Les péripéties du calice utilisé lors de la dernière messe de Louis XVI

Les églises de Notre-Dame des Victoires à Paris et de Saint-Pierre-et-Saint-Michel à Saint-Urcize (Cantal) assurent toutes les deux conserver le calice utilisé lors de la dernière messe de Louis XVI, le 21 janvier 1793. Mais lequel est le vrai ?

Nous sommes le 21 janvier 1793. Enfermé à la prison du Temple, le roi Louis XVI s’apprête à être exécuté sur l’échafaud. Mais avant de rejoindre le Ciel, le monarque désire se préparer à paraître devant Dieu. La veille, il a demandé trois jours pour pouvoir accomplir son devoir de chrétien. Cependant cette requête lui avait été refusée. On lui concède uniquement le droit de se confesser auprès du prêtre de son choix. C’est l’abbé Edgeworth de Firmont, prêtre d’origine irlandaise et contre-révolutionnaire, que Louis XVI choisit pour l’accompagner durant ces dernières heures. Depuis 1791, ce dernier est le confesseur de Madame Elisabeth, sœur du roi. Le 20 janvier au soir, à 18h, l’abbé se présente à la prison du Temple pour y demeurer jusqu’à l’exécution du roi. Il porte un habit civil, la soutane n’étant plus autorisée depuis avril 1792.

Louis XVI se prépare à assister à sa dernière messe

Le 21 janvier, Louis XVI est très matinal. Debout depuis 5h du matin, il se prépare en compagnie de Cléry, son valet de chambre. Il exécute sa toute dernière confession à 6h du matin. Durant ces confidences privées, Cléry en profite pour aménager dans la chambre, à l’aide d’une commode, un modeste autel qui servira à l’abbé Firmont pour célébrer la dernière messe à laquelle assistera le roi. Une messe rendue possible grâce à l’abbé qui, la veille, a réussi à convaincre les commissaires de se procurer les objets liturgiques nécessaires à la célébration. À son arrivée à la prison, l’abbé n’ose venir avec une custode de peur que celle-ci soit profanée. Mais aux Tuileries, on accède néanmoins à sa demande.

Seule condition, les commissaires iront chercher eux-mêmes les objets et ornements sacerdotaux. Pour cela, ils se rendent dans l’église ouverte la plus proche, celle des Capucins du Marais. Située à quelques rues, elle est devenue aujourd’hui la cathédrale Sainte-Croix de Paris des Arméniens. À leur retour, ils confient à l’abbé les nappes, vases sacrés, hosties, vin et une magnifique chasuble d’or. Une fois revêtu de l’habit, et assisté de Cléry qui fait office de servant d’autel, l’abbé Firmont célèbre la messe. Il donne la communion au corps et au sang du Christ à Louis XVI qui la reçoit à genoux. À 8h, il est temps de partir. Le roi monte dans la voiture qui l’emmène vers son funeste destin. Sur l’échafaud, alors que le couperet s’apprête à tomber, l’abbé prononce ces derniers mots : « Fils de saint Louis, montez au Ciel ! ». À 10h22, Louis XVI, 39 ans, a rejoint le Ciel. 

231 ans après sa mort, les quelques objets ayant côtoyé les dernières heures du roi demeurent de précieux et émouvants témoignages de la foi profonde qui l’a animé jusque dans ses derniers instants. En témoigne la chasuble d’or conservée précieusement dans la sacristie de l’église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle à Paris ou encore le dernier calice que les lèvres du roi ont effleuré. Le calice ou les calices… ?  Car l’Histoire nous apprend que deux églises en France se disputent l’authenticité du calice de cette dernière messe de Louis XVI. 

Deux calices

Deux calices donc, conservés bien loin l’un de l’autre. Le premier se trouve dans le Trésor de la petite église romane Saint-Pierre-et-Saint-Michel de Saint-Urcize dans le Cantal, au cœur de l’Aubrac. Il est abrité dans une petite niche du transept et protégé par une vitre blindée. Classé monument historique en 1980, ce calice, en argent et vermeil, est l’œuvre d’un orfèvre parisien du début du XVIIIe siècle. L’Histoire raconte, encouragée par un érudit local, qu’il aurait été donné par l’abbé Saint-Pée d’Amon à Pierre-Jean Ipcher, curé de Saint-Urcize, au début du XIXe siècle, en raison de leurs liens familiaux. Mais comment le calice a-t-il pu se retrouver dans les mains de ce fameux abbé Saint-Pée d’Amon ?

