Discours de Monseigneur le Duc d’Anjou
devant l’assemblée du Congrès mondial des Familles à Vérone
30 Mars 2019
Monsieur le Président, Cher Brian Brown, Mesdames et Messieurs Chers Amis,
Merci
de me laisser un temps de parole pour exprimer, une nouvelle fois,
l’importance que je j’accorde à la Famille et à sa défense. Actuellement
un combat se joue entre deux modèles : celui d’un monde déshumanisé et
celui d’une société -il faudrait dire d’une civilisation- qui donne à
l’homme toute sa place.
Entre
l’homme objet, soumis, esclave d’une globalisation excessive et celui
que les institutions aident à s’élever, à se construire, c’est-à-dire
sujet de droit, il ne s’agit pas d’un choix à faire entre deux
conceptions qui se valent, mais il s’agit d’en rejeter une pour
promouvoir l’autre. Tel est le but des rencontres du Congrès mondial
des Familles –WCF), et donc de leur importance. Il faut, en effet,
sortir de l’équivoque dans laquelle les sociétés occidentales ont trop
longtemps vécu, reposant sur un certain scepticisme et sur le
relativisme. Les deux ont conduit à des impasses. L’enseignement
chrétien, socle de nos sociétés, est pourtant là pour nous rappeler
qu’il n’y a pas place pour deux vérités. Mais qu’a-t-on fait de ce
message durant les deux derniers siècles ? Il a été battu en brèche en
permanence, la religion étant présentée souvent comme source
d’oppression voire « opium » du peuple. Mais qui sont ceux qui ont
proféré ces idées ? Ceux qui ont menée aux Terreurs et aux
totalitarismes. Maintenant que les historiens ont retrouvé une certaine
liberté de pensée, Marx longtemps exalté, n’est plus que l’homme des
cent millions de victimes accumulées dans le monde. Triste bilan. Les
idéologies peuvent tuer !
Mais
l’histoire nous apprend que l’excès mène toujours à la saine réaction.
Ne la voit-on pas venir actuellement ? Elle passe par les familles qui,
partout, commencent à réagir de multiples manières. Là c’est en
reprenant ses droits naturels sur l’éducation et l’instruction ; là en
recréant des structures pour la petite enfance, pour les personnes âgées
ou handicapées ; là en s’affirmant, comme en France actuellement, pour
retrouver un niveau de vie décent et ne pas être accablées de taxes et
règlements multiples n’ayant de sens que pour ceux qui les élaborent. Ce
retour au réel est mené par les familles. Ce sont elles qu’il faut
encourager en leur redonnant un cadre d’action précis. Celui-ci passe
par trois points : la reconnaissance de la famille comme cellule de base
de la société, celle dont découleront les autres, la commune, les
communautés de travail qu’il soit manuel ou intellectuel et cela jusqu’à
l’Etat qui peut ou non encourager les familles ; ce cadre doit ensuite
exalter la vie dans toutes ses expressions c’est-à-dire rejeter ce qui
la détruit avant la naissance comme au moment des dernières années. Nous
devons assurer à nos enfants comme à ceux qui nous ont précédés
l’assurance d’une existence la plus paisible. Enfin le troisième pilier
d’une société équilibrée est celui de la justice qu’il faut entretenir
pour garantir à la société un équilibre entre ceux qui la composent.
Nous savons qu’il y aura toujours des forts et des faibles, mais le bon
gouvernement est celui qui permet au fort d’exercer ses talents et au
faible de n’être pas opprimé. Chacun à sa juste place, tel est le secret
d’une société équilibrée. La France d’Ancien Régime l’avait compris et
les Rois, mes ancêtres, génération après génération, ont toujours eu à
cœur de faire respecter cette justice qui était leur premier devoir dont
le sacre était le garant. Rompre cet équilibre en donnant la priorité
non plus à la loi éternelle mais à la loi contingente que des majorités
de hasard et de circonstance peuvent changer, est ce qui a entraîné nos
sociétés dans l’impasse.
Il
est temps qu’elles en sortent. Une réunion comme celle-ci y
contribuera puisqu’elle permet aux uns et aux autres de mieux se
connaître, de s’entraider dans leurs pratiques mutuelles, et surtout de
reprendre espoir en demain. Cette espérance là aussi inscrite dans les
gènes de la société chrétienne est ce qui nous aide tous.
Que Saint Louis, mon aïeul, inspire nos dirigeants et que la Sainte-Famille demeure l’icône qui nous guide.
La
CONCIERGERIE où Marie-Antoinette fut transférée le 2 août 1793, séparée
de sa fille, madame Royale, et de sa belle-sœur, madame Elisabeth, et où
elle fut détenue jusqu’à son exécution le 16 Octobre 1793 ; accueille une
exposition sur la Reine de FRANCE. Pour les visiteurs n’oubliez pas de passer
à la Chapelle expiatoire bâtie à
l’emplacement du cachot, et située en toute fin de parcours.
Cette exposition s’intéresse surtout à
l’évolution de l’’image de la Reine dans le temps pour devenir une icône
mondiale, et devenir une star « contemporaine », présente aussi bien
sur les brosses à cheveux, les mugs, ou les boules à neige !!.
UNE REINE DEVENUE ICÔNE POPULAIRE
Aucune figure historique n’a connu un tel foisonnement
de représentations, de son vivant, puis, surtout, après sa mort, le 16
octobre 1793.
C’est à travers près de 200 œuvres,
objets d’art et archives, extraits de films, accessoires de mode, que vous
découvrirez les multiples représentations de Marie-Antoinette.
L’exposition abordera cinq thématiques qui vous
permettront de comprendre les différentes images de la Reine
Marie-Antoinette.
Marie-Antoinette à la Conciergerie
Savez-vous que la reine passa ses dix dernières semaines
dans le « couloir de la mort » emprisonnée à la Conciergerie.
Son procès se tient dans le même temps au Tribunal révolutionnaire, à quelques
mètres de sa cellule.
Un certain nombre de fétiches mémoriels témoignent de ses derniers
jours : chemise, soulier, ceinture, plans d’aménagement des lieux
et documents d’archives autour du procès et de l’exécution de la reine.
Les histoires
Plongez au cœur de vingt événements de
la vie de Marie-Antoinette, publics ou privés, de sa naissance à sa
mort, puis à ses funérailles officielles en 1814 à partir de vingt livres
édités de 1788 à nos jours.
L’image de la reine
La figure de Marie-Antoinette est une
véritable « planche à images », dont la production peut s’emballer
soudain, en fonction d’un événement, d’une commémoration, de l’actualité
culturelle ou de la vogue d’un motif.
Dans cette troisième section, quatre corpus permettent d’organiser cette
profusion des images hétérogènes de Marie-Antoinette, marquée par le motif de
la reproduction en série.
– Les portraits d’Elisabeth Louise Vigée Le
Brun – La mémoire politique de la reine martyre – Marie-Antoinette dans l’imagerie d’histoire – Marie-Antoinette à l’écran
Fétiches de reine
Le rapport à Marie-Antoinette a souvent été passionnel
et conflictuel, engendrant des cultes, des hommages, ou au contraire
de violentes attaques. De plus, il est généralement passé par le fantasme et
l’imaginaire, s’établissant sur un registre où l’intime peut croiser le
mythologique.
Trois principaux motifs illustreront dans l’exposition ce lien
fétichiste à la reine :
– La chevelure – Le corps – La tête coupée
Les retours de la reine
Ces dernières années, Marie-Antoinette
connaît un regain de popularité, lié à la modernisation du personnage,
devenu une jeune femme de son/notre temps.
Ce retour est illustré notamment par le manga japonais,
qui a réinventé Marie-Antoinette dans La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda
; la biographie de l’écrivaine anglaise Antonia Fraser,
Marie-Antoinette, puis son adaptation par le film de Sofia
Coppola, Marie-Antoinette. Ce revival est également présent
à travers les rapports que les créateurs de mode entretiennent avec la figure
de la reine. Enfin, le fan cult s’est emparé de la figure de
Marie-Antoinette, la plus recyclée en poupées, mangas, romans,
publicités ou jeux vidéo, illustrant la consommation de la reine.
CONFÉRENCES HISTORIQUES,
NOCTURNES DES MERCREDIS À 18H30
27 novembre 2019
Les secrets de Marie-Antoinette, Evelyne Lever, historienne et spécialiste du XVIIIe
siècle
4 décembre 2019
Reliques et fétiches :
Anne Zazzo, conservatrice en chef du patrimoine, Musée Carnavalet et Claude
d’Anthenaise, conservateur en chef et directeur du Musée de la Chasse et de la
Nature
11 décembre 2019
Marie-Antoinette en rose et noir, Annie Duprat, historienne spécialiste d’iconographie
politique
15 janvier 2020
Marie-Antoinette, la reine de la Révolution, Cécile Berly, historienne, spécialiste du XVIIIe
siècle
Versailles, les salles Louis XIV – photos Le Château de Versailles dévoile à partir du 4 mai 2019, une nouvelle présentation des salles Louis XIV qui retracent le règne du Roi Soleil. Découvrez un parcours totalement repensé de façon chronologique et thématique. Des chefs-d’oeuvres viennent dialoguer avec des oeuvres méconnus des réserves ou fraichement acquises ou restaurées. Un nouveau regard à expérimenter absolument.
