Message du Prince Louis à qui nous souhaitons une bonne fête

Déclaration de la Saint-Louis – Message de Mgr le Duc d’Anjou

August 25, 2020

Chers Amis, chers compatriotes, 

Quelle tristesse de constater que d’année en année, la situation de la France se dégrade. Fort de la responsabilité que m’imposent les huit siècles de royauté capétienne dont je suis l’héritier, la gravité actuelle de l’état de la France, m’amène à m’exprimer, en ce jour où l’Eglise fête Saint Louis, le modèle des gouvernants.

Force m’est de constater que notre pays s’enfonce vers des jours de plus en plus graves, alors que j’aimerais que mes déclarations puissent saluer le renouveau que tous les Français fidèles et qui croient en la destinée de leur pays, espèrent de tout leur cœur.  

Atteinte depuis plusieurs années par une crise morale qui la fait douter d’elle-même, de sa mission, de son identité, la France doit aussi subir de nombreuses attaques venues de l’extérieur, tellement diffuses et perverses, qu’il est difficile de toujours bien les cerner, et de trouver les bonnes ripostes. La difficulté est d’autant plus grande que la vérité n’est plus regardée en face et que les mots sont travestis par l’idéologie au point de perdre leur sens. Ceux qui résistent vaillamment sans perdre confiance, souvent animés d’une foi profonde, ne suffisent pas à redresser la situation. Pareillement, nos  militaires engagés  sur de nombreux terrains au-delà de nos frontières, constatent que leur sacrifice et leur abnégation  ne suffisent pas isolément à recréer une dynamique de vainqueur. Les combats se gagnent certes sur le terrain, mais c’est d’abord dans les cœurs et les esprits  que se forgent les conditions de la victoire qui doit trouver son expression politique.

Or, bien souvent,  la France donne l’impression que cette volonté n’est plus là. Pourtant il faudrait peu de choses : lui redonner le goût et le sens de la victoire qu’avait la France sûre d’elle-même et de sa mission ; et lui rappeler les grands moments de son passé qui demeurent des exemples pour demain.

Cet état d’esprit qui pourrait surgir à nouveau si les Français le veulent,  semble oublié, annihilé.  Les « élites » depuis la Révolution n’ont agi que par intérêt. Quand reviendra-t-on au Bien Commun, à la justice, à la protection des plus faibles ? Quand acceptera-t-on de redonner aux mots leur sens et d’oublier qu’il n’y a ni incivilité, ni jeunes sauvageons mais violences gratuites et  nouveaux barbares sans foi ni loi qu’il s’agit de combattre et de punir. En effet,  chacun de leurs crimes ruine la vie sociale. Or elle est déjà bien difficile pour de nombreux Français déjà confrontés à une situation économique et sociale souvent critique. Pourtant,  la dernière crise sanitaire a montré combien nos compatriotes étaient capables de sursauts et d’initiatives quand l’Etat ne les oppresse pas ; quand il ne les accable pas d’une fiscalité de plus en plus lourde et injuste puisqu’elle n’assure plus les services publics même les plus essentiels ; quand l’Etat ne s’attaque pas aux libertés. Les Français, en nombre toujours plus grand, se rendent compte que les institutions ne répondent plus à leurs attentes légitimes.

Combien de crises faudra-t-il encore ? combien de sacrifiés pour que les yeux s’ouvrent ?

Il y a quelques mois, crise sanitaire aidant, des esprits lucides  avaient posé la question de savoir si ces évènements, dûs largement au moins dans leurs conséquences, aux erreurs accumulées qui se traduisent par des centaines de milliers de mort, en France, en Europe et dans le monde entier, n’étaient pas l’occasion de réfléchir aux désordres des dernières décennies.  Le beau symbole du « jour d’après » semblait porteur d’avenir. En réalité quelques mois après, les mauvaises habitudes ont largement triomphé des bonnes résolutions et les jours d’après semblent encore plus catastrophiques que ceux d’avant. Le vote, devant une assemblée quasi déserte de la loi dite bio-éthique en est la plus éclatante manifestation… Elle est à la fois contraire à l’ordre naturel  et à l’éthique.  Elle cumule le déni du système représentatif actuel par la manière dont elle a été élaborée et la rupture avec les fondements de l’humanité. Les manipulations contre nature sont en train de franchir une nouvelle étape vers une société de chimère ou plus aucune limite ne semble retenir les hommes. La société de la peur et des contraintes est aussi, désormais,  celle de la mort planifiée.

