Benoit Binet et Jean Quentin Baron de Champlost

BENOIT  BINET (  – 1695)

Perruquier du Roi Louis XIV

 

JEAN  QUENTIN  

Baron de CHAMPLOST (Yonne) (1637 – 1717)

Perruquier du Roi Louis XIV

 

BENOIT  BINET (    – 1695)

Perruquier du Roi Louis XIV 1638 / 1715

 Le  port de la perruque remonte très loin dans l’histoire, puis qu’elle existe déjà dans l’Antiquité, chez les Grecs, les Romains, et dans l’Egypte ancienne les femmes avaient le crâne rasé, comme Cléopâtre.  Louis XIII  en raison de sa calvitie l’adopte à la fin de sa vie, son usage va se répandre rapidement à la cour, sauf en la personne du Cardinal de Richelieu, toujours coiffé d’une calotte en satin rouge.

Tout commence pour Benoit BINET, quand Louis XIV tombe malade alors qu’il se trouve à  Calais, il est traité pendant 2 mois pour le typhus, par des médecins qui le soignent par ingestion d’antimoine et autres médicaments qui ont raison de la maladie puisqu’il guérit miraculeusement mais en y laissant ses cheveux car devient chauve à 20 ans.  Il lui faut d’urgence un perruquier, ce sera M. BINET, qui a déjà pignon sur rue, et qui pour satisfaire le souverain désireux dans un premier temps de montrer les quelques cheveux qui lui restent en les complétant par une perruque, va envoyer des émissaires dans toute la France pour trouver des cheveux de couleur identique au modèle..

Véritable créateur, artiste, il exposait ses plus belles réalisations pour le Roi et pour la Cour, dont la plus célèbre, est celle réalisée spécialement pour le roi lors de la représentation de PHEBUS aux Tuileries en 1662.  Certaines étaient tellement extravagantes, qu’on les appelait les « Binettes » perruques d’apparat, démesurées, d’où vient l’expression « avoir une drôle de Binette » expression encore utilisée de nos jours.

Son fils reprend la charge et devient Capitaine de cavalerie, chevalier de Saint Louis, et 1er valet de chambre de Monseigneur le Dauphin. Fortune faite M. BINET put faire construire à Versailles un hôtel particulier revendu plus tard à Madame du BARRY.

Il meurt en 1695  son fils lui succède jusqu’en 1716 date de sa démission.

 

Par analogie, signification des mots suivants :

BINET : Brûle-bout muni d’une pointe ou de ressorts pour brûler le bout des chandelles

Faire BINER : Brûler les bouts de bougie : Économiser – Épargner

 

JEAN QUENTIN

( 1637 en Touraine – 1717 à 80 ans)

Officier commensal de la Maison de Louis XIV

Perruquier ordinaire  en 1673, Porte-manteau en 1676

1er Barbier en survivance en 1676 puis en titre en 1679

1er Valet de la Garde-robe (2 charges : 1/ 1690 – 1/1697)

Maître d’Hôtel en 1706

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Né à la Celle-Saint-Avant en 1637 de René Quentin et d’Antoinette  BINET (tante de Benoit BINET) ;

1er Barbier en survivance en 1676 puis en titre en 1679

Il devient Perruquier du Roi en 1673, puis en 1676 1er barbier en survivance des charges que possèdent son frère aîné François Quentin dit « La Vienne », puis en titre en 1679. Les frères acquièrent de nombreuses charges d’ailleurs forts chères, ils étaient considérés comme « officiers de la maison »

Avec sa charge de porte-manteau en 1676, il a le titre d’écuyer et le droit d’entrer à cheval derrière le Roi, de monter à cheval dans la Cour du Louvre, privilège certain qui n’appartient pas à tout le monde, quotidiennement au côté du Roi, qu’il assiste depuis le lever jusqu’au coucher en recueillant le chapeau, les gants la canne, l’épée de sa Majesté  et le manteau de parade qui est installé et ôté par le porte-manteau, si le grand maître de la Garde Robe n’est pas présent. De surcroît, il est logé avec toute sa famille à la Cour.

 Il va révolutionner les perruques, avant peu esthétiques, mal faites, peu confortables, en inventant la perruque « au métier », industriel en somme puis qu’il faisait passer les cheveux au four en les entourant d’une pâte protectrice, puis il tressait les cheveux sur une coiffe pour les coudre sur un support élastique et léger; ses perruques qui vont s’exporter à l’étranger.

Le Roi ne tarit pas d’éloges et accorde à Jean Quentin le privilège par lettres patentes du 17.10.1675 octroyant « droits et privilège de faire par tout le royaume, toutes sortes de perruques au métier », ce qui  ne convient pas à la Corporation des barbiers, ni au Parlement qui rechigne à enregistrer le privilège, et refuse plusieurs fois, jusqu’à l’intervention personnelle du Roi  en mai 1681.

Les 2 frères vont être anoblis, enrichis.

Jean achète la Terre et la Seigneurie de Villiers-sur-Orge en 1687, et devient Monsieur de Villiers.  