Celui-ci l’aurait acheté par « l’entremise d’un ami », selon la notice historique du Ministère de la Culture. Bien que l’histoire soit belle, il s’avère peu probable qu’il s’agisse du vrai calice de Louis XVI. Le manque de sources solides oblige à écarter une telle hypothèse. Les incohérences chronologiques, affichées dans l’église, confirment d’ailleurs le flou autour de cette histoire. La notice raconte que le calice aurait été offert en cadeau par l’abbé Saint-Pée d’Amon au curé de Saint-Urcize à l’occasion de sa toute première messe. Pourtant, si l’on s’attarde sur l’âge du curé de Saint-Urcize, celui-ci, né en 1761, a sans doute été ordonné prêtre à moins de 30 ans (comme il était courant à l’époque), soit dans les années 1780. Impossible donc, que sa toute première messe ait été célébrée après le 21 janvier 1793. 

La seconde église qui se défend de posséder le calice de Louis XVI est Notre-Dame des Victoires à Paris. Une hypothèse bien plus probable au regard de l’Histoire et des événements qui ont suivi l’exécution du roi. Interrogé par Aleteia, Noël Stassinet, qui a écrit un article sur le sujet dans la revue du Souvenir Chouan de Bretagne, est lui-même convaincu que le vrai calice est aujourd’hui conservé à Notre-Dame des Victoires. « Après l’exécution du roi, l’abbé Edgeworth de Firmont s’est enfui pour éviter les représailles. Les vêtements et objets liturgiques sont donc restés dans la prison du Temple. On peut facilement imaginer qu’ils ont été récupérés par le prêtre de l’église des capucins du Marais. » Lors de la désaffectation de l’église, tous les objets sont alors dispersés dans les églises voisines. C’est sans doute, à cette époque, que le calice arrive à Notre-Dame des Victoires. 

Une calice remis entre les mains de Charles X ?

Également interrogée, l’archiviste de Notre-Dame des Victoires, évoque, quant à elle, une toute autre histoire. L’abbé Edgeworth de Firmont aurait lui-même donné le calice à l’archevêque de Reims. Ce dernier l’aurait ensuite transmis au roi Charles X. C’est ensuite Xavier de Bourbon Parme, descendant du roi, qui en serait devenu propriétaire, par transmission familiale, avant que le calice ne soit remis entre les mains du cardinal Verdier, archevêque de Paris. « C’est le cardinal Verdier qui a décidé de mettre le calice à Notre-Dame-des-Victoires dans les années 1930 », raconte l’archiviste.  

Si le mystère demeure quant à la véritable destinée des objets sacrés, la présence de ces deux calices a le mérite de rappeler à nos mémoires, cette émouvante dernière messe du roi Louis XVI. Une messe simple et modeste qui a fait du roi, ce matin-là, non plus un souverain mais un chrétien ordinaire entièrement absorbé par ses devoirs religieux dans l’espoir de sauver son âme et dans l’attente imminente de sa rencontre avec Dieu.

Source : https://fr.aleteia.org/2022/01/20/les-peripeties-du-calice-de-la-derniere-messe-de-louis-xvi

Messe 2025 pour le Roi Louis XVI

Messe 2024 pour le Roi Louis XVI

Messe à la Mémoire du Roi Louis XVI et pour la France

Célébrée par le Recteur le Père Patrick ROLLIN

En présence de SAR le Prince Rémy de BOURBON PARME

Avec la participation des Trompes de Chasse de la Diane Lyonnaise

Samedi 20 Janvier 2024 à 10h30

Basilique Saint Bonaventure

7, place des Cordeliers LYON 2° 

Accès

Visite de Monseigneur Rémy de Bourbon Parme

  Compte rendu de la visite à LYON de son Altesse Royale le Prince Rémy de BOURBON PARME, à l’occasion de la messe en la mémoire du Roi Louis XVI et pour la FRANCE le 20 et 21 Janvier 2023 à la Basilique Saint Bonaventure

        C’est avec un très grand plaisir que nous avons eu l’honneur d’accueillir Son Altesse Royale le Prince Rémy de BOURBON PARME, venu représenter SAR le Prince Louis, Duc d’Anjou, Chef de la Maison de France et la Princesse Marie Marguerite, Duchesse d’Anjou lors de la messe anniversaire des 230 ans de l’exécution du Roi Louis XVI.                     Nous avons été reçus au Musée de l’Imprimerie le Vendredi après-midi, puis nous avons pris un verre au Café des Négociants avant de souper en petit comité.   