Le Château de Versailles vous invite à découvrir la nouvelle présentation des Salles Louis XIV. Situées au premier étage, dans l’aile nord du château, ces 10 salles en enfilade nous dévoile un nouveau parcours retraçant le règne du Roi Soleil, dit le Grand.
A nous la découverte d’une présentation chronologique allant de la naissance à la mort du Roi Soleil.
On découvre ainsi l’histoire de la vie du souverain, de sa famille et
de la cour à travers des portraits de famille, des évènements festifs et
politique. Les œuvres présentées dans ces salles constituent des
témoignages historiques inestimables sur le XVIIe et le début du XVIIIe
siècle.
Dans cette nouvelle présentation, on découvre bien sûr les chefs-d’oeuvres historiques connus du grand public mais aussi des œuvres encore méconnues issues des réserves ou récemment acquises.
On y découvre également l’évolution du portrait
à travers le siècle : en buste, de trois-quarts, en pied, intime,
officiel ou travesti. Certaines des œuvres présentées comptent parmi les
créations majeures de Le Brun, de Mignard, de Van der Meulen, de
Largillière ou de Coysevox ; d’autres ont été créées par de petits
maîtres et témoignent de la richesse de la création artistique au XVIIe
siècle.
Parmi les dernières acquisitions, on découvre : La famille royale autour du berceau du duc d’Anjou de Charles Le Brun, les quatre petits portraits de Louis Elle le Père, celui de Tiberio Fiorilli, dit Scaramouche de Pietro Paolini ou encore La Sculpture travaillant au buste de Louis XIV de Baudrin Yvart et La Fondation de l’hôtel des Invalides en 1674 de Pierre Dulin.
Ces salles ne présentent pas seulement des tableaux mais aussi de superbes objets et un éventail de mobilier provenant
d’emplacements aujourd’hui disparus comme le médaillier du Cabinet des
Raretés de Louis XIV. Il comprend des œuvres du Grand Siècle ou
produites aux siècles suivants dans le même esprit. La marqueterie
conçue par l’ébéniste André-Charles Boulle est en effet devenue un type
et un style dont la mode perdurera jusqu’au XIXe siècle.
Bref, de belles salles à découvrir pour un nouvel enchantement. En savoir plus sur https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/190942-les-salles-louis-xiv-au-chateau-de-versailles-nouvelle-presentation#OtP5wa20S2ucmboV.99
Madame de Maintenon Dans les allées du pouvoir
16 avril- 21 juillet 2019
À
l’occasion du tricentenaire de la mort de Madame de Maintenon
(1635-1719), le château de Versailles met en lumière la destinée
exceptionnelle de cette femme qui naquit dans une prison puis devint
l’épouse du roi le plus puissant du monde. Présentée dans l’appartement
que Mme de Maintenon occupa au premier étage du palais, à proximité de
l’appartement du Roi, cette exposition retrace en une soixantaine
d’œuvres et documents la vie de cette figure essentielle de la cour.
Grâce à une scénographie évocatrice, les visiteurs pourront également
redécouvrir un décor emblématique du XVIIe siècle dont aucun exemple ne subsiste à Versailles.
Après une enfance difficile et
pauvre, Françoise d’Aubigné épouse à 16 ans le célèbre poète Scarron
qui l’introduit dans les cercles précieux de la capitale. Devenue veuve,
elle se voit confier la mission d’élever les enfants illégitimes nés
des amours de Louis XIV et de Madame de Montespan. Après la légitimation
des premiers enfants en 1673, Françoise d’Aubigné s’établit à la cour,
et se fait apprécier du souverain. Devenue Madame de Maintenon, elle
épouse Louis XIV à la suite de la disgrâce de la précédente favorite et
de la mort de la reine Marie-Thérèse. En 1686, aboutissement de son
œuvre d’éducatrice, elle est à l’origine de la maison royale d’éducation
de Saint-Louis à Saint-Cyr qui accueille les jeunes filles pauvres de
la noblesse de France et leur délivre un programme pédagogique d’une
grande modernité. Qu’elle fût décriée ou admirée, Madame de Maintenon continue aujourd’hui à fasciner.
Une scénographie évocatrice pour un appartement à redécouvrir
L’exposition est l’occasion d’ouvrir au public l’appartement de Madame
de Maintenon et d’y présenter une évocation de ce qui fut son
environnement lorsqu’elle occupa les lieux de 1680 à 1715. Relativement
modeste au regard des appartements royaux et princiers, le logement est
situé à un emplacement prisé et exceptionnel, au premier étage du corps
central du palais, tout proche de l’appartement du Roi. L’espace a subi
de nombreuses métamorphoses pour les occupants postérieurs à Madame de
Maintenon, et surtout à cause des travaux de transformation du palais en
musée dédié à toutes les gloires de la France, par Louis-Philippe au
XIXe siècle. Pour cette exposition, tableaux, dessins, gravures, livres, sculptures, médailles et documents inédits sont présentés dans les différentes pièces de l’appartement et retracent la destinée de Madame de Maintenon.
La scénographie, particulièrement évocatrice grâce à la
restitution des tentures murales, permet de recréer l’ambiance colorée
de cette suite de pièces, discrètes mais raffinées, à l’image de leur
occupante.Le tissage a été réalisé par Tassinari et
Chatel – la plus ancienne manufacture de soieries fondée à Lyon par
Louis XIV – à partir de la description figurant dans l’inventaire de
1708 du Garde-Meuble de la Couronne. à cette date, les murs de
l’appartement de Madame de Maintenon étaient richement tendus de
soieries, réparties en lés alternés dans la plupart des pièces : rouge
et brocatelle de Venise pour la première antichambre, rouge et or pour
la chambre et le grand cabinet.
Ce type de décor emblématique du XVIIe
siècle ayant aujourd’hui disparu à Versailles, l’exposition est
l’occasion unique pour les visiteurs de pouvoir admirer l’intérieur d’un
appartement de courtisan au Grand Siècle.
Le Grand Appartement de la Reine rouvre à la visite au château de Versailles
Après trois ans de travaux, le Grand Appartement de la Reine au château de Versailles (Yvelines) rouvre à la visite aujourd’hui.
Publié le 16 Avr 19 à 7:02
Après trois ans de travaux, le Grand Appartement de la Reine au château de Versailles (Yvelines) rouvre ses portes à la visite ce matin.
Ce Grand Appartement est composé de quatre pièces : la Chambre de la
Reine, l’Antichambre du Grand Couvert, le salon des Nobles et la salle
des Gardes.
Des travaux d’une rare ampleur
Depuis 2016, les lieux étaient fermés à la visite pour permettre la
réalisation de rénovation des réseaux, de mise en sécurité et de
traitement climatique.
Des travaux « d’une rare ampleur, commente Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques.
Notre objectif est d’assurer la sécurité des personnes et
des biens. Par exemple, nous pouvons maintenant mieux contrôler la
température des pièces. »
Car lorsqu’il fait 30 °C au sol dans une pièce, il en fait souvent 40 à 45 au niveau des plafonds, qui pâtissent de la chaleur.
Or, les plafonds de Versailles sont aussi précieux que les meubles de la demeure royale.
La visite commence « à l’envers » par la Chambre de la Reine, au
sortir de la Galerie des Glaces. Boiseries, plafonds et dorures ont été
restaurés.
Vient ensuite l’Antichambre des Nobles où les peintures du plafond avaient fait l’objet d’une restauration en 2003.
Le dernier chantier a consisté en la restauration du décor mural notamment les dorures aux tons or vert et or jaune.
La Salle des Gardes dans son état d’origine
Dans l’Antichambre du Grand Couvert, peu de meubles mais une tenture
de la Galerie de Saint-Cloud, montrant Apollon entouré des muses réunis
sur le mont Parnasse.
Elle a été totalement restaurée. Enfin, la visite de ces nouvelles
pièces se termine par la Salle des Gardes de la Reine, pendant du salon
de Diane dans le Grand Appartement du Roi.
Rappel : restauration du Hameau de la Reine Ouverture après restauration et remeublement de la Maison de la reine
La Maison de la Reine ouvre ses portes au public le 12 mai
2018, grâce au mécénat de Dior. Située au coeur du Hameau construit par
Richard Mique pour Marie-Antoinette, entre 1783 et 1787, la Maison
nécessitait une restauration complète. Celle-ci a été accompagnée d’un
remeublement, selon le plus ancien état historique connu, celui conçu
pour l’impératrice Marie-Louise, seconde épouse de Napoléon Ier. Pour la
première fois depuis deux siècles, les visiteurs pourront découvrir
l’extrême raffinement du décor intérieur de la Maison, contrastant avec
son apparence extérieure pittoresque et champêtre.