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Il est anobli avec le titre de Chevalier en Août 1693, et acquière en 1702 la terre et la baronnie de Champlost, devenant ainsi Baron de Champlost, Seigneur de Villiers-sur-Orge, Mercy, Le Bois de la Raye, Vachy…  Demeure qui restera dans la famille jusqu’en 1830, elle fut par la suite démontée, démolie, et servit de carrière aux habitants des environs. De nos jours  il n’en reste plus rien.

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De son union en 1676 avec  Marie Angélique POISSON, de vingt sa cadette, 1ère femme de chambre de Marie Adelaïde de Savoie, future Duchesse de Bourgogne, et Dauphine de France en 1711, il eut de nombreux enfants  dont : ses fils Jean et Louis devinrent 1er valet de la garde robe du Roi, Jean épousa Angélique fille de Pierre Le Tessier de Montarsy, secrétaire du Roi et orfèvre bijoutier. Lire la suite…

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Une haie d’honneur pour Louis XX

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Louis de Bourbon, duc d’Anjou, était incontestablement la personnalité centrale de la réunion de famille organisée par le prince de Lobkowicz, samedi 19 septembre 2015 à Besson (Allier), à l’occasion du onzième centenaire de la première maison Bourbon.

Photo : Centre France.

Source :

La Montagne : Une haie d’honneur pour Louis XX

La Montagne : Le prince Charles-Henri de Lobkowicz réunit les Bourbon du monde ce samedi à Souvigny et Besson

 

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Il y a 500 ans, la bataille de Marignan

François 1er

Le 14 septembre 1515, le jeune Roi François 1er remporte la bataille de Marignan contre la Confédération Suisse alliée au Duché de Milan.

La bataille de Marignan est l’un des épisodes des guerres d’Italie commencées par Charles VIII en 1494 afin de contrôler le duché de Milan.

La bataille de Marignan marqua le début d’une paix avec la Suisse, dite « paix perpétuelle de Fribourg », qui ne cessa qu’à la révolution française avec les invasions barbares (1792 et 1798) de la Confédération.

La bataille de Marignan clarifie les relations entre le Roi de France, roi Très-Chrétien, et le pape, grâce au concordat de Bologne du 18 août 1516. Ce concordat régira les relations entre le royaume de France et la Papauté jusqu’à la révolution française. Désormais, le roi nomme les évêques, archevêques, qui sont par la suite confirmés par le pape.

Pour en savoir plus

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Anniversaire de la mort de Louis XIV

Louis 14 buste Louvre

LOUIS XIV

TRICENTENAIRE DE SA MORT 

   1715 / 2015

IN MEMORIAM

 

Né au Château de Saint Germain en Laye le 5 septembre  1638

Décédé au Château de Versailles le 1er septembre 1715 à l’âge de 77 ans ,  après un règne de plus de 72 ans. (1643/1715)

Roi à l’âge de 5 ans, sous la régence de sa mère Anne d’Autriche et du Cardinal Mazarin.

Anne Autriche

Sacré en la Cathédrale de Reims le 7 juin 1754

 

avec nourrice

Louis XIV, tout jeune enfant de quelques mois avec sa nourrice Elisabeth Ancel   Dame Longuet de la Giraudière, emmailloté selon la coutume XVII ème siècle, et portant le cordon bleu de l’Ordre du St Esprit.

anne d-autriche  Avec la Reine Anne d’Autriche  devenue mère après 23 ans de mariage

220px-LouisXIV-child                                                        Louis XIV  enfant

A 8 ANS avec sa mère AA

A 8 ans avec sa mère et son frère cadet Philippe d’Orléans présentés à la Trinité, par Saint Benoit et Sainte Scholastique

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                          Louis XIV en  1648 par Henri Testelin 

 

louis-xiv.soleil                                      Louis XIV, le Roi soleil

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Colbert présentant les membres de l’Académie Royale des Sciences à Louis XIV en 1667

 

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Louis XIV vêtu en costume de sacre : manteau royal semé de fleurs de lys doublé d’hermine, et portant le collier ordre du Saint Esprit réalisé par Hyacinthe RIGAUD

 

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A L’âge de 60 ans, buste de profil réalisé par Antoine Benoist.

 

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Le Roi à l’agonie  dans la Chambre royale de Versailles

 

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Marie-Thérèse d’Autriche                   Madame de Maintenon

10.09.1638 / 30.07.1683                       27.11.1635 / 15.04.1719

      23 ans de mariage                                  32 ans de mariage

 

Louis XIV statue équestre chateau de Versailles (France)   800px-Statue_of_Louis_XIV_in_Lyon_-_DSC05574

Statut équestre de Louis XIV /Versailles                  Statut de Louis XIV place                                                                                                                                            Bellecour  LYON

 

 Pour plus d’informations cliquer sur les liens ci-dessous :

https://www.psbenlyonnais.fr/louis-xiv/

https://www.psbenlyonnais.fr/place-louis-le-grand-bellecour/

Pour plus de Photos   voir ci-dessous

 


Le château de Versailles va célébrer le… par francetvinfo

 

 

 

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Louis XIV reçoit le Grand Condé à Versailles, au pied de l’escalier des ambassadeurs. Jean-Léon Gérôme

Condensé du règne de Louis XIV

https://www.libertepolitique.com/Convaincre/Histoire-Memoire/Louis-XIV-le-Soleil-brille-encore par Gabriel Privat :

Il y a exactement trois cent ans, le 1er septembre 1715, Louis XIV rendait l’esprit « sans aucun effort, comme une chandelle qui s’éteint ». Mais la lumière du grand règne brille encore.