Quel monde avons-nous devant nous ? Quel monde laisserons-nous à nos enfants ?

Je parle ici comme héritier et successeur des Rois de France mais aussi comme père et époux. Je sais combien de jeunes couples sont inquiets pour l’avenir de la société ; l’avenir de leurs enfants ;  de nos enfants.

Heureusement les siècles d’histoire nous apprennent que les situations les plus terribles ne sont pas irréversibles. La France s’est sortie d’autres périls et cela même quand elle a failli perdre sa souveraineté comme au temps de Charles VII. La mission de Jeanne d’Arc l’a sauvé d’un péril d’autant plus éminent que l’ennemi était déjà installé sur notre sol. Celle qui est devenue en 1920 la patronne du Patriotisme a sauvé le pays et a restauré la monarchie légitime.

De tels exemples doivent nous redonner espoir et susciter de nouvelles initiatives pour reconstruire la France.

Puisse Saint Louis, modèle des souverains et des gouvernants, protéger la France et l’aider à retrouver le sens de sa mission.


Louis,
Duc d’Anjou

LIBAN

Explosions à Beyrouth- Message de Mgr le Duc d’Anjou

August 5, 2020

J’ai appris avec tristesse et émotion la nouvelle épreuve dramatique qui frappe le Liban, pays ami, pays frère de la France.

La Princesse Marie-Marguerite se joint à moi pour adresser au peuple libanais l’expression de notre profonde compassion et de nos prières.

Que Notre Dame du Liban, que Saint Louis mon aïeul, et que Saint Charbel intercèdent pour le Pays du Cèdre et ses habitants. Qu’ils les assistent dans ces moments terribles et leur apportent réconfort et Espérance.


Louis,
Duc d’Anjou

Incendie de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes – Message de Mgr le Duc d’Anjou

Photos Incendie de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes

Passée la première stupeur devant un nouveau lieu de culte détruit par les flammes, le temps de la réflexion arrive avec la publication par le Diocèse de Nantes des photos du terrible incendie qui vient de frapper la Cathédrale Saint Pierre et Saint Paul. C’est une vision comme on ne les voit que dans les pays en guerre, comme chez nos chers et si persécutés frères Chrétiens d’Orient.

Ma première pensée se tourne vers les catholiques atteints en leur coeur. Au-delà des dégâts matériels qui pourront être réparés, c’est surtout toute la vie sacramentelle du diocèse qui est atteinte, désorganisée. L’Eglise de France n’a pas besoin d’épreuves de ce genre. Ce nouveau drame arrive à un bien mauvais moment puisque les chrétiens n’étaient pas encore remis du confinement qui leur avait été imposé pour des raisons sanitaires, limitant grandement la pratique religieuse et l’accès au culte.

Avec cette nouvelle épreuve est-ce le temps d’une remise en cause profonde à opérer pour enfin répondre à la phrase si prophétique de Saint Jean Paul II, « France qu’as-tu fais des promesses de ton baptême ? ». Pour nous catholiques, la conversion sincère des cœurs et des âmes demeure la priorité. La France peu à peu n’a-t-elle pas perdu le sens de ses cathédrales, parce que l’histoire a voulu, qu’elles soient les plus belles du monde, en ne les appréciant plus qu’uniquement comme des témoignages culturels ? En les voyant brûler nous sommes pourtant confrontés à une toute autre réalité. Une cathédrale qui brule c’est avant tout un chemin vers Dieu, vers l’espérance et vers le salut des hommes qui se brouille.

En cette année johannique cette nouvelle épreuve par le feu est un symbole fort.