Une restauration indispensable selon les dispositions d’origine
La restauration de la Maison de la Reine et du Réchauffoir, situé à
proximité, était devenue d’autant plus nécessaire que leur état de
vétusté interdisait l’accueil du public. Le programme engagé depuis 2015
a porté à la fois sur un assainissement des ouvrages et sur une
restauration complète des structures maçonnées, des charpentes et des
couvertures. La consolidation structurelle autorise désormais les
visites guidées. Les sols, menuiseries et peintures ont été repris selon
leurs dispositions précisées par les mémoires de travaux du XVIIIe
siècle, ou selon l’aménagement effectué au début du XIXe siècle pour
l’impératrice Marie-Louise, petite-nièce de Marie-Antoinette. La
restauration du Réchauffoir – bâtiment annexe abritant cuisine et pièces
de service (garde-manger, argenterie, dressoir, potager et four à pain)
utilisé pour la préparation des repas servis dans la salle à manger de
la Maison de la Reine voisine – permet d’évoquer le fonctionnement et la
vie du Hameau sous l’Ancien Régime. La recomposition des jardins et des
abords de ces bâtiments parachève l’opération. Les dispositions
paysagères du Hameau sont rétablies comme dans les années 1930 : elles
conjuguent l’état refait pour Marie-Louise en 1810 et quelques souvenirs
des dispositions conçues pour Marie-Antoinette (l’escalier hélicoïdal,
les jardins potagers …)
Un remeublement exceptionnel
La restauration des décors intérieurs et le remeublement des pièces
principales de la Maison de la Reine et de la Maison du Billard, qui lui
est accolée, constituent un élément majeur de cette opération. Deux
cents ans après la chute de l’Empire, les lieux retrouvent aujourd’hui
leur raffinement conçu pour Marie-Louise et l’opposition souhaitée par
les souveraines entre des dehors rustiques « en vétusté » et des
intérieurs au luxe inouï. Maçons, menuisiers, charpentiers, chaumiers,
électriciens, chauffagistes, peintres, jardiniers … de nombreux corps
de métiers ont contribué à cette opération sous la conduite de Jacques
Moulin, Architecte en chef des monuments historiques. Ébénistes, soyeux,
passementiers, tapissiers, restaurateurs de textiles anciens,
peaussiers, bronziers, sculpteurs sur bois, doreurs, autant d’artisans
d’art ont concouru à cette réussite, sous la direction de Jérémie
Benoît, conservateur général au château de Versailles, en charge des
châteaux de Trianon. Les savoir-faire d’excellence des artisans d’art
français sont ainsi, une nouvelle fois, mis à l’honneur.
Un nouveau musée
Depuis de nombreuses années la valorisation du domaine de Trianon est
une priorité pour le château de Versailles. Débutés en 2008 au Petit
Trianon, poursuivis en 2016 dans les appartements présidentiels du Grand
Trianon et à la Maison de la Reine en 2018, la restauration et le
remeublement complet de ces espaces permettent de mettre en lumière des
lieux singuliers et évocateurs de l’intimité des monarques. Le château
de Versailles invite ses visiteurs à ouvrir sans cesse de nouvelles
portes.
La restauration de la Maison de la Reine a été réalisée grâce au mécénat de :
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Clovis et le Premier Royaume – Le fantastique destin du roi des Francs à l’affiche du Puy du Fou 2019
Le Puy du Fou va ouvrir dans quelques jours, le samedi 6 avril 2019. Et
il poursuit sur la lancée des années précédentes avec de forts
investissements. Dont un nouveau spectacle, Le Premier Royaume, qui met en scène le roi de Francs, Clovis. Le coût de réalisation du spectacle est de 13 millions d’€.
Pour 14 univers (scènes) qui seront parcourus lors d’une déambulation
d’environ 20 minutes. L’ensemble représente 2200m2 sur lesquels ont été
positionnés 27 vidéo-projecteurs, 151 pistes audio et 1250 projecteurs
lumière.
Objectif ? Permettre à chacun des visiteurs une totale immersion dans le spectacle.
Statistiques
Le Premier Royaume sera joué par 12 acteurs. Le coût est donc de 13
millions d’€ contre 10 millions d’€ pour Le Mystère de la Pérouse. Sur
l’année, Le Puy du Fou aura investi 30 millions d’€ dont: 3,5 millions
pour les nouvelles entrées, 13 millions pour le Premier Royaume et 13,5
millions en investissements divers (installations techniques, manège
équestre pour les cavaliers, matériels pour des effets nouveaux dans les
spectacles, nouvelle infirmerie etc…).
Le Puy du Fou salarie 2100 personnes en saison (contre 2000 en 2018)
auxquels il faut ajouter les 200 en Espagne, et 50 aux Pays-Bas.
Le style architectural des nouvelles entrées
Le Fer de lance de la saison 2019
Le Premier Royaume sera le fer de lance de la saison pour le Puy du Fou.
D’autres nouveautés sont, bien sûr, à l’affiche. Une totale rénovation
du système des entrées physiques – qui avait 25 ans – avec un doublement
des postes – dans un style architectural empruntant aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles – permettant d’accueillir 6000 visiteurs à l’heure au lieu de 3000, et réduisant ainsi les délais d’attente.
Autre nouveauté, un changement dans la restauration avec la volonté de
proposer des produits de très grande qualité et de mettre en avant les
valeurs gustatives.
Clovis, roi des Francs
« Le Premier Royaume » est une narration artistique du destin de Clovis.
Au Vème siècle, en pleine chute de l’Empire
Romain, ravagé par les hordes d’Attila, Clovis – un grand stratège – est
partagé entre deux orientations: celle de suivre les traditions
ancestrales de son peuple et une voie nouvelle destinée à fonder le
Premier Royaume.
Le spectacle se veut totalement immersif au travers d’un défilement de
14 univers permettant de découvrir les premiers balbutiements de ce qui
sera la France. Le Puy du Fou n’a pas lésiné sur les moyens afin de
donner à voir une mise en scène qui devrait être éblouissante au regard
des premiers éléments découverts. Le Puy du Fou – 2ème Parc de France
avec 2,3 millions de visiteurs – confirme vouloir poursuivre sur des
« excellence artistique et exigence technique » – par exemple en
analysant les éléments iconographiques existants – tout en empruntant au
légendaire et au fantastique, et en faisant à nouveau appel à
l’innovation avec des effets spéciaux inédits. 80 costumes réalisés en
respectant les codes ancestraux et les traditions mérovingiennes seront
utilisés afin de coller au plus près de l’authenticité historique.
Les univers immersifs que rencontreront les visiteurs durant leur déambulation Rares sont les sources scientifiques qui témoignent de
cette période de l’Histoire de France. L’écriture de ce spectacle a donc
nécessité un travail pointu d’analyse de ces documents datés de plus de
1500 ans.
Malgré cette volonté de coller à l’authenticité, Nicolas de Villiers tient à préciser quelle est la vocation du Puy du Fou: « Nous
n’avons surtout pas la vocation d’être des historiens scientifiques,
nous ne sommes pas historiens, nous sommes des artistes et nous
considérons que notre vocation est celle du poète qui jette simplement
un regard sur l’histoire, un regard qui est celui de la légende plutôt
qu’un regard scientifique, c’est pourquoi (il faut considérer) nos
spectacles comme des romances historiques. »
Les ambiances différentes de chaque salle sont portées par des effets
technologiques novateurs (vidéo projection, mapping 3D, etc.), mais
aussi par des décors riches, des effets de lumière uniques et des
mouvements de décors surprenants. Tout est pensé pour plonger le
visiteur au coeur de l’action. Par exemple, les effets d’eau, présents
dans un certain nombre de salles, permettent une immersion visuelle
permanente. De nombreux mécanismes ont été inventés afin de faire
léviter des objets, faire respirer les parois de pierre écrasantes, ou
reproduire le mouvement d’objets immergés sous l’eau. L’eau en
lévitation, l’impression d’immersion sous-marine, les jets de lave en
fusion sont autant d’innovations qui immergent le visiteur dans un
univers qui emprunte parfois au fantastique.
A également été ajoutée une véritable expérience olfactive avec des
encens du « Scriptorium », des effluves d’herbes fraîches sous le
manteau de Saint Martin ou des parfums inconnus et délicieux.