Ce fut le dernier souffle d’un règne interminable. Né en 1643 dans le tumulte de la guerre de Trente ans, il grandit sous les auspices de la régence d’une mère très aimée, Anne d’Autriche, dans le souvenir d’un père vénéré et peu connu, Louis XIII, accompagné par le plus fin homme d’État de sa génération, le cardinal Mazarin.

Le cardinal, parrain et principal ministre du roi, son premier éducateur politique également, dit de son pupille encore dans l’adolescence : « Vous ne le connaissez pas. Il se mettra en chemin un peu tard mais il ira plus loin qu’un autre : il y a en lui de l’étoffe de quoi faire quatre rois et un galant homme. »

Depuis on n’a cessé de gloser sur ce règne.

Les écoles de pensée face au règne

Les uns, à la suite du duc de Saint-Simon, n’ont eu de cesse de noircir la mémoire de Louis XIV, au risque de l’illogisme, lui reprochant son goût des dépenses et se félicitant d’avoir Versailles, le Louvre, Vincennes, la place Vendôme ou celle des Victoires, l’accusant d’avoir trop aimé la guerre et aimant nos belles frontières logiques et homogènes, ceinturées de forteresses longtemps imprenables. Les mêmes qui lui font grief de la révocation de l’édit de Nantes et ne voient pas que semblable édit était inconnu de tout le reste de l’Europe, même les très tolérants Pays-Bas où il ne faisait pas bon être catholique. On lui reproche d’avoir enfermé la noblesse à la cour, mais on admire les œuvres de Lully, de Charpentier, de Marin Marais, de Le Brun, de Mansart, de Le Nôtre, fruits de cette même cour. La liste serait longue, et il y a beaucoup de justices à rendre à Louis XIV sur ces points controversés.

Les autres, à la suite de Voltaire et de son Siècle de Louis XIV, ont ouvert les archives et chantés ce roi de gloire sans oublier pour autant ses noirceurs. Mais comme le disait le Père De La Rue en 1715, « il avait ses défauts, le soleil a ses taches. Mais il est toujours le soleil ».

De nos jours, c’est le parti qu’ont pris le très éminent historien François Bluche dans son Louis XIV, publié chez Fayard en 1986 et pour l’instant encore inégalé, Olivier Chaline dans un ouvrage plus récent (Le Règne de Louis XIV, Flammarion) et enfin Jean-Christian Petitfils, qui quoiqu’extérieur au monde universitaire mérite largement de figurer dans toutes les bonnes bibliographies (Louis XIV, Perrin).

I- LE SOLEIL A SES TACHES…

Les guerres du roi

Les générations qui suivirent le règne de Louis XIV, et plus spécialement celles de nos contemporains, plus oublieuses sans doute des duretés et des obligations de la guerre, lui reprochèrent d’avoir été trop militaire et conquérant. Il est vrai que Louis XIV a mené personnellement quatre guerres ; celle de Dévolution, celle de Hollande, de la Ligue d’Augsbourg et de Succession d’Espagne. Il a également assisté, du temps de sa minorité, à la fin de la guerre de Trente ans et son prolongement contre l’Espagne, clôturé par la paix des Pyrénées en 1659. À vrai dire, ce n’est pas plus que les autres souverains de ce temps dans un siècle qui fut de fer et dont les sacrifices préparèrent un XVIIIe siècle bien plus pacifique, du moins pour la moitié ouest du continent européen.

Observons ces conflits et jugeons la part de responsabilité du souverain, s’il y a lieu, mais aussi leurs apports au royaume de France.

La guerre de Dévolution permit l’agrandissement de la France au nord, dans les Flandres, donnant à peu près au pays sa frontière septentrionale actuelle. Ces territoires espagnols, le roi les revendiqua au nom de sa femme, Marie-Thérèse, dont la dot n’avait pas été versée et qui, comme fille du premier lit de Philippe IV d’Espagne, devait régner sur les Pays-Bas espagnols, selon la coutume de ces provinces, à la place de Charles II, issu du second lit du roi espagnol. Le prétexte juridique n’est qu’un prétexte et cette guerre est purement offensive. Mais la France lui doit Lille et le Nord.

Modéré dans ses exigences, Louis XIV, qui avait conquis la Franche-Comté, rendit cette province à l’Espagne lors du traité d’Aix la Chapelle en 1668. De plus, si le prétexte peut prêter à sourire, il ne fait pas de cette guerre victorieuse un conflit injuste.

La guerre de Hollande, débutée en 1672, est plus délicate à juger. Il s’agit véritablement d’un conflit offensif, voulu par le roi et son ministre Louvois, contre l’avis de Colbert, afin de rabaisser la puissance maritime et commerciale de cette puissance du Nord.