          Le lendemain Le Prince Rémy de BOURBON PARME a été reçu à la Basilique Saint Bonaventure par le Chanoine le Père Patrick ROLLIN. Les trompes de chasse de la Diane Lyonnaise nous ont fait vibrer aux accents enivrants de leur mélodie. Nous avons bénéficié de la belle homélie de l’Abbé LION, qui nécessite d’être relue tranquillement pour apprécier tout son enseignement et sa finesse . Les Lyonnais étaient venus très nombreux pour témoigner de leur attachement au Roi martyr.

           Enfin le déjeuner a réuni les plus fidèles autour du Prince. L’Association Présence du Souvenir Bourbonien tient à remercier ici vivement toutes les personnes qui se sont déplacées ce Samedi 21 Janvier 2023 ainsi que toutes celles qui ont contribué de près ou de loin au succès de cette journée. 

HOMELIE de l’Abbé LION de la Collégiale Saint JUST LYON 5°

Monsieur le chanoine,

Monseigneur,

Frères et sœurs,

Ce matin, nous commémorons un tournant terrible de notre patrie, la mort d’un roi dont le corps et l’âme étaient sacrés, mort exécutée par certains de ses sujets.

Je voudrais ce matin que nous comprenions l’esprit qui animait ce grand roi, souvent considéré comme faible, afin de lui rendre l’hommage que ses bourreaux ne lui rendirent pas, et payer la dette que nous avons envers sa personne sacrée.

En d’autres termes, est-ce que notre hommage est tourné vers le passé uniquement, ou bien pouvons-nous le rendre actuel et tourné vers l’avenir ?

  1. L’état d’esprit qui a animé le Roi pendant sa vie

Au commencement, était le Verbe, et le Verbe était au commencement, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Jn 1, 1.

La dernière messe que Louis XVI entendit ce dimanche 21 janvier 1793 était dite, prélude du Nunc dimittis du dernier roi qui entrait en ce matin si froid, dans l’aurore d’une éternité à laquelle il s’était depuis longtemps préparé.

Au commencement était le Verbe. C’est ainsi que commence l’évangile de st Jean, et c’est sur ce prologue que s’achevait la messe avant la réforme liturgique des années 1960.

Au commencement était le Verbe. Au commencement du monde, au principe du monde, était le Verbum, le Logos, c’est-à-dire la raison de Dieu, et cette raison, ce Logos était auprès de Dieu, et cette raison était Dieu. Dieu est intelligence, il est le Verbe qui anime. Dieu au principe du monde existe, et va créer avec ordre, avec raison.

Dans le Premier Livre des Rois on raconte qu’au jeune roi Salomon, à l’occasion de son intronisation, Dieu accorda d’avancer une requête. Que demandera le jeune souverain en ce moment? Succès, richesse, une longue vie, l’élimination de ses ennemis? Il ne demanda rien de tout cela. Par contre il demanda: Donne à ton serviteur un cœur docile pour gouverner ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal (1 R 3, 9)[1]. Le politicien n’est pas celui qui cherche le succès, bien que ce succès soit indispensable au départ pour parvenir au pouvoir et mettre en place ses idées, mais le politicien est avant tout animé par la docilité du cœur pour réaliser un ordre dans le bien. Discerner le bien du mal, c’est donc créer, produire un ordre où chacun est sa place et peut se développer selon sa nature, ses talents. Le défunt Roi pour réaliser cet ordre s’attacha durant sa vie à connaître les choses pour mieux les servir : Louis XVI était à la fois un chevalier médiéval par sa grandeur d’âme chevaleresque et l’amour de son peuple, un prince de la Renaissance par son amour des lettres, et un homme des temps modernes par sa passion de la mécanique et des sciences. Ainsi sa vie intérieure, la vie de son esprit, était animée par une recherche continuelle du bien à réaliser dans la création.