Déambulation – C’est au détour d’une allée de pierres levées, dans le sanctuaire
du roi Childéric, le père de Clovis, que les visiteurs débutent leur
voyage, à la fin du Vème siècle. Ils découvrent
alors le tumulus où Childéric repose, dans un sous-bois abritant des
totems et des colonnes funéraires. Une fortification de bois gauloise
leur fait face et les mène vers un scriptorium mérovingien. Plongé dans
la pénombre d’une atmosphère studieuse, le jeune Clovis, alors âgé de 5
ans, est plongé dans la lecture d’un manuscrit enluminé. Il y découvre
l’histoire de l’invasion du Nord de la France par les hordes d’Attila.
Tout autour de lui, des moines copistes encapuchonnés oeuvrent avec
sérénité sur des lutrins, en dépit des vicissitudes des guerres qui font
rage au dehors. Le scriptorium est coiffé de grandes voûtes et de
vitraux, d’où les visiteurs aperçoivent les hordes barbares qui ravagent
le pays.
Le Dieu Wotan
En quittant le scriptorium, les visiteurs découvrent un immense
visage inquiétant, fait d’entrelacs germaniques. Il s’agit du dieu
Wotan, l’idole de la mythologie nordique. Par la bouche de ce visage,
les visiteurs sont invités à entrer dans une armurerie impressionnante,
où sont forgées les armes et armures du futur roi des Francs. Toutes les
armes sont en mouvement et provoquent une sensation opressante pour les
visiteurs. La salle semble vivante, incandescente, elle se meut au son
des coups portés par les forgerons. Les visiteurs se frayent un chemin
entre les grands soufflets ardents et arrivent au coeur d’une batisse
mérovingienne où Clovis, adolescent, est hissé sur le pavois. Les coups
de boutoir de l’armée romaine secouent la maigre palissade qui protège à
peine les visiteurs, pris en étau entre les deux armées. Le jeune roi,
tout juste proclamé, s’apprête à chasser les romains de Syagrius et
gagner la bataille de Soissons. La victoire est acquise et les visiteurs découvrent une allée
romaine jonchée d’armures romaines dépouillées. L’armée franque chante
sa joie et conduit les visiteurs jusque dans le Palais de Syagrius, le
général romain déchu, au sein duquel sont entassés de nombreux trésors
de guerre. Les spectateurs surplombent le palais où ils assistent à un
dialogue entre Clovis et l’un de ses soldats à propos du vase de
Soissons. Clovis veut rendre le vase à Rémi, à Reims. Mais le soldat
entend soumettre son chef aux vieilles coutumes germaniques : le vase
doit être partagé entre tous les guerriers. C’est alors qu’il brise le
vase dans un éclair assourdissant.
Laurent Albert, Dir. Gal et Nicolas de Villiers, prés. autour de certains acteurs du Premier Royaume
Le parcours mène ensuite les visiteurs dans une grotte crayère où
Clovis a rassemblé son armée. Le roi marche sur un pont rocheux,
réprimande le soldat rebelle et, d’un coup de hache, frappe celui qui
avait brisé le vase de Soissons. Soudain, les visiteurs basculent dans
une atmosphère onirique, les voilà dans un rêve éveillé. Ils ont
imperceptiblement rejoint les abysses. Rome a sombré, et les colonnes de
pierre qui les entourent, ballotées par les courant sous-marins, se
disloquent. La douce voix de Clothilde les invite à revenir à eux. Il
faut choisir entre le Valhalla et les nouvelles croyances. Les visiteurs
poursuivent leur pérégrination dans les entrailles de la terre au coeur
du bouillonnant Valhalla, le fameux paradis des guerriers francs,
autour de l’Yggdrasil, un arbre mythique aux vertus extraordinaires qui
puise son nectar dans le sol. Les visiteurs traversent un univers de
laves rougeoyantes et découvrent le roi Clovis implorant la statue du
dieu Wotan de lui donner la victoire contre les Alamans, à Tolbiac. Les visiteurs vont maintenant s’arracher aux profondeurs pour
arpenter l’énorme tronc d’un arbre de Tolbiac. Ils marchent à la
verticale dans une forêt incendiée. Autour d’eux, la bataille de Tolbiac
fait rage et l’armée de Clovis est malmenée. Le roi des Francs se
résout alors à abandonner ses idoles et implore le dieu de Clothilde de
l’aider. Le destin du combat se retourne. Clovis sort finalement victorieux
et les visiteurs aperçoivent bientôt la statue de Wotan effondrée, dans
un puits de lumière dramatique. Ils sont ensuite recueillis dans le
manteau de Saint Martin, que Clovis avait choisi comme exemple. C’est
entre les hautes colonnes de pierre que les visiteurs découvrent alors
le baptême de Clovis qui conclura son règne. L’eau semble jaillir de
toutes parts, comme une pluie sculptée, l’orfèvrerie fondatrice d’une
nouvelle civilisation naissante.
Vidéo: Le Puy du Fou et la Chine
Vidéo: Ouverture du Puy du Fou / Clovis: Le Premier royaume
Restauration: un spectacle dans l’assiette
Le Puy du Fou vient de sceller une nouvelle alliance avec Compass Group France et sa filiale « La Puyfolaise de Restauration »
pour réinventer totalement son offre de restauration. Ce partenariat
vise à donner un nouveau souffle à l’offre culinaire du parc et à faire
de chaque repas un véritable spectacle. Pour atteindre cette ambition,
il a été demandé à Yannick Alléno – Chef de 4 restaurants étoilés au
guide MICHELIN (dont deux restaurants trois
étoiles) – d’imaginer l’art de prolonger, dans les assiettes, ce voyage
dans le temps afin de prolonger les émotions des visiteurs. Les filières
courtes seront privilégiées afin de valoriser les métiers de
l’agriculture locale et les richesses du terroir qui entoure le Puy du
Fou.
Croustillant farci au saumon, chou farci au foie gras, asperge
Exemple de mets proposés par les restaurants du Puy du Fou
Croustillant farci au saumon, chou farci au foie gras, asperge Exemple de mets proposés par les restaurants du Puy du Fou
Promotion / Affiche / Visuels Une nouvelle affiche servira la promotion du Puy du Fou. Elle
reprend sous forme pyramidale l’essentiel des personnages et des héros
qui participent à la notoriété du Puy du Fou. Le personnage central,
Clovis, domine la scène avec sa grande cape rouge. Elle est parfaitement
en phase avec le slogan du Puy du Fou datant de 2015: « L’histoire n’attend que vous. »
Les personnages du Mystère de la Pérouse, du Dernier Panache, des
Amoureux de Verdun ou de Mouquetaire de Richelieu ne sont pas absents.
Un vrai voyage dans le temps, à la découverte de mondes et d’époques que
l’on croyait à jamais disparus et qui, pourtant, sont toujours présents
dans la forêt centenaire du Puy du Fou.
Le visuel a été réalisé par Jean-Noël Leblanc-Bontemps et l’agence Les Gros mots (avec Le Puy du Fou depuis 2009).
Il faut avoir aussi dans cette composition le souhait de marier les
époques. En regardant attentivement, on peut voir que, parfois, les
armes et les vêtements et capes sont prolongées afin de servir deux ou
trois personnages. Une robe devient une cape, ou une cape devient une
toge, une épée devient une lance, un glaive une fourche…. La preuve
vivante qu’au Puy du Fou on peut croiser toutes les époques.
L’histoire Un peuple minoritaire occupe l’actuelle Île de France, avec à sa
tête un jeune roi, Clovis, qui va progressivement mesurer les enjeux
politiques de l’époque. Dans ce chaos généralisé, Clovis va fonder un
véritable royaume en étendant son territoire. Il noue notamment une
alliance avec les Burgondes, par son mariage avec la princesse
Clothilde. À la fin de son règne, il abandonne ses anciennes croyances
pour embrasser le christianisme. Sa destinée demeurera célèbre dans
l’Histoire et Clovis entrera au panthéon des rois de France comme le roi
fondateur. Issu de la lignée des Mérovingiens, l’enfant de Tournai est
initié dès le plus jeune âge à l’art de la guerre et aux traditions
germaniques de son peuple.
À tout juste quinze ans, en 481, Clovis est hissé sur
le pavois à Tournai, et proclamé roi des Francs. Rapidement, le jeune
roi affirme son autorité, fait preuve de bravoure au combat, regroupe
les tribus locales et crée des alliances pour conquérir les terres
convoitées par le général romain Syagrius et sa principale ville,
Soissons. Il déclare la guerre aux Romains en 486 et triomphe aux portes
de la ville. Ce grand stratège forme ainsi une armée permanente, dont
il se servira pour étendre le royaume des Francs jusqu’à la Bretagne et
la Loire. La victoire de Clovis contre Syagrius est d’une importance clé : le
général représentait jusqu’alors l’autorité romaine en Gaule. En
remportant cette victoire, Clovis choisit d’assumer pleinement
l’héritage de la civilisation romaine. Sa grande force sera d’opérer la
synthèse entre romanité et francité. S’ensuit l’alliance avec les
Ostrogoths en 492, puis avec les Burgondes.