Débutée avec le soutien sans scrupule de l’Angleterre, cette guerre s’acheva en 1678 par la signature du traité de Nimègue qui vit la France seule contre l’Empire romain germanique, l’Espagne et la Suède, l’Angleterre s’étant rapprochée in extremis de la Hollande, par le mariage de la fille de Jacques II Stuart, Marie, avec Guillaume d’Orange, stathouder des Pays-Bas. Mais la guerre conforta les possessions septentrionales de la France et la vit s’emparer de la Franche-Comté. La très rapide adhésion des peuples conquis aux fleurs de lys parle d’elle-même.

Après ces deux conflits offensifs, il n’y eut pas de plus juste et plus légitime guerre que celle de la Ligue d’Augsbourg et celle de la Succession d’Espagne.

La première faisait suite à la politique des Réunions, voulue par le roi et ses juristes entre 1679 et 1681. Le traité de Westphalie, en 1648, avait donné à la France, outre les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun, une souveraineté théorique sur l’Alsace. Il restait encore à conquérir réellement cette souveraineté, face à des villes libres jalouses de leur autonomie et des seigneurs vassaux à la fois du roi de France et de l’Empereur.

Exhumant d’antiques droits féodaux, revendiquant les clauses du traité de 1648, obtenant parfois le ralliement volontaire des villes, Louis XIV mit peu à peu la main sur toute l’Alsace. Conquérir la rive gauche du Rhin, c’était à la fois rétablir le roi dans ses droits suite aux anciens traités, c’était aussi protéger de l’invasion tout l’intérieur du royaume. Fortifiée par Vauban comme le Nord, la province devint un rempart inexpugnable, comme en témoigne l’absence d’invasion du territoire national entre 1715 et 1793.

Mais, évidemment, l’Empereur voyait d’un mauvais œil cet expansionnisme français. En outre, la révocation de l’édit de Nantes créa, dans toute l’Allemagne protestante, un foyer d’hostilité contre la France, animé par les huguenots exilés. En 1686 fut réunie la ligue d’Augsbourg, réunissant puissances catholiques et protestantes pour réclamer le retour de la France à ses frontières de 1648.

Le début de la guerre, en 1688, eut pour prétexte le risque d’une mainmise française sur Cologne, dont le trône épiscopal revenait, normalement à un Wittelsbach, dont la dynastie était alliée de la France. Toutes les puissances européennes furent liguées contre le royaume des lys. La guerre se joua sur terre et sur mer, mais le pays ne fut presque pas touché sur son sol, la guerre étant toujours portée en Allemagne ou aux Pays-Bas.

Que retenir de cette guerre ? Que Louis XIV, dès son commencement, n’eut de cesse de vouloir signer la paix, quitte à revenir sur certaines de ses conquêtes. Qu’hormis l’épisode désastreux du ravage du Palatinat par les troupes du général de Villars, les plus enragés furent avant tout les souverains Habsbourg Charles II et Léopold Ier, et le Hollandais Guillaume d’Orange, devenu roi d’Angleterre en 1688. La résistance étonnante de la France, seule contre toute, permit le règlement très honorable de Ryswick en 1697, qui consacrait toutes les conquêtes alsaciennes de Louis XIV.

Enfin, la guerre de succession d’Espagne, de 1702 à 1713 fut une guerre purement défensive et visant à défendre tant l’intégrité du sol national que la couronne de Philippe d’Anjou, petit-fils de Louis XIV et devenu roi d’Espagne à la mort de son grand-oncle Charles II. L’Europe craignait la réunion des deux couronnes, les Habsbourg, surtout, voulaient préserver leur emprise sur les Espagnes. Les Bourbons ne firent, ici, que défendre leurs droits légitimes, et la France, après tant de sacrifices, sortit grandie de cette affaire, conservant, à peu de choses près, les frontières que nous lui connaissons aujourd’hui.

Ces guerres, on l’a vu, le roi y a eu sa part de responsabilité. Mais il est bien trop facile d’en faire le seul responsable. Enfin, il faut bien voir, à son actif, ce que la patrie leur doit, encore aujourd’hui. Sans doute les articles vont fleurir, dans la presse, pour flétrir ce souverain guerrier. Ayons bonne mémoire que nous lui devons Lille et Strasbourg.

Affaires religieuses

Plus délicates sont les questions religieuses. La persécution du protestantisme et du jansénisme, dans deux registres différent, fait figure de faute politique, à tous points de vue, ayant renforcé les deux groupes dissidents que le gouvernement royal se proposait de réduire, et ayant engendré la guerre civile dans le premier cas, la résistance passive dans le second.

Louis XIV, à chaque fois, fut le principal ordonnateur des mesures de persécution, et s’il n’a pas agi seul, il a toujours apposé sa signature.

L’édit de Fontainebleau de 1685, que l’histoire a retenu comme la révocation de l’édit de Nantes, a en fait mis fin à une coquille vide. Dans le quart de siècle précédent, peu à peu, le roi a retiré aux protestants français leurs prérogatives, les empêchant d’accéder aux grades militaires supérieurs ou aux fonctions de gouvernement, leur retirant le droit d’exercer dans la magistrature, puis de construire de nouveaux temples, puis d’exercer le culte publiquement, puis d’avoir du personnel catholique, enfin d’exercer toute fonction publique, et jusqu’aux enfants issus d’unions mixtes devant être éduqués obligatoirement dans la religion catholique.

