un prince cadet de la Maison de Bourbon. Le cadre de cette réception fort réussie était le château de Brissac, dénommé à juste titre « la perle d’Anjou ».

Le lundi 25 septembre, au matin, le couple princier se rendait à quelques kilomètres d’Angers, à Baugé, où il put se recueillir, lors d’une ostension, devant la croix d’Anjou, constituée à partir de fragments de la Saint Croix ramenés de terre sainte. Toujours à Baugé, le couple princier était invité à visiter le château de la ville abritant un musée du Moyen Age. A cette occasion le prince Louis et la princesse Marie Marguerite purent rencontrer les représentants des différents métiers artisanaux mettant en œuvre le savoir-faire des artisans du Moyen Age.

L’après-midi du même jour, le prince Louis se rendait à une cérémonie au Champ des Martyrs d’Avrillé. Jean Brochard rappelait alors le martyr de centaines d’hommes et de femmes de toutes conditions assassinés en ce lieu par haine de la religion et de la royauté dont ils étaient suspectés d’être restés fidèles. Le prince Louis réaffirma, comme l’avait fait son père, le prince Alphonse, l’admiration et l’enseignement que devait inspirer pour les jeunes générations le sacrifice de ces glorieux martyrs.

Cette journée s’achevait par la réception donnée en l’honneur du prince Louis et de la princesse Marie Marguerite, par le Conseil général du Maine et Loire. Reçu officiellement par le Pt du Conseil général, Monseigneur le duc d’Anjou, auquel furent présentés tous les représentants des autorités civiles et militaires du département, prononça un discours où il rappela l’attachement qui le liait à cette région et les responsabilités qui lui incombaient en sa qualité d’Aîné de la Maison de Bourbon.

Le lendemain matin, le Prince et la Princesse se retrouvèrent à la Collégiale Saint-Martin qui vient d’être restaurée. Sous la conduite érudite de M. Guy Massin le Goff, Conservateur des antiquités et objets d’art du département, ils purent admirer ce joyau millénaire du patrimoine de la ville d’Angers.

Pendant que la Princesse rejoignait Paris, le prince en hélicoptère commençait le survol de la vallée de la Loire et de ses châteaux avant d’être reçu avec tous les honneurs dus au successeur du Comte de Chambord au domaine de Chambord. Après une présentation un déjeuner a réuni, autour du Prince, les administrateurs du domaine.

Mgr le Prince Louis termina cette semaine en assistant, le 30 septembre 2006, au colloque « Marie-Antoinette face à l’Histoire », merveilleusement organisé par l’écrivain Jean des Cars, dans le cadre prestigieux de l’Université de la Sorbonne. Celui-ci avait rassemblé les meilleures spécialistes de Marie-Antoinette et de la fin du XVIIIème siècle : les professeurs Jean Tulard, Simone Bertière, Adrien Goetz et les historiens et spécialistes Jean-Christian Petitfils, Evelyne Lever, Frédéric Dassas, Elisabeth le Feydeau.

Par ailleurs, Jean des Cars avait constitué un comité d’Honneur, comprenant l’Archiduc Otto de Hasbourg, Madame Hélène Carrère d’Encausse, Christine Albanel, l’Ambassadeur d’Autriche en France, les anciens ministres Jean Foyer et Maurice Druon, le Président de la Sorbonne Jean-Robert Pitte et le Secrétaire perpétuel de l’Académie des Belles Lettres Jean Leclant. Devant un amphithéâtre comble, les conférenciers firent revivre Marie-Antoinette dans les différents aspects de sa personnalité : sensible aux arts, à la beauté et à la nature, elle fut une Reine moderne en avance sur son temps. Le récit de sa fin de vie tragique porta l’émotion à son paroxysme dans l’amphithéâtre. Une minute de silence fut observée en hommage à la Reine et à son martyr ; sans doute la première fois qu’un tel hommage lui était rendu à la Sorbonne.

Nul doute que ce déplacement de trois jours en Anjou et le Val de Loire, aura marqué cette région que le jeune couple princier voulait honorer de son premier déplacement en province dont la branche aînée porte le titre depuis un siècle. Il est également certain que l’attachement et l’affection, que les angevins eurent ainsi l’occasion de manifester à l’Aîné de la Maison de Bourbon, ont été de nature à renforcer la volonté de Monseigneur le duc d’Anjou d’incarner l’héritage des rois qui ont fait la France.

Je vous remercie de votre attention.