Le fameux vase de Soissons (ici bien sûr volontairement apocryphe)
À l’Est, les Alamans se montrent de plus en plus
agressifs et menacent l’unité du territoire. C’est lors d’une bataille
mal engagée contre les troupes ennemies, en 496 à Tolbiac, que Clovis
promet à Clotilde de se convertir au christianisme si ses prières lui
offrent la victoire. Le chef alaman sera aussitôt vaincu et le roi
respectera son engagement. Clovis et ses hommes seront ainsi baptisés en
508 par Rémi, l’évêque de Reims. C’est alors un peuple entier qui
adopte une nouvelle croyance qui deviendra le fondement de toute la
société. Clovis est l’homme en qui se réunissent deux traditions, barbare
païenne et romaine catholique. C’est de la fusion de ces deux forces
antagonistes qu’est né le premier royaume Franc, la future France.
La conquête du royaume de Syagrius marque la première
véritable victoire militaire de Clovis aux portes de Soissons. Les
traditions franques établissaient le partage du butin entre le roi et
ses hommes de manière strictement équitable. Le jeune roi décide
pourtant de s’affranchir de cette coutume et de garder un précieux vase
pour le rendre à l’évêque de Soissons. Malheureusement l’un de ses
guerriers s’oppose farouchement à cette décision et accuse publiquement
Clovis de s’affranchir des coutumes ancestrales. Entrant dans une rage
terrible, il brise le vase en mille morceaux. Quelques temps après cet
épisode, lors d’une revue militaire, le roi reconnaît ce guerrier et
jette sa hache à ses pieds. Le soldat se baisse pour la ramasser et
Clovis le frappe d’un coup de francisque en prononçant les mots fameux :
« Souviens-toi du vase de Soissons ». La légende du célèbre vase de
Soissons était née. Cet épisode illustre les premiers pas d’un roi vers
la culture romano-chrétienne. C’est également la première affirmation
d’une véritable autorité monarchique. Il s’émancipe des intérêts
particuliers de son peuple, pour le bien commun. Clovis cesse d’être un
simple chef tribal sur un pied d’égalité avec ses hommes d’armes. Il se
sait appelé à devenir le roi de tout un peuple, qui comporte non
seulement des Francs, mais aussi des Gallo-Romains.
69 – LYON Au Musée des Beaux-arts du 1er décembre 2018 au 4 mars 2019,
Exposition Claude, un empereur au destin singulier : Tibérius Claudius Drusus…
(Lyon, 10 av. J.-C. – Rome, 54 ap. J.-C.)
Au
Musée des Beaux-arts du 1er décembre 2018 au 4 mars 2019, on évoque un
des premiers Lyonnais célèbres : un certain Tibérius Claudius Drusus…
01/12/2018 au 04/03/2019, du mercredi au lundi de 10h à 18h, Vendredi : 10h30-18h. Fermé les mardi et jours fériés.Musée des Beaux-Arts 20 place des Terreaux – 69001 Lyon 1er
Claude,
dans la nudité héroïque, vers 40 ap. J.-C., Gabies, fin du règne de
Caligula – début du règne de Claude, Musée du Louvre, Département des
Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines
Un destin singulier ? Certes, car Claude n’aurait jamais dû régner
sans l’assassinat de Caligula, qui le propulsa à 51 ans à la tête de
l’Empire romain.
Claude est né à Lugdunum, en 10 avant JC. Si
ses épouses Messaline et Agrippine ont quelque peu terni son image, tout
comme la fin tragique de Britannicus, son fils, il est légitime de
réhabiliter cet homme cultivé, qui eut le souci de son peuple et mena de
grandes réformes dans l’Empire.
Quelque 150 pièces de collections et œuvres,
agrémentées de vidéos, d’extraits de films, de photographies de
Ferrante Ferranti, sont présentées lors de cette exposition qui pose un
regard nouveau et plus juste sur un empereur aimé de son peuple… et des
Lyonnais !
Une exposition qui séduit aussi bien les amateurs d’art que d’histoire antique.
Visites commentées de l’exposition les lundis à 12h15, jeudis à 16h et samedis à 10h15
Visite avec le photographe Ferrante Ferranti, mercredi 12 décembre à 12h15
Visite focus sur la table claudienne jeudi 10 janvier 2019 à 12h15
Visites actives pour les 6/7 ans :
Un jour chez l’Empereur, les jeudi 3 et vendredi 4 janvier 2019, lundis
18 et 25, mercredis 20 et 27 et jeudis 21 et 28 février 2019 à 10h30.
Visite atelier pour les 8/10 ans :
Portraits romains revisités les jeudi 3 et vendredi 4 janvier 2019,
lundis 18 et 25, mercredis 20 et 27 et jeudis 21 et 28 février 2019 à
10h15.
Visite couplée sur l’éclat de Lugdunum au temps des
Julio-Claudiens, les jeudis 13 décembre 2018, 17 janvier et 28 février
2019 à 11h.
Visite pour les personnes aveugles et malvoyantes samedis 26 janvier et 9 février 2019 à 9h30
Visite pour les personnes sourdes et malentendantes (LSF) samedi 15 décembre 2018 à 14h30.
En-cas culturels de 30 mn à 12h30 : mercredis 19 décembre 2018, 9 janvier et 16 janvier 2019.
4 Conférences autour de l’exposition, à 18h30 les mercredi 12 décembre 2018, jeudi 12 janvier, mercredi 13 février et vendredi 1er mars 2019.
Des découvertes urbaines : avec Lugdunum Musée, les samedis 1er décembre 2018 et 9 février à 10h30.
Des Nocturnes
Nocturne dansée dans l’expo vendredi 4 janvier 2018
Nocturne théâtrale vendredi 1er février 2019 de 18h à 22h.
Ouverture
tardive de l’exposition les vendredi 1er et samedi 2 mars 2019 jusqu’à
22h, avec visites commentées à 18h30, 19h, 20h et 20h30.
Né
à Florence, mort à Amboise, Léonard de Vinci est un trait d’union entre la
France et l’Italie. Les 500 ans de sa disparition seront commémorés en région.
Il
est mort il y a bientôt cinq siècles – le 2 mai 1519 au Clos
Lucé, à Amboise – mais il est connu dans le monde entier. Le plus« universel »
des Italiens, Léonard de Vinci sera largement célébré l’an prochain, en France
comme dans son pays natal.
« Pour lui c’était le même pays. On retient souvent
le fait qu’il ait traversé les Alpes à dos de mulet en 1516… Mais ses
relations avec la France sont bien antérieures : elles commencent dès les
années 1490 », souligne Paolo Galluzzi, directeur du musée
Galileo de Florence (ville natale de Léonard). Il est aussi le
président du comité national pour la célébration des 500 ans de la mort de
Léonard de Vinci et se dit « très impressionné par la qualité et la
quantité » des événements envisagés en 2019 en Toscane et en
région Centre-Val de Loire (*). Certains seront d’ailleurs proposés dans
les deux pays, comme une pièce de théâtre conçue par le génie lui-même :
elle sera jouée en Italie et à Chambord.
Le programme détaillé des festivités des 500 ans de la Renaissance en région n’est pas encore arrêté mais plusieurs rendez-vous sont déjà connus. Et on peut d’ores et déjà annoncer : Léonard sera partout !
Il investira le musée des Beaux-Arts de
Tours, pour
une exposition autour de son « invention musicale ».Il sera à la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, à Orléans, où sa Vis (précurseur de l’hélicoptère) sera
reconstituée. Il sera même possible de se mettre « dans ses
pas », avec l’Ensemble Jacques Moderne, qui
proposera plusieurs concerts avec le programme « Au long de la
Loire » mettant à l’honneur les compositeurs de la Renaissance.
La tapisserie de la Cène au
Clos Lucé Les visiteurs du Clos Lucé pourront
découvrir, de juin à septembre 2019, la tapisserie de la Cène.
C’est la première fois qu’elle sera exposée en dehors des Musées du Vatican et
d’Italie. Créée à partir de la célèbre fresque milanaise, elle fut tissée en
soie et argent pour François 1er.
Sur un plan plus scientifique, le Centre d’études supérieures
de la Renaissance consacrera son 62e colloque international d’études
humaniste au père de La Joconde : les plus grands spécialistes
internationaux du sujet se réuniront à Tours, Amboise et Chambord
en juin 2019.
L’« aura spirituelle » de Léonard flottera
même au-dessus de la Loire : une installation plastique grand format de type
land art sera visible au cours de l’été à proximité d’Amboise,
Chaumont-sur-Loire, Orléans et Tours. Elle reposera sur sept miroirs implantés
sur des bancs de sable… Les 500 ans de la Renaissance n’oublient pas l’art
contemporain.