Ces brimades progressives furent doublées encore par les dragonnades, donnant prioritairement aux militaires leurs billets de logement dans les foyers protestants, où ils exerçaient leur brutalité de telle sorte que les conversions se multiplièrent.

Ce que ne pouvait savoir Louis XIV et que la statistique moderne a révélé, c’est que le protestantisme était en perte de vitesse en France, avant même ces persécutions. Celles-ci, tout au contraire, l’ont renforcé en radicalisant les irréductibles et en créant tout un réseau de protestants clandestins, faussement convertis au catholicisme pour éviter les lois d’exception. La révocation engendra l’exil de 200 000 protestants, une perte de talents et de capitaux, le renforcement de puissances ennemies de la France. Elle créa un foyer d’insurrection dans les Cévennes.

Mais Louis XIV a agi en homme de son temps. La tolérance religieuse était chose inconnue dans l’Europe d’alors. Le principe dominant était « cujus regio, ejus religio », à chaque pays sa religion. L’édit de Nantes était une exception. Le roi y mit fin, se conformant au serment de son sacre de combattre toujours et partout les ennemis de l’Église. En outre, on oublie un peu vite que la révocation fut saluée par les Français dans un tonnerre d’acclamations, de feux de joie, de danses populaires. Aussi étrange cela soit-il pour nos esprits contemporains, il y avait une nécessité d’ordre public et une forme de charité à convertir par la force les fidèles d’une autre religion, afin de leur offrir leur Salut et de pacifier le corps social. Les protestants ne pensaient pas différemment et avaient la secrète espérance que leurs frères se convertissent. Là où ils étaient majoritaires ils imposaient la conversion.

La querelle janséniste est tout autre, puisqu’il s’agit, ici, de catholiques, qui plus est à la pointe intellectuelle de la contre-Réforme en France. Mais les persécutions dont firent l’objet les religieuses de Port-Royal, Messieurs les Solitaires, et les évêques ou prêtres jansénistes en France doivent être vues sous un angle plus politique.

La querelle religieuse avait du sens surtout pour les jansénistes, qui résistèrent à toutes les pressions au nom de leur foi ; tandis que l’action royale, elle, eut un tout autre sens. Louis XIV voyait d’un mauvais œil ces jansénistes majoritairement anciens frondeurs, ces gallicans intransigeants, ces religieux à l’esprit libre, indépendants du pouvoir royal, recrutés dans les milieux parlementaires, alors que depuis le concordat de Bologne de 1516, le chef de l’Église en France était le roi, après le pape.

La destruction de l’abbaye de Port-Royal des Champs en 1709, puis la promulgation de la bulleUnigenitus en 1713, eurent d’abord des motivations politiques, la piété janséniste n’étant en aucune façon un danger pour l’unité de la foi catholique. Mais la querelle n’empêcha pas le roi de s’entourer d’amis de Port-Royal comme Racine ou Boileau.

II-… MAIS IL RESTE LE SOLEIL

Un roi bien servi

Ses détracteurs aiment dépeindre Louis XIV en homme d’intelligence moyenne, piètre lecteur, préférant l’apprentissage par la conversation, chrétien à la foi du charbonnier.

Il y a une part de vérité à cela, mais c’est oublier le plus grand génie du roi, celui d’avoir su s’entourer. Connaissant ses limites, le souverain a repéré et recruté avec maestria des talents parmi les plus remarquables de l’Europe d’alors, sans souci du rang, appelant à lui des bourgeois autant que des aristocrates de robe ou des grands seigneurs d’épée. Sans Louis XIV il n’y eut sans doute jamais eu de Colbert, de Louvois, de Ponchartrain, d’Arnauld de Pomponne, de Torcy, de Seigneley, de Voysin pour gouverner la France, lui donner une armée de 350 000 hommes et une flotte de guerre de plus de cent navires, là où, en 1661 il n’y avait que 50 000 hommes et dix navires.

Ces hommes dotèrent la défense du pays d’une intendance la plus performante de l’Europe, donnèrent au commerce les comptoirs des Indes, le Sénégal, les Antilles, la Louisiane et le Canada. Ils organisèrent la marine de commerce et de guerre, lui fournissant des marins, des ouvriers et du bois pour bâtir. Secondés par l’infatigable Vauban ils entourèrent les frontières de villes fortifiées inexpugnables.

Soutenant l’industrie, ils développèrent les grandes manufactures comme celle des Gobelins, la plus connue, mais aussi celle de Saint-Gobain qui tourne toujours… Louis XIV eut le premier génie de leur accorder sa confiance et s’ils étaient des ministres puissants, ils n’agirent jamais sans rendre compte de leurs actes au roi, qui fut en toutes choses le véritable pilote.

Ce même Louis XIV sut reconnaître le talent de deux anciens frondeurs, Turenne et Condé, ses plus grands généraux. Il poussa Villars, Catinat, Luxembourg et Vendôme sur terre, Duguay-Trouin, Duquesne et Jean Bart sur mer. Ce sont eux qui donnèrent à la France ses contours d’aujourd’hui et la préservèrent des invasions.