De plus, ce logos divin, cette raison divine, s’est faite chair, et a habité parmi nous (Jn 1, 13). C’est le Christ. Le Roi était très-chrétien. Il a fui les turpitudes de son grand-père et s’était attaché à une vie de piété. Il vécut son règne comme un sacerdoce dont il partageait l’onction reçue à Reims. Il aimait le Christ son Roi.

Ainsi ce Prince conservait sa vie intérieure pour une meilleure action extérieure. Signalons ici que l’échec apparent de son règne n’est pas imputable à ces principes directeurs, mais à la volonté acharnée de ses ennemis, jusque dans sa propre famille, de le combattre. En face en effet, la volonté de changer cet ordre était forte, et la machinerie révolutionnaire roulera sur un chemin préparé par des esprits dits éclairés. Les ténèbres les éclairaient car les principes des Lumières n’étaient pas bons : l’homme était vu comme une machine, la liberté perçue comme une capacité à choisir son orientation, faisant fi de la nature des choses.

Le Roi pourtant resta constant, en échos à l’évangile de ce jour : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme; craignez plutôt celui qui peut perdre l’âme et le corps dans la géhenne (Mt 10, 28). Il ne les craint pas, car il savait qu’il avait raison.

Louis XVI a su conserver cet attachement à l’ordre, à la justice, c’est pour cela que sa mort détonnait ainsi encore plus avec la singerie de justice qui l’avait condamné.

  1. Faire nôtre

A ce stade de notre réflexion, posons la question : pouvons-nous faire nôtre cet état d’esprit ?

Cette raison créatrice s’adresse-t-elle uniquement aux dirigeants qui poursuivent et garantissent l’ordre de la création, de la justice, de la paix ? La réponse est indiquée par st Paul: Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l’air (Eph 6, 11). Tous alors sommes concernés, l’apôtre des gentils nous plonge dans un combat acharné.

Cette raison créatrice est, combattue, et nous avec, car nous faisons partie de la création. Comment résister pour sauver cet ordre ? les armes sont les suivantes : les reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de justice (Eph 6, 14). La vérité est un ceinturon, qui nous entoure, se place sur nos reins, reins qui dans l’Écriture désignent les passions. La vérité nous libère donc, et la recherche de l’ordre divin passe par une vie intérieure dégagée des caprices de nos passions. Notre monde est une conspiration contre toute forme de vie intérieure (Bernanos) ? redoublons, à l’imitation du Roi, d’efforts pour que la vérité éclate par notre vie ordonnée. La vérité n’est pas une idée. La vérité est un ordre réel qui place les éléments à leur place. Regardons dans notre vie, s’il y a des éléments de désordre, et faisons notre cet amour de la vérité.

De plus, la justice est une cuirasse. Elle protège des coups portés par les ennemis. La justice c’est rendre à chacun ce qui lui est dû, c’est donc d’abord honorer Dieu, puis nos parents, respecter ceux qui nous ont donné et à qui nous sommes redevables. Cela évite ainsi le consumérisme dans les relations où l’on jette quelqu’un quand il est inutile, à commencer par le grand silencieux, le Bon Dieu.

Si nous prenons conscience que nous avons en tant qu’hommes une mission dans la pensée de Dieu, celle de recevoir cette raison créatrice, si nous devenons les co-constructeurs de l’ordre dans notre vie et à notre échelle dans la cité, alors nous rendons présent l’état d’esprit de Louis XVI et des rois qui ont fait la France. Notre Dieu est le Dieu de la Vie, de la Lumière : à nous de reprendre le flambeau de la Vie en nous, se libérant des esclavages qui nous asservissent personnellement.

Notre hommage n’est donc pas tourné uniquement vers le passé, mais il est actuel et tourné vers l’avenir quand nous protégeons notre vie intérieure par l’amour de l’ordre, du Créateur. Aux générations plus jeunes dont je fais partie, je souligne l’importance du sens du devoir à accomplir. Ne cédons pas à la facilité médiocre, mais tâchons de poursuivre la tâche des anciens par la formation du caractère, la liberté intérieure pour choisir toujours le bien. N’ayons pas peur, ne soyons pas lassés du combat à mener, si nous aimons l’ordre, la paix et la justice, alors nous serons les héros qui ont manqué en 1793. Avec quelle force me direz-vous ? Je laisserai le grand st Paul vous répondre : fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante (Eph 6, 10).  Dieu veut cet ordre permettant la vie, il nous en donne les moyens par son assistance : la grâce.