CHATEAU LE CLOS LUCE – AMBOISE
Expositions
2
mai au 2 septembre 2019 – Château Royal d’Amboise
Exposition « 1519, la mort de Léonard de Vinci : la construction d’un
mythe »
Collections de la Bibliothèque Nationale de France, organisée conjointement
avec la Fondation Saint-Louis.
2
mai au 2 septembre 2019 – Château Royal
d’Amboise
Andrea Mattoni alias RAVO, artiste-graffeur italien de son état, sera en
résidence au château royal d’Amboise durant une dizaine de jours, en avril
2019. Il réalisera, en public, 5 toiles de grandes dimensions avec pour
sujet des détails du monumental tableau de François-Guillaume Ménageot « La
Mort de Léonard de Vinci », qui trouveront place sur les murs de la tour des
Minimes.
1er
juin au 2 septembre 2019 – Château du Clos Lucé
Exposition « La Cène de Léonard de Vinci pour François 1er, un chef
d’œuvre en soie et en argent »
Une tapisserie tissée pour le futur François 1er, une œuvre exceptionnelle
n’ayant jamais été exposée hors des musées du Vatican. Elle sera accompagnée
d’une trentaine d’autres œuvres, prêts de musées ou issues de la collection du
Clos Lucé.
Ouverture
automne 2019
Château du Clos Lucé : Ouverture de 2 nouveaux espaces muséographiques « Léonard de Vinci peintre » : Visite immersive et spectacle audio-visuel animant les 17 chefs-d’œuvre de Léonard de Vinci « Léonard de Vinci architecte » : Scénographie digitale, animations 3D et réalité augmentée présentent les travaux de Léonard de Vinci architecte civil, urbaniste et militaire
PARIS MUSEE DU LOUVRE AUTOMNE 2019 Léonard de Vinci
Une exposition d’envergure internationale sur l’un des artistes les plus connus au monde.
Automne 2019 – Hall Napoléon
À l’automne 2019, le musée du Louvre
organisera une exposition exceptionnelle consacrée à Léonard de Vinci. Un
corpus d’oeuvre unique que seul le musée du Louvre pouvait rassembler, en
complément de son fonds exceptionnel de tableaux et dessins du maître italien.
Cette date revêt pour le Louvre une signification
toute particulière : l’année 2019 marque le cinquième centenaire du décès de l’artiste,
à Amboise. À l’invitation du nouveau roi de France, François Ier, Léonard de
Vinci quitta en effet l’Italie pour la France à la mort de son protecteur,
Julien de Médicis. Il arriva sans doute vers novembre 1516 dans la demeure du
Clos Lucé, située à quelques pas de la résidence royale d’Amboise.
C’est là que François Ier logea magnifiquement
Léonard, qu’il nomma « premier peintre, ingénieur et architecte du roi » et
pensionna royalement. L’artiste y vécut les trois dernières années de sa vie,
organisant ses notes sur divers sujets scientifiques et artistiques en vue d’en
publier des traités et travaillant à ses tableaux dont il n’avait jamais voulu
se séparer : la Sainte Anne, La Joconde, le Saint Jean
Baptiste. On garde aussi de ce temps d’admirables dessins sur des papiers
de fabrication française, démontrant qu’il travailla à une monumentale
sculpture équestre, à des projets hydrauliques ou à l’organisation de
festivités pour le souverain.
Le grand génie italien de la Renaissance mourut
au Clos Lucé le 2 mai 1519. C’est ainsi que le Louvre conserve près du tiers du
corpus des tableaux de l’artiste : les peintures apportées en France, achetées
par François Ier, entrèrent alors dans les collections royales, où se
trouvaient sans doute déjà La Vierge aux rochers et La Belle
Ferronnière, acquises par Louis XII. À cet ensemble extraordinaire, qui
constitue l’origine même des collections du musée du Louvre, s’ajoute un fonds
exceptionnel de vingt-deux dessins de Léonard de Vinci.
Le cinquième centenaire du décès du maître
italien offre donc au Louvre l’occasion singulière de réunir autour des cinq
grands tableaux de ses collections la plus grande part possible des peintures
de Léonard (quatorze à dix-sept, selon les spécialistes, lui sont de nos jours
attribuées), afin de pouvoir les confronter à un large choix de dessins ainsi
qu’à un ensemble, restreint mais significatif, de tableaux et de sculptures qui
en offriront une contextualisation concrète.
Cette rétrospective internationale permettra ainsi de présenter les résultats des recherches les plus récentes, associés à la réédition critique de la documentation fondamentale, en même temps que les dernières études scientifiques conduites en laboratoire ou lors des récentes restaurations menées par le musée du Louvre.
« J’ai eu la fille toute nue » ! Ainsi se lamente François 1er lorsque le
Pape Paul III refuse de verser la dote promise par son prédécesseur Clément VII
pour le mariage unissant Catherine de Médicis et le deuxième fils de François
1er, Henri d’Orléans (le futur Henri II).
Catherine de Médicis : une Reine de France venue d’Italie
Héritière de la lignée des Médicis, aux commandes de Florence, Catherine est
un choix stratégique pour un rapprochement Franco-Italien dans le contexte des
guerres d’Italie et des rivalités entre François 1er et Charles
Quint. Avec le décès soudain de François de France, premier fils de François 1er,
le mari de Catherine de Médicis devient donc Dauphin, puis Roi
de France en 1547.
Catherine de Médicis
Chaumont, puis Chenonceau !
Parallèlement à son rôle actif dans la vie de la Cour et à ses grossesses,
la Reine Catherine administre également à partir de 1550 le riche domaine du
château de Chaumont-sur-Loire. A la mort du Roi de France, elle l’échangera
pour s’octroyer le château
de Chenonceau, au dépend de sa grande rivale, Diane de Poitiers.
Si l’ancienne favorite a profondément transformé Chenonceau, en créant
notamment le jardin de Diane, c’est Catherine de Médicis qui fait bâtir les
galeries au-dessus du Cher (à l’image du Ponte Vecchio… de Florence), qui
donnent au château un charme à nul autre pareil. Le parterre de Diane est
également modifié, et Catherine de Médicis crée son propre jardin.
Le bâtiment des Dômes et la Chancellerie seront également érigés.
Elle accroît également le vignoble, qui arbore de nos jours l’appellation
« Touraine Chenonceaux ». On peut déguster ces vins à la cave des
Dômes, à l’intérieur du château, ou encore auprès de la
cave du Père Auguste, le domaine viticole voisin.
Les festivités de Catherine de Médicis au château de Chenonceau
Reine-Mère et régente du royaume à plusieurs reprises, Catherine de
Médicis seraune actrice majeure au cœur des guerres de
Religion. Stratège, elle organisa de nombreuses festivités non
dépourvues d’objectifs, et notamment 3 grands événements au château de
Chenonceau.
Après l’épisode de la conjuration d’Amboise en 1560 (auteurs d’un complot, de nombreux protestants sont tués ; certains finissent même pendus aux balustrades du château royal d’Amboise), une grande fête est donnée en l’honneur du jeune roi François II et de son épouse Marie Ire d’Écosse (née Marie Stuart), du 31 mars au 6 avril 1560. Une fois les travaux de ses jardins achevés, la reine-mère organise les secondes fêtes somptueuses à Chenonceau pour son second fils, le roi Charles IX, du 13 au 22 avril 1563. C’est l’occasion de marquer une trêve dans la lutte des partis, juste après la signature de la Paix d’Amboise entre les Catholiques et les Protestants, en invitant notamment le prince de Condé, chef des Protestants.
Du 26 mai au 1er septembre 2019, la plus grande exposition jamais organisée dans ce joyau de la Renaissance, intitulée « Utopie à l’oeuvre », se tiendra sous le double commissariat de l’architecte Dominique Perrault et du philosophe Roland Schaer. Une exposition qui se veut « accessible aux érudits comme aux publics familiaux ».
Jean d’Haussonville, directeur général du domaine
national de Chambord, a voulu que cette exposition, aboutissement de
quinze années de recherches, « travaille le sens de ce qu’est Chambord et
de ce qu’il n’est pas » et soit la « clé de voûte scientifique »
expliquant cinq cents ans d’existence. « C’est aussi un hommage à nos
racines italiennes », déclare le directeur à l’AFP. L’influence de
Léonard de Vinci, mort à Amboise l’année où débuta la construction, se
voit par exemple dans le donjon. Chambord intégre la tradition
architecturale française et « la modernité venue d’Italie », selon Jean
d’Haussonville. « Le commanditaire, François Ier, a eu une influence très
forte, roi architecte, roi artiste, roi qui dessinait », observe-t-il.
L’exposition permettra de re-situer la genèse de Chambord, classé à l’UNESCO depuis 1981, et d’étudier ses dimensions allégoriques: telle une utopie, à mi-chemin entre rêverie folle et exercice de pensée. François 1er, en construisant ce château, voulait donner une forme à l’idée qu’il se faisait de son rêve et de son royaume.