Jusqu’à la guerre de la ligue d’Augsbourg, Louis XIV chevaucha avec eux, prenant les villes, visitant les tranchées et les bastions, donnant ses ordres à portée de mousquet. Homme de coeur, il laissa son frère Orléans prendre toute son ampleur, puis lorsque l’âge l’empêcha de suivre ses armées à la guerre, il confia cette mission au Grand Dauphin, qui s’y couvrit de gloire et gagna l’affection du soldat dont il partageait les peines.

Louis XIV, encore, en soutenant Molière dont il parraina l’enfant, en laissant leur liberté de parole à Boileau, La Fontaine, La Bruyère et Perrault, en appuyant contre leurs ennemis le vieux Corneille et le jeune Racine, en confirmant leurs privilèges aux académies, en faisant jouer Lully et Charpentier, en ordonnant à Mansart, Le Brun et Le Nôtre les constructions les plus grandioses qui fussent et que toute l’Europe des Lumières tenta d’égaler, il fut le véritable Auguste de ce grand règne de mécénat.

Alors que mourait saint Vincent de Paul, Louis XIV ne confiait-il pas la mitre à Bossuet et Fénelon ? Ne donnait-il pas leurs lettres patentes aux eudistes et n’appuyait-il pas la congrégation de l’Oratoire autant que la compagnie de Jésus ? Dans ce siècle dont on dit qu’il fut celui des saints, il eut sa part.

« France, maîtresse des arts, des armes et des lois »

Cette floraison incroyable de talents dans tous les domaines fit de la France du XVIIe siècle le plus royaume qui soit sous le ciel, d’après Grotius, et de Louis XIV « un des plus grands rois qui furent jamais », d’après Leibniz. L’expression du philosophe allemand est empreinte d’une légère exagération, oublieuse de la révocation, d’Unigenitus, mais aussi des maîtresses, des enfants adultérins et de la guerre de Hollande. Sous la plume d’un protestant, elle mérite cependant toute notre attention.

Le royaume que laissait le vieux roi était plus grand qu’il ne l’avait trouvé, mais aussi plus riche, plus peuplé, mieux instruit et plus prospère.

Jouissant des premières statistiques nationales, établies grâce au génie administratif de Vauban secondé par les intendants des provinces, le roi était persuadé que le royaume se dépeuplait. Il comptait dix-neuf millions de sujets. Nous savons, aujourd’hui, qu’ils étaient vingt-et-un et que le royaume, au contraire, gagna, indépendamment des conquêtes, un million d’âmes de 1638 à 1715, les naissances comblant largement les décès en dépit des hivers rigoureux de 1683, 1684, 1709 et 1710, dont certains font grief au roi, comme s’il pouvait commander aux éléments.

Si l’édit de 1695, généralisant l’enseignement élémentaire dans toutes les paroisses ne reçut pas, faute de moyens, l’application parfaite qui était attendue, il permit de faire progresser considérablement le maillage scolaire et l’alphabétisation, notamment dans la moitié nord du pays, bien avant les lois de Jules Ferry qui ne vinrent que compléter une entreprise d’instruction pluriséculaire.

En jetant les bases de l’empire colonial perdu en partie sous Louis XV, Louis XIV donnait à la France le monopole de la canne à sucre pour un siècle.

Enfin, le roi marqua dans la pierre son empreinte de gloire. Tout le monde connaît Versailles, mais on se souvient moins que le château a fait émerger une ville au coeur d’anciens marécages asséchés. On ne dit pas qu’il s’inscrivait dans un ensemble palatial plus large, entre Maintenon, Rambouillet, Saint-Germain et Marly, dont il était le centre, créant un réseau de résidences royales, de forêts giboyeuses et de concentration de puissance et de richesse unique en Europe. C’était le plus parfait miroir de la puissance française et le lieu où les ambassades du monde entier, pas seulement de l’Europe, mais aussi de l’empire ottoman, de la Perse ou du Siam venaient présenter leurs devoirs au roi.

S’il a quitté Paris dès après la mort de sa mère en 1666, Louis XIV n’a pas négligé sa capitale, qui lui doit la place Vendôme et la place des Victoires, mais aussi l’achèvement des travaux du Louvre et des Tuileries, laissés à l’usage des artistes pensionnés, des académies et des collections qui servirent de base au futur musée, tout comme la bibliothèque royale resta rue Vivienne, où se trouve l’actuelle BNF. Enfin, à Paris toujours, le roi donna aux malheureux deux hospices répondant à tous les critères de la modernité d’alors, œuvre charitable d’une ampleur inédite ; les Invalides pour les soldats qui avaient si vaillamment servi la France, et la Salpêtrière pour les malades et les indigents.

Hors de Paris nous connaissons les travaux portuaires de la côte atlantique et le canal du Midi, mais surtout, n’oublions pas toutes ces réalisations particulières qui essaimèrent dans les provinces, à l’imitation de l’œuvre du roi, bâtissant hôpitaux, châteaux, arcs de triomphes et places prestigieuses, comme celle du Peyrou à Montpellier, pour n’en citer qu’une. La France changeait de visage à l’instigation de son roi.