Commémorer le Prince assassiné, c’est donc reprendre le combat du Verbe, entrer dans la raison créatrice, c’est en un mot, vivre !

Pour que vive la France et que vive le Roi, recevons le Christ qui est le Verbe de vie, et abandonnons-nous à ce Dieu de la Lumière et de la Vie, nous remettant en ses mains.

Abbé Lion+ fssp

DISCOURS du Président Henri BURGAT 21 Janvier 2023

Monseigneur, Monsieur le Chanoine,

Chers Amis,

          Je vous remercie d’être venus commémorer le 230° anniversaire de la mort du Roi Louis XVI. Je vous souhaite en mon nom et au nom du Conseil d’Administration une bonne et sainte année 2023.

          Nous remercions spécialement le Prince Rémy de BOURBON PARME venu représenter la famille Royale, puis le Recteur de la Basilique Saint Bonaventure le Père Patrick ROLLIN ainsi que l’Abbé LION pour sa belle homélie, et l’équipe pastorale pour leur excellent accueil, puis Monsieur Christian LAFAYE et l’équipage de la Diane Lyonnaise ainsi que toutes les personnes qui de près ou de loin ont participé à l’élaboration et au succès de cette journée.

          Le monde pleure, crie, appelle à l’aide devant la décadence politique et morale qui s’étale devant nous et va en s’aggravant jusqu’à détruire les fondements même de notre société. Tout est soigneusement détruit, notre identité, notre histoire, nos racines, notre culture, notre langue, notre religion, ils n’ont rien oublié. Tout cela pour aboutir à une religion universelle ou la liberté n’a plus sa place. Vive l’esclavage, numérique d’abord.

Redressons nous, combattons pour notre salut. C’est de notre faute, c’est nous qui avons abandonné DIEU. Il faut inverser l’asservissement au Démon. A Dieu rien n’est impossible. Il nous le rappelle  » Sans moi vous ne pouvez rien faire » C’est à nous de choisir notre destin. Ils veulent nous faire croire qu’ils œuvrent pour notre bien, notre santé, notre sécurité. Tout cela à pour but un pouvoir illimité, une mise en mémoire de nos données personnelles, médicales, bancaires dans le but de nous asservir. Mais la France se réveille malgré les drogues, les incantations, les sortilèges.  Courage tenez bon, nous allons vers le salut.

Prions, seule la prière nous sauvera du Démon. Nous avons une responsabilité particulière en qualité de Légitimistes, Les Rois de France sont tous à genoux et ils supplient notre Seigneur d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard. Que nos prières se joignent aux leurs  pour faire reculer le mal et que nous puissions jouir à nouveau d’une France libre et heureuse garante de nos droits et de nos devoirs.

          J’espère que notre programme 2023 vous séduira, nous recevrons des conférenciers de qualité, Faites les connaitre autour de vous et venez nombreux.


  « Vive le Roi ! Le Vrai ! Le Bon ! Le BOURBON ! VIVE LOUIS XX !!

         Je vous remercie de votre attention, et vous souhaite un bon appétit !

RECUEIL DE MESSE

Prière à Saint Michel Archange du Pape Léon XIII (1810-1903)

En 1884, le pape Léon XIII écrivit une prière à Saint Michel Archange. Elle fut instituée à la fin de chaque messe en 1886, avant d’être supprimée par la réforme liturgique de Vatican II en 1964

Depuis, bien qu’elle n’ait pas été de nouveau instituée,  le pape Jean-Paul II ainsi que le pape François ont invité les catholiques à continuer à la prier pour que l’Eglise et les hommes soient soutenus dans le combat contre le mal.

Saint Michel Archange,
défendez-nous dans le combat ;
soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon.
Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous en supplions.
Et vous, Prince de la Milice céleste,
repoussez en enfer, par la force divine, Satan
et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde
en vue de perdre les âmes.
Amen

ARTICLE PARU DANS LE PROGRES DE LYON  du  Mardi 7 février 2023