Le premier volet de l’exposition repose sur une exploration de la dimension historique fascinante du lieu, via 146 oeuvres, des éléments de scénographie et des textes: elle permettra de connaître le contexte religieux et historique, l’aura de bâtisseur de François 1er, les éléments relatifs au chantier, et la touche de Vinci.
« Chambord inachevé », ou « comment on terminerait Chambord aujourd’hui », constitue le second volet de cette exposition sur plus de 2.000 m2, dans lequel 18 projets de laboratoires d’architecture des cinq continents (Espagne, Etats-Unis, Royaume uni, Turquie, Afrique du Sud, Australie, Mexique, Portugal, Italie, Corée du Sud, Emirats, Japon, Autriche) projettent leur vision du château dans un futur grâce à des films, des textes explicatifs ou des panneaux.
Des oeuvres provenant de 33 musées et institutions, notamment la Bibliothèque nationale de France, le Louvre, la Galerie des Offices, le British Museum, seont exposés. Parmi les prêts, figureront trois feuillets du précieux « Codex Atlanticus – Etudes de physique sur le contrepoids et le mouvement perpétuel » de Léonard, venant de la Veneranda Biblioteca Ambrosiana de Milan.
FESTIVAL DES JARDINS A CHAUMONT SUR LOIRE ( VAL DE LOIRE – 41)
À Chaumont-sur-Loire, des jardins de paradis
“Jardins de paradis”, tel est le thème de la 28ème édition du Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire.
Jusqu’au 3 NOVEMBRE 2019 , pour les chanceux
Au
cœur du Val de Loire, le domaine de Chaumont fait refleurir son
festival des jardins. Avec cette année, l’envie de vous emmener au
paradis.
Et
si le paradis se trouvait à deux heures de Paris ? Juste là, autour
d’un château de la Renaissance surplombant le cours du fleuve, à
Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher). Dans le parc qui l’entoure,
paysagistes, architectes, jardiniers vous font partager une vision, leur
vision, de l’éden pour la 28e édition du Festival des jardins, décliné cette année sur le thème des « Jardins de paradis ».
«
Je trouve que l’actualité est particulièrement noire ces derniers
temps. Nous avons sans doute tous besoin de nous inventer un nouveau
paradis terrestre, suggère Chantal Colleu-Dumond, directrice du domaine
et du festival, pour expliquer ce choix. Le paradis, tout le monde en
rêve. C’est le lieu de l’innocence, de la beauté, de la pureté…
Étymologiquement, paradaeza, la racine de paradis, signifie jardin en
persan. »
La 28e du Festival international des jardins se tient du 25 avril au 3 novembre. LP/Philippe Lavieille
Comme
chaque année, pour ce grand rendez-vous de « l’art vert », des
créateurs du monde entier, des Etats-Unis à la Corée du Sud, ont laissé
aller leur imagination pour conquérir le cœur des membres du jury et des
visiteurs. Sur quelque 300 propositions, 26 ont pris racine dans le
parc le temps du festival. « Ils ont vraiment donné des interprétations
très diversifiées de ce paradis, allant des références bibliques à
l’invitation à la contemplation, voire à la solitude », détaille Chantal
Colleu-Dumond.
Au
fil des allées, il faut musarder, le regard curieux et le pas
tranquille. Les surprises sont toujours au rendez-vous. Comme ce «
Parfum du paradis », inspiré du best-seller « le Parfum », de Patrick
Süskind, tout en fleurs blanches et mauves exhalant des senteurs, et
ponctué par des sculptures composées de flacons. Ici, même les mirages
sont possibles. C’est le nom retenu pour cet espace d’inspiration
orientale, petite oasis de verdure avec sa fontaine persane et son bleu
indigo, caché derrière des moucharabiehs.
Le Parfum du paradis. LP/Philippe Lavieille
Pour
une halte, direction « le Jardin qui chante » : à l’ombre des arbres
fruitiers placés en cercle et parsemés de nids, des coussins invitent à
s’installer pour écouter le chant des oiseaux, enregistrés ou non. Car
oui, l’éden est aussi terrestre. C’est ce que suggère « le Paradis de la
pie », avec ses tunnels en osier tressé, sorte de transcription d’une
campagne rêvée, celle des dîners entre amis et des jeux d’enfants.
L’enfance n’est pas loin non plus, celle des dessins animés, avec un
jardin italien composé d’îlots de bananiers et de becs orangés des
oiseaux de paradis, ces fleurs tropicales, au milieu desquelles on se
promène avec l’impression de marcher sur le ciel.
Le Jardin qui chante. LP/Philippe Lavieille
Plus
loin, des artistes réinventent les jardins suspendus de Babylone,
version matériaux de récupération, quand d’autres proposent un chemin
parsemé de portes tournantes, invitant peut-être à prendre la direction
de l’enfer. En fin de parcours, l’architecte David Bitton et le
paysagiste Philippe Collignon, le Monsieur Jardin de « Télématin », sur
France 2, ont, eux, décidé d’accompagner le visiteur dans le passage
vers « l’après ». Il faut pénétrer dans leur labyrinthe rond, d’abord
très sombre, puis couvert de fleurs pour arriver à un éden rêvé, baigné
d’une fontaine et planté d’un olivier, nimbé de parfums et de musique…
Un paradis sans fin. LP/Philippe Lavieille
Souvent inspirés, parfois ludiques ou malins, attirants en diable, ces jardins-là donnent envie de prendre le chemin qui mène à Chaumont.
“ La terre est elle surpeuplée ? Analyse catholique des perspectives d’évolution de la population mondiale au XXI° siècle.”
Introduction
Selon l’hypothèse répandue dans l’enseignement public et dans les média, la population humaine serait proche du maximum possible. Est-elle vraie?
Pour qu’une population puisse vivre, il lui faut essentiellement de l’espace pour construire son habitat, de l’eau et de la nourriture pour se nourrir et de quoi s’habiller pour se protégér des intempéries. D’où les trois questions suivantes:
Combien d’hommes peuvent loger raisonnablement sur terre? Combien d’hommes peut nourrir la terre? Combien d’hommes peuvent trouver de quoi se vêtir?
Les 2 dernières questions peuvent se résumer en une seule, car les animaux peuvent servir à la fois de nourriture (viande, poisson) et de vêtement (laine, peaux).
1) Densité de population
La densité estimée de la population mondiale est de 50 habitants au km2 au 1/1/2019.
A titre de comparaison, il y a actuellement 20 781 habitants au km2 à Paris. Si la terre était aussi densément peuplé que Paris, elle compterait 3 105 milliards d’êtres humains. A noter que Paris comptait 2,9 millions d’habitants dans les années 1920 contre 2 190 327 seulement en 2018. Et on vit aussi longtemps à Paris qu’ailleurs en France.
2) Superficie consacrée à l’agriculture
Dans le monde, 50 millions de km2 est consacré à l’agriculture, soit 33% des terres émergées.
Dans le monde entier, « La superficie des terres arables reste globalement à peu près constante depuis 1970. Les terres cultivées régressent de 110 000 à 120 000 km2 par an ».
En France, la superficie occupée par l’agriculture s’est réduite de 360 000 à 270 000 km2 entre 1960 et 2010, ce qui n’a pas empêché la population d’augmenter.
La forte augmentation de la population n’a donc que peu réduit la superficie consacrée à l’agriculture.
Cette petite réduction n’empêche d’ailleurs pas de mieux nourrir la population, puisque l’espérance de vie croit presque partout dans le monde, notamment en Afrique.
Dans les années 2000, des démographes ont estimé qu’au niveau de vie français (qui est très élevé), on pourrait nourrir 100 milliards d’êtres humains sur la terre. Cette estimation n’est pas stable dans le temps. Elle pourrait être revue à la hausse grâce à l’amélioration de la qualité des aliments et des techniques agricoles.
3) Perspectives d’évolution de la population
a) Taux de croissance de la population mondiale depuis 1950
Il passe d’un peu moins de 1,5% à 2,2% en 1963 avant de commencer à diminuer. Il est estimé à un peu plus de 1,1% en 2017. Cependant, dans des dizaines de pays dans le monde, une partie importante des naissances sont enregistrées avec une ou plusieurs années de retard. Les recensements décennaux permettent d’évaluer le taux de sous-enregistrement et d’avoir des données plus précises sur les taux de fécondité dans ces pays. Ainsi, toutes les estimations de population datant de moins de 10 ans sont à relativiser.
Les pays où l’état civil connaît des sous-enregistrement et des retards importants d’enregistrements sont surtout situés en Afrique, en Amérique latine et en Asie du sud ou du centre.
b) Evolution de la fécondité
Il n’existe pas d’évaluation au niveau mondial avant 1950, notamment du fait du sous-enregistrement des actes et d’absence de recensements réguliers dans la plupart des pays du monde.