Ce ne fut pas que rêve mégalomane de nanti. À partir du règne de Louis XIV, enfin, décrurent et peu à peu disparurent ces émeutes populaires, de paysans affamés ou écrasés d’impôts qui avaient marqué tous les siècles passés et spécialement le règne de Louis XIII pour le XVIIe. Si le peuple s’est moins soulevé, c’est surtout qu’il vécut mieux. Le roi n’en est pas le seul responsable évidemment, mais il est l’ordonnateur de ce mieux vivre. N’écrivait-il pas au Grand Dauphin : « Nous sommes la tête d’un corps dont ils sont les membres. »

Nec pluribus impar

Le mot de la fin de nous vient pas de France, mais la lointaine Prusse où, lorsqu’il apprit la mort de Louis XIV, le souverain Frédéric Ier, s’adressant à sa cour de Berlin, leur annonça, le plus simplement du monde : « Messieurs, le Roi est mort. » Tout le monde sut ce que cela signifiait, et il n’est pas besoin d’en dire plus.

 Gabriel Privat

 

https://leroiestmort.com/fr/l-exposition

L’EXPOSITION

Le Roi est mort,

du 27 Octobre 2015 au 21 Février 2016,

au château de Versailles

La mort du roi, roi-homme et roi-institution est un moment essentiel dans la construction de l’imaginaire monarchique. De l’agonie à la mise au tombeau, elle tient de la représentation, du grand spectacle baroque et joue un rôle fondamental pour la société de cour dont elle marque plus que jamais les rangs.

L’exposition – la première sur le sujet – s’applique avant tout à retracer les détails, étrangement peu connus, de la mort, de l’autopsie et des funérailles de Louis XIV, et à les replacer dans le contexte cérémoniel de celles des souverains européens de la Renaissance au siècle des Lumières. Elle évoque aussi la survie – souvent paradoxale – de ce rituel depuis la Révolution jusqu’à l’époque contemporaine.

Cette manifestation réunit des œuvres d’art et des documents historiques de première importance, issues des plus grandes collections françaises et internationales. Portraits d’apparat, statues et effigies funéraires, tombeaux, manuscrit du récit de l’autopsie du roi, pièces d’orfèvrerie du Trésor de Saint-Denis, médailles en or, emblèmes, ornements et mobilier liturgique des funérailles… les pièces exposées n’ont, pour certaines, jamais été présentées au public.

LeRoiEstMort

La présentation de ces chefs-d’oeuvre exige aussi de grands effets scénographiques. C’est au metteur en scène Pier Luigi Pizzi que Béatrix Saule, commissaire général de l’exposition, a fait appel pour illustrer ce grand spectacle baroque. En neuf sections, c’est à un véritable opéra funèbre orchestré par le créateur auquel assistera le public.

Le propos scientifique se fonde sur un programme international de recherches sur les funérailles royales dans les cours européennes, mené durant trois années au Centre de Recherche du château de Versailles sous la direction des professeurs Gérard Sabatier et Mark Hengerer, ainsi que sur la collaboration d’une équipe pluridisciplinaire allant du médecin légiste au liturgiste, de l’historien médiéviste au contemporanéiste.


LE PARCOURS DE L’EXPOSITION

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Ce roi qui disparaît. 1715 est une date charnière qui marque une rupture sociétale, la fin du Grand Siècle pour ouvrir sur la Régence. L’exposition revient sur ce règne d’une extrême longueur, 72 ans, en évoquant ses lumières mais aussi ses ombres. Louis se meurt. La mort de Louis XIV intervient de façon soudaine après qu’il a décliné brutalement à l’été 1715. En moins de 15 jours, atteint d’une douleur à la jambe, il est emporté par la gangrène. Comme il a vécu, il meurt en public, continuant à assumer son « métier de roi ». Il arrête les modalités de sa succession, se met en règle avec Dieu et adresse ses adieux à sa famille, à ses fidèles serviteurs et à Madame de Maintenon.

Ouverture et embaumement. Dès le lendemain de sa mort, le corps de Louis XIV est transporté dans l’antichambre de l’OEil-de-boeuf pour être, selon la tradition, ouvert, triparti (corps, cœur et entrailles) et embaumé par les médecins et chirurgiens, devant les principaux officiers de la cour, avant d’être enfermé dans un double cercueil, de plomb et de chêne.

Exposition et effigie. Le 3e jour, le cercueil de Louis XIV est exposé pour une semaine dans le salon de Mercure du Grand Appartement pour y recevoir les honneurs. Contrairement à une longue tradition, il n’y a pas d’effigie en cire réalisée à l’image du défunt. Cette rupture avec le rituel de l’effigie, qui prolongeait fictivement la vie du monarque, s’explique par une évolution à la fois juridique et religieuse.

Le deuil à la cour, Étiquette et esthétique. Durant les périodes de deuil, l’aspect de la cour est transformé selon une étiquette rigoureuse. Si certaines pièces des appartements sont tendues de noir, le deuil imprègne surtout l’habillement et ses accessoires. Après Marie Stuart, dernière « reine blanche », les souveraines adoptent le noir, comme Marie de Médicis. Les rois portent, eux, le deuil en cramoisi violet ou pourpre. Le Convoi funèbre portant le corps du souverain au lieu d’inhumation a toujours été un haut moment des funérailles. Celui de Louis XIV part de
Versailles le 8 septembre 1715 à sept heures du soir pour arriver le lendemain, à l’aube, à Saint-Denis.