Que Saint-Pierre et Saint Paul, fondateurs de l’Eglise, et que Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, soutiennent les catholiques éprouvés et ouvrent les yeux aux Français.


Louis,
Duc d’Anjou

Nantes 1
Nantes 2
Nantes 3

Bonne Fête au Prince Henri de BOURBON- Duc de Touraine

Discours du Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, à l’occasion de la fête de son 3ème Fils, Henri né le 01.02 2019.

Le 13 juillet, l’Eglise catholique honore Saint Henri. Au-delà de la pensée et des vœux que la Princesse Marie-Marguerite et moi-même adressons à notre troisième fils, cette fête me ramène au souvenir des rois qui ont porté ce prénom ponctuant l’histoire capétienne depuis le XIème siècle. Je pense notamment au grand Henri IV, le premier monarque de la branche des Bourbons, mais aussi en cette année qui est celle du bicentenaire de sa naissance, au Comte de Chambord qui aurait dû devenir Henri V.

Peu de princes sont aussi méconnus que ce dernier et voient leur pensée pareillement travestie. Pourtant, alors que la France se défait un peu plus chaque jour, que les Français sont toujours plus mis à la peine et voient leurs libertés chaque jour plus bafouées, la pensée de ce roi apparaît dans toute sa force et son originalité. Le Comte de Chambord a refusé avec courage et abnégation de « couronner la Révolution ». Il avait déjà largement perçu les effets néfastes des nouvelles institutions basées sur un droit dévoyé au profit des majorités changeantes et pour lesquelles la souveraineté n’est plus un absolu. Pour Henri V il était encore temps, par la restauration de la monarchie traditionnelle, de ne pas accepter les fausses valeurs issues d’idéologies qui ne mènent qu’à la mort et à la disparition de la société. Le drapeau blanc était le signe de cette rupture nécessaire. Sans doute moins perceptible à son époque, cette rupture nécessaire est aujourd’hui d’une profonde actualité. Pour Henri V, à la suite de tous les rois de France, la fonction royale avait d’abord pour mission de contribuer au bien commun sans lequel il n’y a pas d’avenir possible. Cela est toujours vrai.

Bonne fête de Saint Henri à tous. 

Dixième anniversaire ce Jeudi 28 Mai 2020 de Monseigneur le Dauphin et de Monseigneur le Duc de Berry.

Louis et Alphonse, les jumeaux du duc d’Anjou atteignent l’âge de Louis XVII

Louis de Bourbon, appelé Louis XX par les partisans légitimistes au trône de France, a souhaité un bon anniversaire à ses jumeaux, les princes Louis et Alphonse. Ses fils ont aujourd’hui 10 ans. Le même âge qu’a atteint Louis-Charles de France, appelé Louis XVII, mort en captivité en 1795.

Louis de Bourbon, duc de Bourgogne et Alphonse de Bourbon, duc de Berry fêtent leurs 10 ans ce 28 mai 2020 (Photo : Twitter/louisducdanjou)

Le duc de Bourgogne et le duc de Berry ont 10 ans

« C’est avec beaucoup d’émotion que nos fils Louis et Alphonse atteignent aujourd’hui l’âge de Louis XVII », écrit le duc d’Anjou sur ses réseaux sociaux. Le prétendant au trône a écrit un message qui permet à la fois de célébrer l’anniversaire de ses fils mais aussi de rendre hommage au fils de Louis XVI, qui fut le premier prétendant au trône de France de l’histoire.

« Avec Marie-Marguerite, nous leur souhaitons un joyeux anniversaire et les incitons à continuer à être sages, responsables, généreux et gais », conclut le prince Louis de Bourbon, à l’occasion de l’anniversaire de ses jumeaux. Louis et Alphonse sont nés à New-York, le 28 mai 2010. Considéré comme l’aîné et comme dauphin de France par les partisans légitimistes, le prince Louis porte le titre de duc de Bourgogne. Le prince Alphonse a reçu le titre de duc de Berry. Ils ont une grande sœur, la princesse Eugenie, née en 2007 et un petit frère, le prince Henri, duc de Touraine, né le 1er février 2019.

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