A partir de 1950, on constate une légère hausse jusqu’en 1964 (5,07 enfants par femme dans le monde) avant que la baisse ne commence. Si la baisse de la fécondité est moins rapide depuis le début du XXIe siècle, elle continue néanmoins et elle est donc préoccupante. Entre 2011 et 2016, l’indice est passé de 2,49 à 2,44 enfants par femme, soit -0,01 enfant par an.
c) La fécondité baisse fortement à partir de 1964 dans les pays catholiques (sauf en Afrique), mais pas dans les non-catholiques
Or, pendant les 10 années qui suivent le début de la forte baisse de la fécondité en Europe
Le chômage n’augmente quasiment pas
et le PIB progresse toujours à un rythme élevé.
Il est donc probable que la cause de cette baisse soit religieuse ou/et sociale.
La date de 1964 est à retenir: dans 4 des 9 pays catholiques d’Europe de l’Ouest à cette époque (Belgique, Espagne, Irlande et Italie), l’indice de fécondité a atteint son maximum de la période 1950-2017 en 1964. Dans 4 autres (France, Luxembourg, Malte et Portugal), en 1964, l’indice était très proche du maximum sur cette période (moins de 0,05 enfant par femme d’écart). Pour le 9e pays (Malte), je ne dispose pas des données complètes de 1950 à 2017, mais seulement de 1977 à 2017.
Il en va tout autrement dans les anciens pays communistes ayant à l’époque une population majoritairement catholique. Dans ces 7 pays, la fécondité a commencé à fortement baisser dès les années 1950. Voici la situation des pays de la baisse la moins forte à la baisse la plus forte:
En Lituanie, la fécondité baisse dès 1959 et la baisse atteint 0,34 enfant par femme en 1964 (2,29 contre 2,63 en 1959);
En Tchéquie, la fécondité baisse dès 1950 et la baisse atteint 0,44 enfant par femme en 1964 (2,36 contre 2,80 en 1950);
En Slovaquie, la fécondité baisse dès 1951 et la baisse atteint 0,67 enfant par femme en 1964 (2,91 contre 3,58 en 1951);
En Slovénie, la fécondité baisse dès 1950 et la baisse atteint 0,68 enfant par femme en 1964 (2,32 contre 3,00 en 1950);
En Croatie, la fécondité baisse dès 1950 et la baisse atteint 0,81 enfant par femme en 1964 (2,12 contre 2,93 en 1950);
En Pologne, la fécondité baisse dès 1951 et la baisse atteint 1,09 enfant par femme en 1964 (2,65 contre 3,74 en 1951);
En Hongrie, la fécondité baisse dès 1954 et la baisse atteint 1,17 enfant par femme en 1964 (1,80 contre 2,97 en 1954).
Quelques données de base sur l’évolution de la population mondiale par continent (en 1800 et 1900, les données peuvent être considérées exactes à 10% près):
En 1800:
Asie: 646 millions d’habitants (66,7% de la population mondiale) Europe (y compris Russie): 195 millions d’habitants (20,1%) Afrique: 101 millions d’habitants (10,4%) Amérique: 24 millions d’habitants (2,5%) Océanie: 2 millions d’habitants (0,2%)
Total en 1800: 968 millions.
En 1900:
Asie: 902 millions (56,1% de la population mondiale) Europe (y compris Russie): 416 millions (25,9%) Amérique: 165 millions (10,3%) Afrique: 118 millions (7,3%) Océanie: 6 millions (0,4%)
Total en 1900: 1 607 millions.
Bilan du XIXe siècle
Très forte augmentation de la part de l’Amérique (grâce à une fécondité très élevée: 5 à 9 enfants par femme selon les pays) et forte augmentation de la part de l’Europe et de l’Océanie (fécondité élevée) au détriment de l’Asie et de l’Afrique qui subissent une forte mortalité.
Celle-ci est due aux nombreuses épidémies et famines ainsi qu’aux nombreuses guerres internes à ces deux continents et à l’esclavage.
L’esclavage commence à diminuer en Afrique suite à l’arrivée des missionnaires et à l’intervention des législateurs des pays colonisateurs. Aujourd’hui encore, l’esclavage n’a toujours pas disparu. De nombreuses réunions intergouvernementales (Rama YADE, ministre de Sarkozy, avait participé à l’une d’entre-elles) ont lieu régulièrement pour lutter contre la « Traite des êtres humains » (nouveau nom technocratique pour désigner l’esclavage).
En 2000:
Asie: 3631 millions (60,4% de la population mondiale) Amérique: 819 millions (13,6%) Afrique: 800 millions (13,3%) Europe: 727 millions (12,1%) Océanie: 30 millions (0,5%)
Total en 2000: 6007 millions.
Bilan du XXe siècle
L’Amérique poursuit sa progression, à un rythme ralenti car la fécondité baisse à partir du milieu des années 1960. L’Asie reprend une partie de ce qu’elle avait perdu au XIXe siècle. L’Afrique voit sa part presque doubler: l’action des colonisateurs (lutte contre l’esclavage, contre les guerres tribales, constructions d’hôpitaux et dispensaires) augmente l’espérance de vie tandis que la fécondité ne baisse que peu (5 enfants par femme environ en l’an 2000). L’Océanie poursuit sa progression grâce au maintien d’une fécondité élevée.
L’Europe voit va part diviser par plus de deux, car la fécondité a fortement baissé dès la 1e moitié du XXe siècle dans la plupart des grands pays européens: c’est le cas en Allemagne, en France, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne, en Pologne, en Roumanie, aux Pays-Bas, en Tchéquie, en Hongrie et au Portugal. Dans ces pays, la fécondité subit une baisse de 0,5 à 2 enfants par femme durant cette période même si elle reste au dessus du seuil de renouvellement des populations, à l’exception de la Tchéquie (1,66 enfant par femme en 1936, mais à nouveau 2,80 en 1950).
En 2018 (estimations selon les instituts nationaux de statistiques)
Asie: 4447 millions (59,4%) Afrique: 1256 millions (16,8%) Amérique: 996 millions (13,3%) Europe: 745 millions (10,0%) Océanie: 41 millions (0,5%)
Total: 7485 millions, soit 7,485 milliards.
Depuis 2000, la part de l’Afrique a continué à s’accroître au détriment de l’Asie, de l’Amérique et surtout de l’Europe qui a perdu plus de points en 18 ans à peine. Par rapport à 1800, l’Afrique est passé de la 3e à la place, l’Amérique de la 4e à la 3e et l’Europe de la 2e à la 4e. Pour terminer ce rapide panorama, voici les indices de fécondité en Europe de 2013 à 2017 (provisoires pour 2016 et 2017 pour certains pays, mais les chiffres définitifs ne seront guère différents). Le classement est effectué en fonction des indices de 2017. La moyenne européenne se situe entre 1,5 et 1,6 pour 2017.
Nous souhaitons un joyeux anniversaire à la fille de Monseigneur Louis de BOURBON : Eugénie de Bourbon née le 5 mars 2007 et aînée des 4 enfants du Prince et de son épouse la Princesse Marie-Marguerite.
Jour anniversaire des 12 ans de la Princesse Eugenie
Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, a envoyé un message aux autorités, suite aux nombreuses profanations des lieux de culte catholiques, églises et cimetières qui se multiplient dans notre pays.
sans qu’aucune voix ne s’élève vraiment pour y remédier.
« Les Mousquetaires de la Garde du Roi au temps de Louis XIV »
Une fois encore, Madame Odile BORDAZ, qui nous avait enchanté lors d’une précédente conférence sur la biographie de Charles de Batz de Castelmore d’Artagnan, est venue nous parler des Mousquetaires du Roi (son dernier livre paru en 2018) non seulement de son ancêtre mais aussi des membres de ces corps d’élite ayant appartenu à la Maison militaire du Roi et qui se sont surpassés lors des combats et des missions commandées par les quatre rois de FRANCE qui ont gouverné de 1622 à 1775.
Histoire passionnante des 2 compagnies des Mousquetaires du Roi soit sur 2 siècles d’histoire (XVII et XVIII°), par une historienne érudite, qui par ses investigations a su découvrir des informations précieuses et méconnues et su captiver son auditoire tout au long de l’après-midi
Avec tous nos remerciements et notre gratitude
Odile BORDAZ : Historienne et docteur en histoire de l’art, Conservateur du patrimoine, successivement responsable des musées du Gers, Administrateur de la Basilique royale de Saint Denis et du Château de Vincennes, conservateur aux archives nationales, Conférencière
Madame Odile Bordaz – Conférence PSB en Lyonnais 16/2/2019
Qelques Ouvrages de Mme BORDAZ :
D’Artagnan Biographie – Balzac Editeur
Sur les Chemins de D’Artagnan et des Mousquetaires – Balzac Editeur
D’Artagnan et les Mousquetaires du Roi – Balzac Editeur