PSB-Carosse

Le faste des funérailles à Saint Denis. Chargée de revêtir la basilique royale de Saint-Denis de parures de deuil, l’administration des Menus-Plaisirs a élaboré un décor grandiose et théâtral aux couleurs noir, or et argent. La messe est prononcée le 23 octobre par le cardinal de Rohan. Des cérémonies sont aussi organisées un peu partout en France et à l’étranger.

Tombeaux et mausolées. Depuis la mort de Philippe le Bel (1314), les corps des rois de France sont soumis à la tripartition avec sépultures distinctes. Ainsi, alors que le cercueil de Louis XIV est placé dans le caveau des Bourbons, ses entrailles sont placées à Notre-Dame de Paris et son cœur à l’église de la rue Saint-Antoine. À la Révolution, les reliques royales sont vandalisées, les caveaux des rois sont ouverts et leurs restes dispersés.

Des funérailles royales aux funérailles nationales. Au XIXe siècle, malgré les changements de régime politique, ces rites funéraires monarchiques survivent et sont souvent l’objet d’une appropriation, voire de détournement. Si les funérailles de Louis XVIII restent à l’image de celles du Roi Soleil, les cortèges triomphaux de Voltaire vers le Panthéon, de Napoléon vers les Invalides ou ceux de Sadi Carnot se tournent vers de nouvelles nécropoles tout en reproduisant les fastes funéraires. De même, au XXe et XXIe siècles, les funérailles de grandes personnalités déploient un cérémonial tout aussi grandiose.


COMMISSARIAT
Béatrix Saule, Directeur-conservateur général du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, assistée d’Hélène Delalex, Attachée de conservation au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
et   Gérard Sabatier, Professeur émérite des universités.
Scénographie : Pier Luigi Pizzi

 

SECRETS D’HISTOIRE avec Stéphane BERN

1er Septembre 2015  FRANCE 2

Deux émissions de « Secrets d’Histoire » consacrées à Louis XIV :

Louis XIV l’homme et le Roi
Dans cette première émission « Louis XIV, l’homme et le Roi », Stéphane Bern nous fait découvrir pas à pas l’itinéraire fascinant du Roi-Soleil, son enfance, sa prise du pouvoir, sa conception de l’Etat et de la monarchie absolue de droit divin qu’il entend incarner, ses batailles, nombreuses, ses amours, tumultueuses, et son goût tout aussi passionné pour les arts, l’architecture, les jardins, la musique ou la danse…

Louis XIV, le Roi est mort, vive le Roi
Il y a exactement 300 ans, le 1er Septembre 1715, le roi Louis XIV rend son dernier soupir, au château de Versailles, dans l’extraordinaire monument qu’il dédie à sa gloire et au rayonnement de la France.
Dans ce deuxième épisode de SECRETS D’HISTOIRE diffusé juste après « Louis XIV, l’homme et le Roi », Stéphane Bern vous entraine au château de Versailles, le 1er septembre 1715.

Le site de l’émission

ET SUR ARTE :

LOUIS XIV, ROI DES ARTS – SAMEDI 29 AOÛT À 20H50

Monarque et grand mécène, le Roi-Soleil a mis la création à son glorieux service, tout en l’accompagnant avec passion. L’art prend ainsi une dimension politique et la France atteint alors son apogée culturel. Ce documentaire offre une déambulation flamboyante dans les fastes versaillais.

OPÉRATION LUNE – L’ÉPAVE CACHÉE DU ROI-SOLEIL – SAMEDI 29 AOÛT À 22H15

La Lune fait naufrage au large de Toulon en novembre 1664, alors que le navire revient d’une expédition sur les côtes d’Afrique du Nord avec près d’un millier d’hommes à bord. Une enquête archéologique exceptionnelle et une plongée époustouflante au cœur de l’épave du vaisseau amiral de Louis XIV.

LE MOBILIER DE VERSAILLES – DU ROI-SOLEIL À LA RÉVOLUTION – DIMANCHE 30 AOÛT À 17H35

Si Versailles nous était conté… à travers son mobilier ! Ce documentaire de traverse les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI pour nous entraîner à la découverte de six chefs-d’œuvre des XVIIe et XVIIIe siècles. Des techniques novatrices font revivre des pièces uniques qui racontent d’étonnantes histoires.

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Réunions Présence du Souvenir Bourbonien en Côte d’Azur

L’association royaliste Présence du Souvenir Bourbonien en Côte d’Azur réunit ses membres et sympathisants chaque mois dans un salon de l’hôtel BRICE 44 rue du Maréchal Joffre à NICE.

Prochaines réunions :

le mardi 1 septembre 2015 de 15h à 17h. Le thème de la causerie sera: “ Le Comte de Chambord” par M. Léonard SAVIANO, professeur.

Le mardi 6 octobre 2015 “1534, Découverte du Canada, premier empire colonial français“ par Mme Jacqueline CIRON de Pradines. La réunion sera précédée d’un repas à 12h30 au restaurant Villa Corleone 48 Bd Victor Hugo. Prière de s’inscrire.

Renseignements au 06 87 33 65 88.

PRO DEO ET LUDOVICO XX DEI GRATIA FRANCIAE REGE CHRISTIANISSIMO.

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